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dimanche 26 janvier 2025

L'annexion du Canada - L'ingérence est commencée sans être nouvelle

L'annexion du Canada, l'ingérence est commencée
Une initiative unilatérale des États-Unis en vue de l'annexion du Canada constitue un geste d'ingérence envers un pays souverain. Si ces visées de la grande puissance du Sud persistent, c'est d'une menace à l'intégrité nationale du Canada qu'il s'agit. En droit international, de quelque pays que vienne l'ingérence, elle n'est pas admissible. Elle ne l'est pas parce qu'elle brise les conditions du bon voisinage et compromet la paix internationale.

Résister et faire apparaître une opportunité nouvelle
Tout patriote qui croit sincèrement qu'une place doit être sanctuarisée pour les Canadiens issus de Nouvelle-France sur leur terre ancestrale doit rejeter avec horreur l'éventualité d'une annexion. Pour mémoire, nous avons déjà subi une annexion (M. Séguin), nous avons déjà donné...
Il faut se rappeler que tant que nous appartenons au Canada nous avons des droits (fort incomplets, il est vrai !) et des recours encore vierges. Nous pouvons les invoquer en vertu du droit international, même si c'est là une avenue sur laquelle nos chefs politiques n'ont jamais posé le pied. Le territoire est resté vierge. Du reste, nous n'avons pas eu les puissants appuis internationaux dont les peuples autochtones ont pu profiter pour faire valoir leurs droits. Notre "autochtonie" de souche européenne ne cadrait pas, selon certains critères, avec les stéréotypes autochtones des Amériques.

Breda, Les Lances
L'aménité entre le vainqueur et le vaincu, un fait de civilisation ?
La vision d'un accord de Daniel Johnson pr. ne s'est pas réalisée au Canada.
Elle se dresse en opposition avec le British de jadis et le Yankee d'aujourd'hui. 
L'affront de Donald Trump contre la souveraineté canadienne redonne une occasion.
La question décisive ? Des deux côtés,
y a-t-il assez de forces qui tiennent au Canada pour le redresser ? 

Ces recours concernent les droits et les protections qui s'appliquent aux peuples minoritaires non reconnus. Les peuples autochtones des Amériques s'y sont engagés avec beaucoup de succès. Dans la foulée, nos arguments seront d'autant plus forts et mieux reçus à l'internationale, précisément aux Nations Unies, s'ils établissent clairement l'antériorité de notre peuple en regard de la colonisation anglaise subséquente, qui s'empare par la force de nos pays naissants (Canada - Acadie). Il était prévisible que le nouveau maître des lieux l'exploitât à son compte. Le capital humain existant des Canadiens de souche sera mis à forte contribution, mais on coupera court à d'autres droits que la pratique de sa foi. Éventuellement, on rétablira des droits linguistiques interdits. Or, l'existence de droits linguistiques ne vaut pour la pleine reconnaissance nationale que l'aumône que l'on donne au mendiant. Il ne faut donc pas s'arrêter en chemin. La grâce francophone au Québec tient plus au nombre qu'à l'aménité.

Pour se renforcer lui-même, il est temps que le Canada nous reconnaisse enfin et rapidement comme peuple de plein droit. Avec la reconnaissance des Canadiens-Français et des Acadiens, (à côté des droits des autochtones déjà reconnus ), le Canada pourra mieux se démarquer des États-Unis. Il gagnera immédiatement en unité, une unité patriotique face aux ambitions démesurées d'une partie de l'élite américaine pathologiquement ambitieuse. Il est temps que le Canada souligne ses différences et se démarque plus radicalement de l'histoire des États-Unis pour ne pas tomber dans sa besace comme un lapin. Il faut rejeter une attitude fort peu patriotique, hélas trop répandue chez nous, qui voudrait que l'on jette la serviette à la première annonce d'un différend. Il ne faut jamais s'incliner d'avance et ne pas écouter ces compradores qui nous chantent que toute résistance serait futile.
Je parlerai une autre fois de la coopération / menace que posent deux réalités. Quelle est la place du Canada entre l'hégémonisme américain qui se déclare toujours "puissance indispensable pour le monde" et le monde multi-polaire émergeant. La question existentielle pour l'humanité consiste à atténuer les différends pour créer une climat de coopération multilatérale, sans distinction.

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