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dimanche 15 août 2021

Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie

« Tout l'art de la guerre est basé sur la duperie »
Sun Tzu

En 1959 on faisait de l'écologie sans le dire. La clientèle venait de la classe moyenne éduquée et d'ouvriers avec familles. Dyna Panhard pouvait loger une famille nombreuse et ses bagages. Rien de mieux pour partir en vacances et pour la vie quotidienne. Quand la famille ne pouvait pas se payer une gourmande station wagon américaine, style Pontiac Strato Chief, on pouvait se payer une Panhard pour moins de la moitié du prix !
Soixante ans plus tard, au lieu d'une voiture pas chère qui fait 48 milles/gallon (5,89 L/100km), filière rejetée, on est passé à la voiture électrique, aussi polluante que sa jumelle à essence, selon de nombreuses études, une fois qu'on a tout compté. Pour être sérieux, quand verra-t-on recombiner écologie avec modestie des prix ?

Dans les pays occidentaux, dont le fléau de la consommation tend à s'étendre sur la planète, le concept de "voiture" a subi un déplacement symbolique considérable depuis Ford et son devancier Panhard. Aujourd'hui, avant d'être un moyen de transport, qu'il soit électrique ou à essence, la voiture, comme la montre (la Rolex n'est pas faite pour donner l'heure mais elle la donne en prime !) achètent un statut social. Elles riment avec plaisir et prestige. Et c'est évidemment là-dessus que mise toute la réclame, on le sait tous. Épater le voisin avec tel ou tel gadget dernier cri !
Mais autant l'un que l'autre (plaisir et prestige) peuvent se trouver ailleurs et dans des formes moins évanescentes. C'est ce que les siècles passés de la civilisation occidentale nous enseignent, cette part de sagesse oubliée avec la révolution industrielle et numérique. Entre temps, qu'on en réfère à un virage écologique ou vert, le virage aura toujours des relents de dérapage, tant qu'on ne remettra pas prestige et plaisir à leur juste place. Le prestige étant plutôt un attribut de la chevalerie, donc de la vertu, et non de l'aisance.

La faible empreinte écologique de Panhard, et celle du fabricant indien Tata (la voiture la moins chère au monde !) étaient peut-être conséquentes avec des sentiments environnementaux sérieux ! Mais ce n'était pas la voie alléchante du profit maximum. Au bout du compte, comme tout le reste d'ailleurs, le virage vert, si c'est vraiment payant, ses protagonistes dépenseront ce qu'il faut pour qu'on le croit vert. 

Je l'avoue. Greta et moi ç'a n'a pas vraiment cliqué. Mais à bord d'une Panhard ou d'une Tata Nano, le message aurait été plus convainquant.

La même logique dominante s'applique aux pharmaceutiques, car cette logique est justement dominante. Les plus riches d'entre elles financent massivement la recherche et entretiennent une cour qui sert leur intérêt, celui de leurs actionnaires avant celui des malades. Ainsi, ce qui est bon et bien, mais ne rapporte pas suffisamment, n'a aucun intérêt pour elles. Vous, investisseur, seriez-vous prêt à investir dans une société qui ne recherche pas le profit maximum ? Honnêtement, ne recherchez-vous pas cette cupidité pour vous-mêmes ? La santé publique ne fait pas exception à l'absolu du gain maximum. Malgré la morale (serait-ce la moraline ?) le médicament ne constitue pas une classe à part dans une l'économie brutalement chiffrée.

Pour l'hydroxychloroquine et l'ivermectine, il n'y avait pas d'argent à faire avec ça, en tout cas pas assez, pas de profits maximums à en tirer. Ces "vieilles molécules", resteront donc sans intérêt commercial, donc sans intérêt sanitaire. Elles seront discréditées, l'HC déclarée "poison" (Agnès Buzyn), et aucun fonds de recherche n'affluera pour parfaire leur utilité prometteuse contre la COVID. Même que de fausses études seront montées de toutes pièces et publiées dans des revues prestigieuses pour discréditer ces avenues de recherches moins concurrentielles sur le plan financier, bien que prouvées utiles sur le plan sanitaire. Le passage en force de la vaccination devait faire table rase de toute autre forme de médication.

On a tout compris. 
Et les budgets privés, qui peuvent dépasser la taille des budgets des États nous l'ont fait comprendre, l'argent (le profit mirobolant !) se trouve dans les filières vaccinales innovantes. Ces dernières sont de véritables planches à billets, des machines à siphonner les fonds publics, c'est le cas pour le États riches de la moitié du monde. La banque sera bientôt Big pharma et Big data. Les États devront leur emprunter pour payer leurs dettes, ...mais non sans condition. D'ailleurs, les États sont déjà à genoux, empruntant déjà les fonds publics au privé. Qui comprend le système de la concurrence sans limite et le profit sans limite, au-delà de toute autre considération, comprend facilement tout ça. Et l'État est une machine à emprunter aux banques, ayant renoncé à utiliser son pouvoir régalien (souverain) à l'émission de devises.



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