Dans le dernier tome de ses mémoires, Lionel Groulx confesse que dans toute sa vie (mort à 89 ans, en 1967) il n’aura voté que deux fois.
Peut-on l’en blâmer ?
Pour s’expliquer, il lance « ...la chose, à mon sens, n’en valant pas la peine. »
Homme d’Église en dépit des apparences parfois, il se situait dans un salut qui dépasse les triviales ambitions politiques. Mais trouvait-il aussi, sans doute, que les ambitions politiques n’étaient pas à la hauteur de ses nobles idéaux. Juste au Québec, on peut dire que c’est entre quinze et vingt fois qu’il a refusé d’exercer son droit de vote. Voilà un fait de sa vie que laissent facilement de côté ses biographes.
La suite dans le Bulletin de liaison no 24 de la Fédération des Canadiens-Français.
Groulx insistait : Notre État français nous l'aurons !
Mais si ce n'était pas par la voie électorale, c'était par quel moyen ?
1 commentaire:
Lionel Groulx aurait donc commis deux erreurs dans sa vie?
Malheureusement, j'ai fais les mêmes erreurs beaucoup plus souvent.
Mais l'on ne m'y reprendra pas le 3 octobre prochain.
Salutations patriotiques.
JEAN-CLAUDE DUPUIS
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