La dissonance cognitive chez Mathieu Bock-Coté
Est-il Québécois spécifique ou Québécois générique ? Ou est-il abonné aux deux identités ?Pour Parizeau, Bouchard, Lisée et Landry :
« L'usage du mot «nous» pour désigner les membres de la nation civique québécoise est incontournable: il englobe toutes les personnes de citoyenneté canadienne -- et j'espère bientôt québécoise -- qui habitent notre territoire. »
C'est la version officielle de l'identité québécoise que reprenait Bernard Landry. La transcription étatique du salmigondi se retrouve aujourd'hui dans la loi 99 (2000).
Or, voici que dans son texte d'aujourd'hui, selon MB-C, ne seraient plus qualifiables de Québécois que les "Québécois francophones" ! Bock-Coté devient ici un "spécifique", un dangereux nationaliste ethnique. Mais il se camoufle. Quand l'identité de Quebecker ne suffit plus, il passe à l'identité francophone. Or, parler français n'est pas une identité nationale. Québécois francophone n'est pas et n'a jamais été une identité reconnue par Québec et Ottawa. Mais la crainte d'être taxé de nationaliste ethnique empêche notre homme de se réclamer Français canadien ou Canadien-Français. Se réclamer de trois cents ans d'histoire est pour lui inconcevable.
Rappelons-le. Les "Québécois francophones" ne forment ni un peuple ni une nation. En revanche, les Canadiens-Français forment une nation socio-historique. Mais monsieur Bock-Coté monte au créneau chaque fois qu'il le peut pour décrier le retour du Canadien-Français. Quelle horreur !
Québécois francophone GO, Canadien-Français NO GO...
Or, voici que dans son texte d'aujourd'hui, selon MB-C, ne seraient plus qualifiables de Québécois que les "Québécois francophones" ! Bock-Coté devient ici un "spécifique", un dangereux nationaliste ethnique. Mais il se camoufle. Quand l'identité de Quebecker ne suffit plus, il passe à l'identité francophone. Or, parler français n'est pas une identité nationale. Québécois francophone n'est pas et n'a jamais été une identité reconnue par Québec et Ottawa. Mais la crainte d'être taxé de nationaliste ethnique empêche notre homme de se réclamer Français canadien ou Canadien-Français. Se réclamer de trois cents ans d'histoire est pour lui inconcevable.
Rappelons-le. Les "Québécois francophones" ne forment ni un peuple ni une nation. En revanche, les Canadiens-Français forment une nation socio-historique. Mais monsieur Bock-Coté monte au créneau chaque fois qu'il le peut pour décrier le retour du Canadien-Français. Quelle horreur !
Québécois francophone GO, Canadien-Français NO GO...
Qui mettra de l'ordre dans l'identité québécoise ?
Alors, oui, quand mettra-t-on de l'ordre dans l'identité québécoise ? Quand cessera-t-on de parler des deux cotés de la bouche ?
Chose certaine, M. Bock-Coté peut se rassurer, l'identité québécoise officielle, celle des Bouchard, Landry, Lisée, Parizeau et de la loi 99 ne mourra jamais. Comme elle est composée de 20 % d'anglophones en pleine croissance démographique, et qu'ils sont aussi Québécois que vous et moi, l'identité québécoise a de beaux jours devant elle, n'est-ce-pas ? Même que les anglophones sont des Québécois au statut amélioré. Ne sont-ils pas les seuls à jouir de "droits consacrés", inscrits dans la loi 99 ? Merci PQ. Quant aux Québécois francophones, ne seraient-ils pas les Canadiens-Français réduits à la simple dimension linguistique de leur identité ?
Chose certaine, M. Bock-Coté peut se rassurer, l'identité québécoise officielle, celle des Bouchard, Landry, Lisée, Parizeau et de la loi 99 ne mourra jamais. Comme elle est composée de 20 % d'anglophones en pleine croissance démographique, et qu'ils sont aussi Québécois que vous et moi, l'identité québécoise a de beaux jours devant elle, n'est-ce-pas ? Même que les anglophones sont des Québécois au statut amélioré. Ne sont-ils pas les seuls à jouir de "droits consacrés", inscrits dans la loi 99 ? Merci PQ. Quant aux Québécois francophones, ne seraient-ils pas les Canadiens-Français réduits à la simple dimension linguistique de leur identité ?
Et alors, qui dit vrai ?
Vous définissez-vous comme "spécifique" (Québécois francophone) ou "générique" (Québécois comme tous les habitants du Québec) - ou ça dépend des jours ?
Jamais une identité qui se prétend nationale n'a été aussi marquée par l'inconsistance et l'ambiguïté.
https://www.journaldemontreal.com/2021/07/28/parlons-de-la-survie-du-peuple-quebecois?fbclid=IwAR2BzE4
[m-à-j. 28 juillet 23h35]
[m-à-j. 10-09-2021]
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