[m-à-j le 20 sept 2022 @10:00]
[m-à-j le 28 sept 2022 @ 21:44]
Tenter de synthétiser dans quelques paragraphes un sujet qui occupe des rayons entiers dans les bibliothèques c'est risqué. Tous savent que le sujet est miné et peu s'y aventurent. Mais l'envie de comprendre peut l'emporter sur les risques qui viennent avec l'idée de se prononcer sur une époque troublée, celle sur laquelle il n'est pas conseillé de dire n'importe quoi. Mais comme j'ai toujours pensé que l'audace est le signe d'une homme libre, pour que la liberté conserve ses droits il faut l'exercer et en assumer les risques.
Il y avait d'un côté le national-socialisme (nazisme) et de l'autre un socialisme national (stalinisme), on en était là. C'était Adolph Hitler et Joseph Staline souverainistes. Les deux soutenus par au moins 30 à 40 % de leur population, comme le sont aujourd'hui les Justin Trudeau et les François Legault. Personnellement, je pense que leur appui populaire était plus massif, mais je n'en ferai pas un argument. Si c'était le cas, ça pourrait démontrer qu'un fort appui de la populace n'est pas forcément synonyme de bonnes oeuvres.
Les deux prirent de très bonnes décisions en faveur de leur peuple, mais ils en prirent aussi de très mauvaises. Comme d'autres avant eux, de nombreux excès et des crimes touchant les masses furent commis. Mais, comme je me défends de parti pris idéologique, ni l'un ni l'autre n'est entièrement blanc ou noir. De toute façon, ce n'est pas simple. Notre époque trébuche toujours sur le sens à donner à une guerre mondiale qui date de plus de 75 ans. Peut-être parce que certains enjeux, comme la place des Khazars dans le monde, et particulièrement au sein de nos centres de décision, est toujours d'une actualité qui lui a survécu. L'embrouille tient aussi au fait que ceux que j'appelle les vainqueurs par défaut, les anglo-saxons états-uniens en premier lieu, ont eu le temps et les moyens de formater les mentalités du monde à leur avantage. Ils ne veulent rien céder quant à un récit des événements qui justifie leur pouvoir et leurs prétentions à guider désormais la marche du monde.
En se débarrassant de Trotsky et de la surreprésentation juive au sein des instances du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (on va l'appeler par son nom) Staline faisait à sa façon ce que Hitler faisait en Allemagne. Je suis conscient que la mise à leur place des Khazars par Staline ne fait pas l'unanimité, mais il atténua grandement leur influence en renversant l'internationalisme (anti-nationalisme) de Trotsky (Bronstein), remplacé par un nationalisme de bon aloi, pleinement déployé avec ce que les Russes se remémorent toujours comme la Grande Guerre patriotique. La Troisième internationale donnera des signes clairs d'un recadrage du socialisme sur la nation.
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Comme tous pays, les deux puissances, l'Allemagne et la Russie, avaient leurs contentieux, soit. Mais qu’étaient-ils au juste ? Inversement, ils ne manquaient pas de motifs pour s'accommoder. Au pire, les deux puissances auraient pu se regarder perpétuellement comme des chiens de faïence, sans bouger, conscients que leurs désaccords ne justifiaient pas un déluge de feu. Sans s'interdire le commerce et les relations de tout ordre.
Mais comme Hitler était un admirateur des Anglo-saxons, il a choisi soudainement de les épargner au point de modifier sa stratégie. Faisant volte-face, il a renoncé à l'expansion du front de l’ouest pour engager toutes ses ressources vers le front est.
L'Ouest, parlons plutôt du Royaume-Uni et des É-U, gagnèrent la guerre un peu par défaut. Opportunistes, les États-Unis procuraient des armes aux uns et aux autres contre des dollars et des dettes. Sans en payer lourdement le prix du sang, ils profitèrent d'une Allemagne épuisée.
Et, fruit de la guerre, Israël vit le jour comme nation ethnique-étatique. Ses promoteurs issus du mouvement sioniste étaient à la manœuvre depuis cinq décennies. De mauvaises langues disent que Hitler collaborait avec eux au détriment des Juifs du quotidien. Mais il y eut tant d'épisodes et de louvoiements au sein desquels beaucoup se perdent... ou veulent bien se perdre.
L'histoire, on pourrait dire sa version officielle, celle qui est si abondamment répétée et qui domine les esprits est trop unanime pour être crédible. L'embrouille qu'on nous sert à la louche est écrite par les vainqueurs. Que l'histoire enseignée aux enfants, à qui on la livre sous forme de livres (savants ou populaires), ou qu'elle soit mise en scène au cinéma, ressemble à un trophée que s'offrent les États-Unis depuis 75 ans.
Les vainqueurs, perfide Albion, étant fort connus pour leur propension à diviser tout ce qui peut l'être, sont restés à la poursuite de leur seul intérêt. Ils sont passés maîtres dans l'art d'un récit qui les vante, qui fait d'eux des héros incontestables, même si leurs propres guerres ont fait 20 millions de morts depuis 1945, tout en restant difficilement justifiables. Mais ce sont les seuls à décider du bien et du mal.
Les États-Unis restent les seuls à avoir utilisé des armes de destruction massive : Hiroshima, Nagazaki. Et dans le conventionnel, ce n'était pas trop conventionnel : Dresde, Tokyo, la liste est longue. Ils se proclament néanmoins sauveurs de ce qu'ils appellent le monde libre, soit le monde qui leur est soumis, comme les nations canadienne-française et acadienne, privées de tout statut national et menacées de disparition sous leur joug.
Les États-Unis restent les seuls à avoir utilisé des armes de destruction massive : Hiroshima, Nagazaki. Et dans le conventionnel, ce n'était pas trop conventionnel : Dresde, Tokyo, la liste est longue. Ils se proclament néanmoins sauveurs de ce qu'ils appellent le monde libre, soit le monde qui leur est soumis, comme les nations canadienne-française et acadienne, privées de tout statut national et menacées de disparition sous leur joug.
À l'inverse, Staline n'avait pas de mal à reconnaître les nations internes de l'Union soviétique, qui devinrent entièrement indépendantes après 1991. Dans plusieurs cas il s'agissait de peuples qui n'avaient jamais jouis auparavant du statut d'une nationalité reconnue.
En réalité, l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale est une histoire de guerre comme l'humanité en a tant connue. Ce qui distingue cette dernière ce sont des moyens de communication de masse combinés à l'avénement de pouvoirs d'État jusque là inédits. Cette Guerre donne encore l'apparence qu'elle n'est pas terminée mais quelle a simplement pris une autre forme. L'après-guerre mal nommée est comme l'écho d'une recherche historique censurée, en perte d'indépendance académique. On peut penser à Robert Faurisson ou à David Irving, et à combien d'autres, à qui on interdit de s'exprimer. Gardons une pensée pour tous ceux qui sont privés de liberté de parole dans le goulag du monde dit libre, sans oublier Julian Assange. Et, qui peut croire que le procès de Nuremberg était un vrai procès.
La Deuxième Guerre mondiale, si on simplifie, apparaît comme une arnaque à demi planifiée pour que l'Allemagne et la Russie se détruisent mutuellement. Cui bono ?
Vivons-nous aujourd'hui une ré-édition du même stratagème ? Pour le savoir, il suffit de se demander qui sort gagnant des sanctions imposées à la Russie. Qui sort gagnant de la destruction de pipelines Nord Stream ? Certainement pas l’Allemagne, certainement pas l’Europe. La Russie non plus, mais elle y est mieux préparée.
Sommes-nous en train de revivre une réédition d'un fantasme de domination qui demande la destruction mutuelle de l’Europe et de la Russie ? Au profit de qui ? L'Anglosphère, l'Alliance des Five Eyes, dominée par les États-Unis, semble s'y consacrer. Mais a-t-elle encore les moyens de répéter une prouesse qui date de 1945 ? Ça reste à voir !
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