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La stratégie machiavélique du fédéral pour mettre en échec la menace des Canadiens-Français : référendum et langues officielles

Le 16 novembre 1974, il y 50 ans, l'accession de la souveraineté par la voie référendaire était adoptée. Disons qu'il y a 50 ans ça...

mardi 19 octobre 2021

Les Considérants de la loi 99 (2000) une injustice flagrante et discriminatoire envers les Canadiens-Français

Le mondialisme idéologique et cosmopolite poursuit son objectif de détruire les nations réelles. C'est sous son influence qu'un souverainisme révolutionnaire (tranquille) s'est constitué au Québec au mépris de la nation des Canadiens de souche, les Canadiens-Français. La subordination politique, sociale et culturelle de notre communauté nationale historiquement constituée a été l'unique objet d'étude de la vie du chanoine Lionel Groulx. Son enseignement, qui a tant irrigué la source du nationalisme canadien-français a été rejeté par le néo-nationalisme souverainiste. Ce dernier a trahi un combat historique en nous enfermant dans une identité québécoise plurinationale. Rappelons que cette identité n'accorde aucune reconnaissance officielle, si minime soit-elle, à la nation fondatrice du Canada, la nation canadienne-française, qui vit le jour 150 ans avant la Conquête. 


  

Le 17 octobre dernier, je commémorais les effractions de domicile et les plus de 500 emprisonnements, effectués cinquante ans plus tôt. La proclamation de la Loi des mesures de guerre, un abus de la force publique, avait été adoptée en pleine nuit à Ottawa et la razia commençait quelques heures plus tard.

Sur le coup de cinq heures du matin, le 17 octobre dernier, heure de ma propre arrestation en 1970... qui se prolongea par une détention de trois semaines, commençait une cérémonie en plein air organisée à ma résidence. Après une levée solennelle du drapeau du Québec, j'entonnais l'hymne national canadien-français. Encore appelé Ô Canada, cela doit changer. Pour se ré-approprier notre hymne, il suffit de remplacer les deux premiers mots par Canadien-Français pour que le reste du texte tombe comme une représentation altière de notre existence. 

Plus de vingt ans après le référendum de Parizeau, le nationalisme civique est un échec cuisant. La dérive était une concession faite à ceux, puissants, qui veulent détruire les nations historiquement constituées : produits de la civilisation qui forment des joyaux de l'écologie humaine. L'échec du nationalisme civique a sa synthèse. Elle se trouve gravée dans les considérants de la Loi 99 (2000), qui n'ignore personne, sauf les Canadiens-Français, personna non grata au Québec. 

Les considérants de la loi 99, sont discriminatoires. C'est une injustice flagrante de l'État du Québec envers la nation canadienne française, française de langue et de culture et fondatrice du Canada. Avec cette loi, Québec s'est humilié en reprenant à son compte la pratique d'Ottawa de faire peser sur les vaincus les conséquences de la Conquête. Le combat reste entier, le néo-nationalisme ne nous a rien fait gagner. 

La lutte nationale est d'abord une lutte pour la reconnaissance nationale. Au lieu de nous en rapprocher nous nous en sommes éloignés. Nous n'avons jamais été plus près de cette reconnaissance que lorsque nous étions assis à une table où se réglaient les destins respectifs, lors des débats constitutionnels de 1865 sur la Confédération, alors que l'on courtisait les représentants du Canada français pour obtenir leur appui.

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