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jeudi 14 octobre 2021

Les liaisons dangereuses : Trudeauisme, déconstruction des pays blancs et la Belle province

Commençons avec Mathieu Bock-Coté

Dans son opinion du 9 octobre dernier il affirme que Legault doit agir pour l'indépendance  «avant que la révolution démographique enclenchée par les libéraux et leur politique d’immigration massive ne vienne compromettre » cet espoir.  

Dans sa chronique suivante, le 12 octobre, il titre : L'inculture historique coûte cher. Parlant notamment d'immigration, il écrit « Une chose me frappe lorsque je me penche sur notre vie publique : c’est l’absence de références historiques chez la plupart de nos politiciens et commentateurs.» Pour lui, « notre vision de la politique est enfermée dans une vision très étroite du présent. »
Pour cette émission j'entends suivre son conseil et aller au delà du Parti libéral des Charest-Couillard pour comprendre plus en profondeur le phénomène d'une immigration massive très liée avec celui du multiculturalisme. Il faut creuser ces questions bien au-delà des Charest-Couillard, pour apercevoir le dessous des cartes. Je vais donc tenter de suppléer à la superficialité de nos médias.

Aller plus loin que Charest et Couillard ça voudrait dire quoi ?

Derrière Charest et Couillard, se tient une doctrine canadienne façonnée de nombreuses années avant par Pierre Elliott Trudeau, lequel était à l'avant-garde de la propagation des idées et des "vertus" du multiculturalisme. Il est parvenu à redéfinir toute la société canadienne sur cette base, y compris le Québec.

Avant d'aller plus loin, il serait peut-être bon de fournir quelques échantillons de la pensée de Trudeau sur le sujet

À l'occasion d'un discours prononcé à Wellington en Nouvelle-Zélande, le 14 mai 1970 
Je crois que la richesse du Canada, et sans doute celle de la Nouvelle-Zélande, c'est d'avoir accueilli des immigrants venus des quatre coins du monde, et d'avoir aussi des populations qui étaient là avant notre arrivée, comme les Indiens et les Esquimaux. Et le défi est que tous ces systèmes de valeurs rivalisent entre eux pour atteindre à l'excellence. (1)
Avoir toute la diversité planétaire dans un seul pays et la vivre de manière harmonieuse... si on met entre parenthèses la Charte des droits, toute l'humanité est en quelque sorte canadienne,  sauf qu'elle n'habite pas le Canada.



Du multiculturalisme 
... j'ai toujours cru en la supériorité d'une société multinationale, la diversité des cultures au Canada enrichit le pays et contribue à sa prospérité (2)
L'unité nationale pour qu'elle signifie quelque chose de profondément personnel, doit reposer sur l'assurance qu'a chacun de sa propre identité individuelle; de cela peut naître le respect pour l'identité des autres et la volonté de partager idées, attitudes et suppositions. Une politique de multiculturalisme vigoureuse aidera à créer cette assurance initiale. (3)
La société post-nationale au sein de laquelle chacun est assuré de sa propre identité culturelle individuelle pourrait faire naître le respect pour l'identité des autres et la volonté de partager leurs idées, leurs attitudes et suppositions. UTOPIE 
Dans un monde forcément limité, il est éminemment souhaitable de vouloir et de pouvoir cohabiter avec des personnes d'origine multiples, et de profiter de cette diversité. (4)
La décision du gouvernement du Canada de souligner davantage le statut officiel d'une seconde langue constitue un appui indirect en faveur de l'étude et de l'utilisation de plusieurs langues, car une telle mesure permet de restreindre le monopole d'une langue et d'élever à un rang supérieur les langues qui sont « différentes ». (5)
Il faut noter l'aveu fait devant les Ukrainiens que le français comme deuxième langue officielle est pour restreindre le monopole de l'anglais, sorte d'appui indirect à la multiplication de toutes les langues : multiculturalisme et multilinguisme. 
Notre société est aussi nuancée que colorée. Elle est multiculturelle; elle offre à chacun la possibilité de s'épanouir selon sa culture tout en partageant celle des autres. Cette mosaïque et la modération qu'elle comporte et favorise donnent au Canada un caractère tout particulier. (6)

Encore une fois l'utopie universaliste. Chacun peut-il s'épanouir dans sa culture individuelle tout en partageant la culture individuelle des autres. 

Car : 

L'uniformité n'est ni souhaitable ni possible dans un pays aussi vaste que le Canada. Il ne serait même pas possible de définir un type canadien, et encore moins possible de persuader la plupart des gens de s'y conformer. Rien ne serait plus mauvais pour le pays que d'inciter tous les Canadiens à une ressemblance mutuelle. [...] Une société qui prônerait l'uniformité n'engendrerait que haine et intolérance. Une société qui prendrait pour modèle le citoyen moyen engendrerait inévitablement la médiocrité. La bienveillance, la compréhension, la solidarité, voilà des valeurs humaines qui, à l'échelle universelle, éclipsent heureusement toute tendance à l'uniformité. Voilà le genre de valeurs que nous autres, Canadiens, devons continuer à cultiver. (7)

L'opposition à ses idées est présentée de manière assez caricaturale : ce serait «d'inciter à une ressemblance mutuelle», «reviendrait à prôner l'uniformité», ce qui «engendrerait la médiocrité». De son côté, se tiendraient en revanche les vertus universelles : la «bienveillance», la «compréhension» et la «solidarité». 

Est-ce que Trudeau a tout sorti ça de sa tête ? Sinon, où aurait-il puisé son inspiration ?

En parler, c'est encore s'éloigner un peu de l'apparente autonomie intellectuelle des Charest-Couillard en matière d'immigration. Leur laisser-faire en la matière était naturellement trudeauiste. Mais continuons notre périple dans le temps pour identifier les sources et inspirations profondes du multiculturalisme.

À partir de la nomination de Felix Frankfurter à la Cour suprême des États-Unis, plusieurs avocats juifs sont recrutés au ministère de la Justice dont Félix Cohen (1907-1953) et Nathan Margold. Les États-Unis qui étaient conservateurs sur le plan démographique et ethnique verront graduellement modifier leur opinion publique sous la promotion du pluralisme, notamment dans la loi sur l'immigration de 1965; ils verront l'élargissement du concept de citoyenneté et l'affaiblissement des frontières.

Comment l'Australie est-elle devenue une société multiculturelle ? 1973 – Al Grassby, ministre de l'Immigration du gouvernement Whitlam, publie un document de référence intitulé Une société multiculturelle pour l'avenir. 1975 – Lors d'une cérémonie de proclamation du Racial Discrimination Act 1975, le Premier ministre a qualifié l'Australie de « nation multiculturelle ».

On pourrait trouver la même coïncidence temporelle pour la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne et, finalement, l'ensemble des pays occidentaux. Dans ce changement de paradigme, dans la grande mise en scène qui concerne le renversement des valeurs dominantes chez la population blanche, Charest et Couillard ne sont finalement que des figurants plus ou moins conscients de leur instrumentation. Et du reste, qu'en est-il d'un MBC qui se désole du manque de référence historique ?

Sous un autre rapport. Sommes-nous vraiment depuis quelques années en présence d'un phénomène d'immigration de masse ?  

Si on observe le graphique (*) ci-dessous, on se rend compte que le pourcentage de la population née à l'étranger avoisinait les 23 % entre 1911 et 1931 alors qu'aujourd'hui (2011), on se situe à environ 21 %.

Que pouvons-nous conclure ?

L'assimilation graduelle et pratiquement totale des immigrants du XXe siècle, qui étaient de souche européenne dans leur grande majorité, s'est faite jusqu'à ce que soit mise en place l'ingénierie sociale multiculturaliste. On a remplacé une immigration assimilable par une autre d'origine exotique, plus difficile, voire impossible à intégrer. On pouvait parler d'assimilation des immigrants jusque vers les années 1970, aujourd'hui le mot "assimilation" est devenu carrément tabou, même si on accepte encore de l'utiliser dans le sens de l'assimilation des Canadiens-Français aux anglophones. Il est également clair que la difficulté d'intégration s'est accrue avec la disgrâce dans laquelle les néo-nationalistes des années 1960 ont fait tomber la nation canadienne-française. Plus de cette attraction sociale, plus de cette plénitude nationale canadienne-française à laquelle on pouvait se rattacher. Ce mouvement néo-nationaliste s'est en quelque sorte adapté pour devenir compatible avec le mondialisme.

En général est-ce qu'on peut dire que les promesses et les idéaux du multiculturalisme ont été tenues ?

Tous les intellectuels honnêtes expriment aujourd'hui leur opposition au multiculturalisme ou du moins de sérieuses réserves. Rappelons que pour Pierre Elliot Trudeau, cité plus haut, la diversité la plus grande est mécaniquement synonyme d'enrichissement, de progrès et d'harmonie. Si c'était le cas, l'Afrique serait le continent le plus prospère du monde, avec plus de 2000 ethnies(9) Le Nigéria compte à lui seul plus de 250 ethnies, le Congo-Kinshasa 200 langues locales et aucun groupe ethnique majoritaires et ainsi de suite.


Sans vouloir faire de la diversité ethnique une moncausalité, on peut quand même se poser la question : se pourrait-il qu'une diversité ethnique trop grande morcèle la société et soit à la place de l'enrichissement promis une cause de stagnation et de tensions ? Regardons les différentes expériences des pays sortis de la colonisation depuis le milieu du XXe siècle ? N'est-il pas permis de constater que les peuples les plus unifiés sur le plan ethnique sont ceux qui ont le mieux réussi leur indépendance et leur croissance économique ? Chine, Corée du Sud (et du Nord ?), Vietnam, Japon.

On pourrait aussi spéculer sur le cas des indigènes d'Amérique du Nord. Si ils avaient réalisé leur unité ethnique, comme cela s'est passé à plusieurs endroits de l'Amérique méridionale, on peut à juste titre se demander si cela aurait contribué à leur accession à une forme de civilisation...


Une partie du texte que vous lisez a servi pour 
l'entrevue vidéo avec Céline Lebel du 14 octobre dernier
Lien: https://youtu.be/thqLzFnneuQ

Faut-il reprocher à Québec d'être aussi multiculturaliste que le Canada ?

Québec est une province du Canada, et c'est le trait principal de sa personnalité politique, il n'y échappe pas et il le prouve pratiquement tous les jours.
En pratique, les différences ne sont souvent qu'affaire de sémantique. Le gouvernement du Québec et les nationalistes qui rivalisent pour gagner de l'influence sont aussi sous l'influence généralisée du mondialisme. Les positions politiques véritablement nationales dans le sens historique et forcément opposées au multiculturalisme mondialiste restent encore assez peu nombreuses. Les différences promues par les partis dits nationalistes sont d'un ordre qui n'a pour but que d'entretenir la rivalité Québec Ottawa.

Les idées multiculturalistes sont censées être des idées d'ouverture aux autres, le Québec n'a pas échappé à ce positionnement vertueux, de quelle manière le Québec a-t-il appliqué cette doctrine ?

Par la loi 99 (2000), l'État du Québec célèbre la pluralité. Il ne se montre pas rébarbatif aux nations ethniques puisqu'il prend la peine de nommer onze nations ethniques pré-colombiennes. Il applaudit la contribution des immigrants et reconnaît à la communauté anglophone des droits consacrés. Il était injuste et peu judicieux de demander à un immigrant de première génération, aussi péquiste fut-il, d'écrire une loi statutaire de la sorte, qui fait l'impasse sur la personnalité nationale des Canadiens-Français. Elle passe sous silence leur existence et refuse naturellement de la célébrer.(10)

Le gouvernement québécois parle de nation québécoise, cette définition de la nation passe-t-elle le test de la réalité ?

Pour passer le test de la réalité, l'État du Québec devra refermer le grand vide signalé par l'absence des Canadiens-Français dans la description du peuple québécois. Mais plusieurs obstacles s'opposent à notre reconnaissance nationale par Québec. Ils se cristallisent autour de notions multiculturalistes et diversitaires, imposées, comme on l'a vu, depuis les années 1960 en Occident. Ces nouvelles valeurs, en rupture avec une fierté nationale imprégnée dans la tradition, visaient le détricotage des nations historiquement constitutées pour les remplacer par des nations civiques. 

Le problème de la reconnaissance de la nation canadienne-française, est donc accru du fait de l'adoption par les chefs de file du souverainisme des codes de pensée qui préconisent un peuplement difficilement intégrable, qui veut faire une place à des populations exotiques et les accueillir avec plus d'ouverture et, du même souffle, promouvoir l'indépendance. C'est dans ce contexte que l'élite souverainiste s'est employée à qualifier comme désuète, périmée, rétrograde et sans valeur la nation canadienne-française. L'effet objectif de ces dévoiements a été d'affaiblir l'attraction de la communauté nationale, la seule qui pouvait constituer un vrai pôle d'intégration des immigrants.

Publié à Montréal, 1944
Deux tomes d'une exceptionnelle clarté

Une rare photo de J.T. Delos

Pour J.T. Delos, la nation est une langue, une communauté de conscience, une histoire partagée. 
C'est une communauté de conscience qui cherche à vaincre le temps et à s'affirmer dans la durée. 
La nation est un acquis de la civilisation, elle garantit la diversité du monde et elle représente un irremplaçable patrimoine de l'humanité
Le sentiment national est une manifestation de conscience collective liée à des conditions historiques et à un milieu déterminé. 
Et encore :
Seule en effet une vue théorique et abstraite du monde peut faire croire à une coïncidence territoriale des États et des nations. 

J.T. Delos fait cet éloge de la nation socio-culturelle et historiquement constituée qu'il remet ici à l'honneur :

On peut également ajouter que la nation ainsi formée constitue un cas particulier du phénomène de civilisation puisque, de toutes les formes de regroupement social qui ont pu exister depuis la nuit des temps, la nation est certainement celle qui a le plus favorisé la paix, l’harmonie et la prospérité à l’intérieur d’un regroupement.
La nation peut donc être considérée comme un enrichissement du phénomène de civilisation, une évolution naturelle qui va au-delà de toutes les formes connues de regroupement social. Ajoutons que la nation, ainsi constituée sous la forme d’une personne collective de droit naturel, possède, comme dans le cas des individus, des droits et libertés qu’elle peut revendiquer contre tous, y compris contre son propre État, et ce, conformément aux mêmes règles de justice.
Si l'on revient à la loi 99, le peuple fondateur, et en quelque sorte devenu autochtone par la Conquête, est pour l'heure aimablement assimilé dans ce qu'il est convenu d'appeler la composante "majoritairement francophone". Or une nation ne peut se définir uniquement par la langue, c'est même une insulte à l'idée de nation de la réduire à cet aspect. Sans compter que la langue française étant aussi parlée ailleurs, sur la base de ce seul critère la nation francophone inaugurée par le Québec pourrait très bien être un concept internationaliste qui chevaucherait plusieurs pays. Une nation réduite à un seul attribut.

Le néo-nationalisme québécois l'a pourtant osé, faisant de la langue le liant national désormais associé à des valeurs civiques décrétées d'en haut. Mais il est pourtant clair que dans le cas de la nation canadienne-française, au-delà d'une langue parlée, c'est une épopée historique, une identité socio-culturelle; française de langue, de culture et de civilisation. C'est devant quoi l'État du Québec, qui est ni un ami ni notre État, détourne la tête. La nation fondatrice maintenant réduite à sa dimension linguistique ne saurait satisfaire de vraies ambitions patriotiques. C'est cette approche de revalorisation de notre identité qu'il nous faudrait prendre, notamment quand on examine le projet de loi 96, présentement devant l'Assemblée nationale.

Après avoir fait décliner le noyau d'appartenance nationale canadien-français pour le remplacer par la convergence linguistique, il fallait, car toute attraction naturelle auprès des immigrants n'était plus possible, il fallait que le caractère majoritairement francophone du Québec se maintienne par la seule contrainte de l'État. Et c'est là que la controverse s'installe. Car, chez les Anglais, les vrais libéraux, le choix de la langue ne peut être qu'un choix individuel. C'est tout le coeur du conflit Canada-Québec. Peut-on réduire les libertés individuelles au nom d'une langue ou au nom de la laïcité ? On a vu que cette approche étatique prise depuis la loi 101 a échoué. Ce n'est pas l'ingénierie étatique qui peut donner à une langue son attrait, encore moins faire d'elle une langue du coeur pour les immigrants qui arrivent en Amérique du Nord. Chez-nous, c'était à travers une affirmation nationale multi-dimensionnelle, complétée par des institutions propres que la nation convergeait vers la plénitude de son être. Les initiatives de l'État du Québec, négatives envers la tradition et le conservatisme canadien-français, ont beaucoup réduit l'attrait que pouvait avoir un étranger de monter à bord.

Le dilemme nationaliste est de taille. Un nationalisme civique, épuré de toute référence ethnique (sauf celui des onze nations "ethniques" autochtones !), a rendu moins désirable le projet souverainiste. Par ailleurs, on ne peut définir la nation québécoise sur une base purement ethnique comme comprenant les francophones de souche. Une telle approche excluerait la demande de reconnaissance des autochtones et des anglophones installées ici depuis la Conquête. La difficulté a été contournée par la tentative de construire un nationalisme linguistique, basée sur une francophonie québécoise dénationalisée. On a prétendu que ça pouvait être une réponse consensuelle à la question « Qui est québécois ? »
Elle [cette approche] tient davantage compte des minorités ethniques et se veut en cela davantage inclusive, tout en ne vidant pas complètement le nationalisme de son contenu culturel, comme le voudrait la version universaliste et mondialiste du nationalisme civique. En fait, il s’agirait de restreindre le modèle de convergence culturelle, actuellement en vigueur au Québec, à un modèle de convergence linguistique. Il s’agirait d’un modèle d’assimilation sur le plan linguistique (le français comme langue publique commune), mais multiculturel sur tous les autres plans. Il renverrait comme un miroir au modèle canadien, dont l’anglais est la langue publique commune tout en demeurant multiculturel sur le reste. (12)

En conclusion, une application du trudeauisme à la Belle province. 

Notes 

1. Pierre Elliott Trudeau À contre-courant, Textes choisis 1939-1996 Choix et présentation : Gérard Pelletier, Stanké éd., 1996, p. 297
2. Trudeau l'essentiel de sa pensée politique (avec la collaboration de Ron Graham), éd.du Jour, 1998, p. 151
3. ibid., extrait d'un discours à la Chambre des Communes, 8 octobre 1971, p.151
4. ibid., au Congrès ukrainien canadien, Winipeg, 9 octobre 1971, p.152
5. ibid., p.152
6. ibid., p.152
7. ibid., p.153
8. https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/11-630-x/11-630-x2016006-fra.htm
9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_groupes_ethniques_d%27Afrique
10. https://gilles-verrier.blogspot.com/2020/12/communique-la-federation-des-canadiens.html
11. https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/09/le-probleme-de-civilisation-la-nation.html
12. https://books.openedition.org/pum/23988?lang=fr

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