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L'ambassadeur de Russie au Canada - lettre ouverte de Oleg Stepanov

Le Canada qualifié de Grande Ukraine Pour ceux qui s'intéressent à la situation internationale, l'état des relations entre le Canada...

samedi 1 septembre 2018

Le PQ : Tous des imposteurs, qu'ils dégagent !

[ dernière mise à jour 2-09-18 ; 7:40 ] 

Chers amis, 

Je veux absolument vous relayer ce commentaire de Pierre Bouchard. 
Pierre s'interroge publiquement depuis plusieurs années sur les faits et gestes du Parti québécois. Son questionnement apparaît toujours comme le témoignage d'une démarche personnelle, intime et authentique. Sans rompre avec son attitude Zen, voici qu'il se lâche en pleine campagne électorale...  

dimanche 26 août 2018

Maxime Bernier s'ouvre un boulevard pour un PARTI DES NATIONS DU CANADA

[ première édition 26-08-2018 23: 20 - mis-à-jour 27 août 2018 - 14:35 ]

Bernier pulvérise le crédo du Canada post-national 
Maxime Bernier s'est fait remarquer récemment pour être sorti du conformisme politique. Ça devient un rare réconfort de voir des politiciens risquer une carrière pour être en paix avec leur

samedi 25 août 2018

Le Hir, Pomerleau, Verrier - Anniversaire d'une rencontre non concluante

Il y a un an aujourd'hui je recevais chez-moi Jean-Claude Pomerleau et Richard Le Hir, deux figures principales du site internet Vigile. J'annonçais mon intention de remettre en cause toute la façon dont la question nationale avait été présentée aux Québécois depuis la fondation du Parti québécois, arguant que nous étions devant l'échec d'une époque.

mardi 21 août 2018

Trudeau, un boutefeu raciste au comportement discriminatoire

Une femme est louangée par Trudeau pour faire son serment de citoyenneté le visage voilé; une autre, une québécoise de souche, donc autochtone (1), n'aurait pas sa place ici.
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1. En français, autochtone veut dire « ceux d'ici » et « gens du pays ». C'est par un glissement sémantique, qui demande à être corrigé, qu'il a fini par ne désigner seulement que les Premières nations.  

jeudi 9 août 2018

Que cache la démesure de la réaction saoudienne ?

L'Arabie saoudite veut-elle se tailler un statut d'intouchable calqué sur celui d'Israel ?
Par voie diplomatique le Canada a réclamé la libération d'une femme emprisonnée. Oh my god !
Ce genre d'intervention droit de l'hommiste est un peu l'ordinaire du Canada. Mais tous savent bien qu'envers l'Arabie saoudite le Canada n'ira jamais plus loin que d'exprimer sa moralité supérieure, 

dimanche 3 juin 2018

L'approche légaliste d'André Binette et l'approche légitimiste de Christian Néron

Légalisme Vs Légitimisme

L’approche légaliste sans approche légitimiste s’inscrit dans ce que Christian Saint-Germain a appelé le « souverainisme de collaboration ». Le légalisme se conforme au système — il est de l’intérieur du système. En revanche, le légitimisme pose sur le système un regard plus distant, enrichi de synthèses historiques et de connotations métapolitiques. 
 
Plaider dans les règles du système pour parfois l’emporter à la Cour suprême, rarement, a certes son importance dans un état de droit. Citons le jugement sur la loi 99 (2000), une petite victoire qui est restée de peu de conséquence. Ce qui fait défaut au souverainisme de collaboration, c’est l’absence d’une contestation parallèle de la légitimité des institutions à la base ainsi que dans leur glissement vers la centralisation des pouvoirs et la négation nationale. Un deuxième front, celui de la légitimité, a été traditionnellement délaissé par les élites politiques. C’est pourtant ensemble que les deux fronts pouvaient former la base d’une vraie politique de libération.

Qu’est-ce qui est du côté du légalisme : plaider à la Cour suprême pour valider un futur référendum aux yeux du Canada (voir document ci-dessous), écrire un projet de constitution québécoise, le faire approuver par référendum. Puis après ? Silence radio sur la suite des choses. 

Le principal problème l’approche légaliste, que j’appelle aussi l’approche indirecte à notre émancipation nationale - outre qu’elle semble conçue pour ménager le fédéralisme - c’est qu’elle ne tient aucun compte de la légitimité de notre cause en regard des pouvoirs de la très illégitime Cour suprême du Canada, quand on considère les circonstances de sa création constitutionnellement douteuse, en 1876.

Qu’est-ce qui est du côté de la légitimité : 
Contester sur le fond les orientations qui violent les engagements pris par le Canada dans un contexte constituant. Ces engagements se retrouvent principalement dans les débats parlementaires sur la Confédération tenus en 1865. Il faut souligner que c’est un autre avocat, en l’occurrence Me Christian Néron, qui a le mieux fait ressortir le manque de légitimité, aggravé avec le temps des institutions canadiennes. Comment se fait-il que les diverses promesses et engagements n’aient jamais été réunis dans un dossier à charge contre le pouvoir fédéral ?  Depuis 1982, un tel dossier pourrait justifier l’utilisation de la clause dérogatoire de manière systématique lorsque les intérêts du Québec sont en jeu. De plus, l’approche légitimiste possède un potentiel de mobilisation populaire bien supérieur à une approche légaliste, qui n’intéresse au premier chef qu’une élite de juristes.

Contester sur les tribunes canadiennes et internationales la négation par le Canada de l’existence nationale du peuple Canadien-Français, peuple conquis, fondateur du Canada, en s’appuyant sur le droit international coutumier en regard des peuples conquis. Sur cette base, revendiquer l’égalité constitutionnelle des nations qui forment le Canada. À défaut d’un statut d’égalité, l’indépendance. 

Le texte qui suit montre que le droit d’un peuple à disposer de lui-même a évolué au Canada pour devenir le droit d’une province et d’un État provincial à faire sécession. L’embûche est ici que la Province et l’État du Québec ne représentent plus le peuple (nation canadienne-française) qui est à l’origine du contentieux national au Canada depuis la Conquête. La question nationale a été noyée dans un contentieux entourant la légalité (ou non) de l’indépendance, à l’exclusion de toute solution qui pourrait prendre pour point de départ l’illégitimité des institutions. Ce qui serait, selon nous, un recentrage sur la contradiction principale au Canada. 


Document

Texte de M. André Binette reproduit dans Vigile le 25 mai 2018 et l'Aut'journal
L’auteur est constitutionnaliste
https://vigile.quebec/articles/la-cour-superieure-rejette-la-vision-de-stephane-dion


En 1997-98, la Cour suprême a chargé un amicus curiae («ami de la Cour») d’exprimer le point de vue indépendantiste dans le Renvoi sur la sécession du Québec en l’absence du Procureur général du Québec. M. Binette faisait partie de l’équipe d’avocats réunie par l’amicus curiae, Me Joli-Cœur, pour cette affaire.

En 1997, le gouvernement fédéral, sous la direction de Jean Chrétien, décidait de saisir la Cour suprême de la question de la légalité de l’accession du Québec à l’indépendance. La formulation des questions posées au plus haut tribunal annonçait une victoire facile pour lui. Elles se bornaient essentiellement à demander si cette légalité pouvait s’établir sur la base du droit à l’autodétermination. Après quelques années de flottement, il existait déjà un consensus chez les juristes à l’époque que le droit à l’autodétermination ne donnait pas lieu à un droit de sécession. Il était clair que l’objectif fédéral était de se servir de la Cour suprême pour marquer l’opinion publique par une déclaration d’illégalité de la démarche indépendantiste.

Fait exceptionnel, ce recours ne relevait pas de la ministre de la Justice du Canada, Anne McLellan, mais du ministre des Affaires intergouvernementales chargé du dossier constitutionnel, Stéphane Dion. Le procureur choisi pour plaider au nom du gouvernement canadien ne fut pas un fonctionnaire, mais un avocat du secteur privé, Me Yves Fortier, ancien ambassadeur du Canada à l’ONU. Me Fortier relevait directement de M. Dion.

La première des victoires de l’amicus curiae dans ce dossier fut de convaincre la Cour suprême de ne pas accepter de s’en tenir à la formulation des questions, mais plutôt d’examiner de manière plus large tous les fondements juridiques possibles de l’indépendance du Québec. Dans son mémoire, l’amicus a cité un jugement antérieur de la Cour suprême, selon lequel elle ne pouvait pas être placée dans un renvoi dans une position pire qu’un témoin, qui ne peut être limité à répondre par un oui ou par un non. La Cour a repris cette citation dans son jugement, malgré l’insistance de Me Fortier pour qu’elle s’en tienne à la formulation des questions.

Cette position de la Cour ouvrit la porte à la deuxième victoire de l’amicus curiae, qui fut de convaincre la Cour suprême de créer une obligation de nature constitutionnelle de négocier sur la base d’un résultat positif à un référendum sur l’indépendance. Nous jugions que la création de cette obligation était nécessaire suite aux déclarations de Pierre Elliot Trudeau et de Jean Chrétien, respectivement premiers ministres du Canada lors des référendums de 1980 et de 1995, à l’effet qu’ils ne respecteraient peut-être pas les résultats de ces consultations populaires. Nous nous sommes appuyés sur la jurisprudence de la Cour suprême depuis le Renvoi sur le rapatriement de la Constitution en 1981, qui avait élaboré les principes structurels de la Constitution, notamment le principe démocratique et le principe fédéral. Nous avons écrit dans notre mémoire que ces principes commandaient la création d’une obligation de «donner suite au référendum». Tout en reprenant le raisonnement que nous lui avions proposé, la Cour a préféré une obligation juridique de négocier de bonne foi, une notion bien connue en droit du travail. Comme en droit du travail, l’obligation de négocier n’est pas une obligation de s’entendre ; elle peut donner lieu à une rupture légale, qu’il s’agisse du droit de grève ou une déclaration unilatérale d’indépendance.

C’est un euphémisme de dire que l’apparition d’une obligation de négocier, malgré la nature en principe consultative d’un référendum en droit canadien, fut un revers pour le gouvernement canadien. Cette mauvaise surprise fut aggravée par la définition particulière que donna la Cour d’une sécession unilatérale dans le Renvoi : une sécession unilatérale inconstitutionnelle était à ses yeux une sécession qui ne respectait pas l’obligation de négocier de bonne foi. Il en résultait implicitement que si le gouvernement fédéral et les autres provinces étaient de mauvaise foi, ou si les négociations étaient infructueuses, une déclaration unilatérale d’indépendance serait valide en droit canadien. Cette position implicite de la Cour suprême fut rendue explicite par la Cour d’appel dans un jugement de 2006 à l’encontre d’Alliance Québec, qui demandait un recomptage des bulletins du référendum de 1995. Madame la juge Claude Dallaire de la Cour supérieure, dans son jugement du 19 avril 2018 sur la loi 99, a repris ce passage du jugement de 2006 en le qualifiant de «pas banal».

Il existe une filiation entre le renvoi de la Cour suprême de 1998, le jugement de la Cour d’appel de 2006 et le jugement de la Cour supérieure de 2018. À chaque occasion, ces affaires ont été initiées dans un univers mental hostile à la démarche indépendantiste. À chaque occasion, des juges nommés exclusivement par le gouvernement fédéral ont manifesté leur indépendance en rejetant cette hostilité. Il est paradoxal qu’à une heure où l’idée d’indépendance traverse un creux durable sur le plan politique, jamais sa légitimité ne s’est-elle mieux portée sur le plan juridique, ce dont les tribunaux espagnols, en toute équité, devraient s’inspirer. Nous sommes à mille lieues des intentions initiales de Stéphane Dion.

Il reste quelques points à élucider. La troisième victoire de l’amicus curiae fut de persuader la Cour suprême que l’indépendance du Québec, même unilatérale, pourrait être valide en droit international. Nous avions soutenu d’abord dans notre mémoire que la Cour suprême n’avait pas juridiction sur des questions purement de droit international. Nous avions ajouté que si la Cour s’attribuait cette juridiction, elle n’avait pas une latitude en droit international comparable à celle en droit constitutionnel. Elle devait dire que le droit international avait ses propres critères de légalité indépendants du droit constitutionnel. Nous appuyant sur trois avis d’experts, nous avions soutenu que le principal critère était l’effectivité du nouvel État et, accessoirement, la reconnaissance des autres États. La question de la conformité à la Constitution canadienne ne se posait pas. La Cour suprême ne s’est que partiellement rendue à cet argument. Elle a admis qu’une déclaration unilatérale pouvait être valide suite à la reconnaissance étrangère sans faire un lien avec la légalité constitutionnelle. Il en découle implicitement qu’une déclaration unilatérale peut être valide en droit international même si elle ne l’est pas en droit canadien. Notre position fut confortée par la suite par l’Avis sur la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo émis par la Cour internationale de Justice en 2010, qui n’a pas non plus soumis la légalité internationale à la légalité constitutionnelle. Cependant, cette discussion ne fut pas reprise par la jurisprudence canadienne. Les arguments fondés sur le droit international furent exclus de l’affaire sur la loi 99 par un jugement préliminaire de la Cour d’appel.


La quatrième victoire de l’«amicus curiae» est peut-être la plus significative. Me Fortier a demandé longuement à la Cour suprême de déclarer que l’indépendance du Québec ne pouvait être légale que si la procédure de modification de la Constitution la plus rigide imposée au Québec en 1982, la règle de l’unanimité du fédéral et des provinces, était respectée. Pour sa part, l’amicus a plaidé qu’il ne pouvait être question, pour sortir du Canada, de soumettre le Québec après un référendum favorable à l’indépendance à une formule d’amendement à laquelle il n’avait pas consenti. La Cour suprême a refusé de préciser la procédure applicable. Elle a peut-être tenu compte du fait que sur ce point, les tensions entre Mme McLellan et M. Dion sont apparues publiquement le premier jour de l’audition du Renvoi, lorsque celle-ci a déclaré que la Loi constitutionnelle de 1982 n’avait pas prévu le cas d’une sécession. Cette déclaration contredisait directement la position du procureur fédéral au même moment devant la Cour suprême, du jamais vu. La ministre de la Justice laissait ainsi entendre que la Constitution pouvait être modifiée par une entente entre Ottawa et Québec, ou sans le Québec après une déclaration unilatérale reconnue par Ottawa. Une telle reconnaissance fédérale étant discrétionnaire, elle n’est pas soumise au contrôle des tribunaux, contrairement à une position avancée par Stéphane Dion lors d’un colloque en 2013 à l’Université de Montréal pour marquer le 15e anniversaire du Renvoi. Encore une fois, cette question n’a pas été reprise par les tribunaux.

En terminant, il reste à élucider la relation entre la loi 99 et la loi fédérale sur la Clarté. Toutes deux ont été adoptées dans la foulée du Renvoi. Nous savons maintenant que la loi 99 est valide. La loi fédérale l’est-elle ? Des doutes à ce sujet ont été formulés dès son adoption par le professeur Henri Brun. Nous soutenons pour notre part que l’évaluation par le Parlement canadien de la clarté de la question et du résultat référendaires qui est prévue par cette loi est elle-même soumise à une exigence légale de bonne foi, qui s’applique aussi aux autres provinces. Le résultat serré de 1995 fut clair puisqu’il ne fut jamais contesté formellement. Toute tentative par les autorités canadiennes de fixer un seuil plus élevé que 50+1 pour déclencher l’obligation de négocier est contraire selon nous à l’obligation de bonne foi, ce qui cautionnerait une déclaration unilatérale valide à la fois en droit canadien et en droit international.

Il faut être reconnaissants envers MM. Trudeau père, Chrétien et Dion pour avoir contribué malgré eux à ces éclaircissements. Leurs tentatives de négation du projet indépendantiste n’ont fait que le consolider légalement.

Trudeau fait la promotion de l'espionnage conjoint des pays de l'anglosphère

Alors que les médias ont rapporté une profusion de nouvelles sur la collecte d'informations par Facebook et autres géants d'Internet, des organisations secrètes qui constituent une menace majeure pour notre vie privée et la sécurité publique sont rarement mentionnées. Quand elles le sont, c'est que les politiciens veulent louer leur activité et leur offrir plus d'argent pour espionner.

mardi 29 mai 2018

Le bilan de Lucia Ferretti sur l'emprise de l'état fédéral - extraits


L'Action nationale 
Avril 2018, pp. 29 à 68

Note : Les caractères gras, le jaune et les intertitres sont de moi.
« Pour tout résumer en quelques mots, on peut dire que l'ordre provincial de gouvernement est en voie de désintégration au Canada

lundi 28 mai 2018

Le souverainisme de collaboration et l'esquive de la contradiction principale



1- Le pouvoir provincial en voie de désintégration

Dans l'Action nationale (avril 2018), Lucia Ferretti nous offre un dossier solide - extraits ici -  qui met en lumière l'érosion des pouvoirs du Québec.

jeudi 10 mai 2018

Situation coloniale au Canada

[ augmenté et mis à jour le 16 mai 2018 ]

Rappel historique pour ceux qui n'auraient pas étudié l'histoire du Canada 

Au lendemain de la Conquête, la population à l'ouest du Misissippi et au nord des treize colonies était à plus de 90 % néo-française.

jeudi 3 mai 2018

Jean-François Lisée un Claude Morin 2.0 ?



Sur-titre : J-F Lisée, un Claude Morin 2.0 ?
Titre : La Loi 99, Lisée et la décomposition
Sous-titre : La canadianisation de l'indépendance 
« Le bilinguisme n'est que l'illustration de la décomposition entamée avec l'absence de conscience de ce que les défaites défont. »  


mercredi 25 avril 2018

Chers amis,

Depuis le 27 août 2017,  j'ai publié une série de chroniques qui frappent sur le même clou. Le paradigme péquiste ( y compris ses dérivés sous la forme d'Option nationale (défunte), de Québec solidaire et du Bloc québécois ) ne peut résoudre la question nationale et ne mérite pas notre  appui d'aucun patriote. Le jugement peut paraître sévère mais il est justifié. Voyez pourquoi. 


mardi 17 avril 2018

Ce n'est pas le chef qu'il faut changer mais tout le paradigme national

Ce n'est pas le chef qu'il faut changer mais le paradigme national

Le nouveau programme du Bloc québécois - rien n'a changé !


Si nous restons dans le paradigme du néo-nationalisme des années 1960, ce n'est pas le remplacement de Lisée, que certains commencent à réclamer, qui changera quelque chose sur l'essentiel. Certes, Jean-François Lisée a eu tort de vouloir mettre de coté la question

vendredi 13 avril 2018

L'heure est venue de renverser la table

Chers amis,

Depuis le 27 août 2017, j'ai publié une série de chroniques qui frappent sur le même clou. Le paradigme péquiste ( y compris dans ses formes dérivées qu'était Option nationale, mais aussi le Bloc québécois et Québec solidaire) ne peut résoudre la question nationale et ne mérite pas notre appui. Le jugement peut paraître sévère mais il est justifié. Voici pourquoi. 

mardi 10 avril 2018

Bourassa s'est écrasé - Ils se sont tous écrasés dans une sous-performance généralisée

Comment Bourassa - dans un cas d'école de démission égal à celles du PQ - nous donne par l'intermédiaire d'acteurs directs (André Tremblay et Diane Wilhelmy) la mesure de ce qu'il faut de préparation et de détermination - sans compter la nécessité d'organiser l'appui populaire -  pour tenir le fort, faire face à la machine de guerre canadienne, dans des négociations constitutionnelles. Le problème de la sous-performance constitutionnelle chronique du Québec, de sa négligence dans la préparation de sa défense, forme la trame des événements officiels qui marquent nos reculs historiques depuis la Confédération. Il est clair que Lévesque, Bourassa et Parizeau n'étaient pas de taille. Ils n'avaient ni la préparation mentale ni le dispositif politique pour affronter ces ogres. Comme Gorges-Étienne Cartier, ils se sont faits bouffer tout rond. Le PQ actuel et singulièrement le tout frais programme politique du Bloc québécois reprennent le paradigme des perdants.

mercredi 4 avril 2018

Où en est la lutte nationale ?

(Dernière mise à jour, 7 avril 2018 18:21)

Tout le monde sait que la lutte nationale a connu une période de croissance pour connaître un plateau, puis une période de déclin continu depuis 1995.

mardi 3 avril 2018

La cohabitation forcée de deux nations peut-elle les fondre dans une seule nation civique ?

La cohabitation forcée de deux nations peut-elle les fondre dans une seule nation civique ? Ne serait-ce pas plus tôt le signe d'une volonté d'annexion et d'assimilation coloniale ? Comme partout ailleurs au Canada où une telle cohabitation a pris forme ?

mardi 27 mars 2018

De la difficulté accrue de déclarer l'indépendance


Le phénomène de la création de pays indépendants depuis 1800


1- Survol historique

L'époque de la formation en cascade de pays nouveaux dans les territoires peu peuplés et inorganisés, comme en Amérique et en Afrique, est pour l'essentiel une chose du passé. Les pays d'Amérique du Sud se formèrent au XIXè siècle, ceux d'Afrique et d'Asie au XXè siècle.  Cette généralisation de l'organisation planétaire en pays bien délimités prit son essor avec les États-Unis, qui firent sécession de l'Angleterre en 1776.

dimanche 25 mars 2018

Trouble d'identité chez les « descendants des vaincus »

(mis à jour le 26 mars 2018 - 19:50)

En cinquante ans, le néo-nationalisme a fini de briser les liens ancestraux. Au lieu de tasser le West Island il a tassé les Canadiens-français. Il a contribué à la réalisation du plan canadian de segmentation provinciale des « descendants des vaincus ». Le régime fédéral édifié sur la suprématie anglo-saxonne est devenu aujourd'hui plus triomphant que jamais.