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vendredi 21 janvier 2022

Le 21 janvier 1948, le fleurdelysé était hissé pour la première fois au sommet du Parlement de Québec

Sur le coup de 15 h s'élève sur la capitale le drapeau dit de Carillon, bleu traversé d’une croix blanche et dont les quatre fleurs de lys pointent vers le centre. Le 2 février 1948 il est remplacé par l'étendard national du Québec aux fleurs de lys redressées. Le Carillon aura donc flotté sur le Québec pendant 12 jours, noble prédécesseur de la bannière maintenant connue dans le monde entier. Dans les deux cas, le motif floral est la fleur de lys de la Renaissance, symbole royal à l’époque du règne de François 1er en France, de 1515 à 1547, au moment où Jacques Cartier effectue ses voyages au Canada. Le 9 mars 1950, la Loi sur le drapeau de la province est finalement sanctionnée.

L’adoption en 1948 du fleurdelysé rend hommage aux fondateurs du Canada. Rappelons au passage qu'il n'y a qu'un peuple fondateur, un seul, car une fondation n'arrive qu'une fois. Le fleurdelysé est cher aux héritiers de Nouvelle-France et à tous ceux, nombreux, qui se sont assimilés à eux au fil du temps. Son adoption en 1948, consacre la montée en puissance des Canadiens-Français dans tous les domaines et signe leur volonté croissante d’affirmer la maîtrise de leur destin dans l'égalité ou l'indépendance.
Depuis bientôt 75 ans ce drapeau flotte sur nos efforts et nos espoirs. Ce drapeau nous l’avons, il faut le garder et défendre son intégrité. Cela peut paraître évident, mais défendre l'intégrité de notre drapeau pourrait devenir un défi inattendu. 
Récemment, certains, se réclamant d'une identité québécoise multiculturelle, plurinationale, se disant même indépendantistes, réclament des modifications au fleurdelysé. 
Ces voix sont encore peu nombreuses, mais elles nous incitent à la vigilance. Les forces de la dénationalisation se dressent ici, aux États-Unis et ailleurs en Occident. Si nous ne voulons pas être balayés par le marxisme culturel, il faut préserver nos symboles intacts.
Reconnaissons tout de suite une chose. Dû au recul du nationalisme, l’adoption du fleurdelysé par le parlement du Québec serait aujourd’hui, en 2022, une affaire particulièrement problématique sinon explosive. Il faut admettre que le politiquement correct a gangréné la cohésion nationale. Aujourd'hui, la volonté d'adopter le fleurdelysé tel qu'il est serait considéré pratiquement comme un acte provocateur. Les wokes scandalisés monteraient au créneau. Les propositions pour contenter la bien-pensance multiculturelle et diversitaire fuseraient : on voudrait y voir un conifère pour les Amérindiens, un noir pour l’antiracisme, une femme non blanche pour le féminisme, un peu de rouge pour les Anglais, un peu de vert pour les Irlandais ( et le climat ! ) et des reflets arc-en-ciel pour les LGBT. Mais ce ne serait pas tout. Les laïcards voudraient qu’on enlève la croix blanche et les républicains la fleur de lys. 

Retour au réel. Certains « québécois francophones » préconisent l’ajout d’une feuille d’érable, un castor, un harfang, etc., en remplacement des symboles existants. Il échappe apparemment à ces réformateurs mal avisés qu'ils alimentent une déstabilisation du socle national au moment où le contexte impose la conservation de nos acquis. 

L’identité québécoise, plurinationale et multiculturelle, officielle au Québec, nous interroge sur le nombre de parlementaires qui seraient encore déterminés à défendre l’intégrité de notre drapeau face à une guerre d’usure. Nul doute, l’identité québécoise constitue une position vulnérable quand vient le temps de défendre notre héritage national. Et pour ceux qui pensent que cela n’est pas près d’arriver, j’ajoute la photo d’un futur drapeau américain proposé par le New York Times dans le cadre d'un concours.

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