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dimanche 2 décembre 2018

Il faut mettre fin au chauvinisme de la québécitude

À propos de la nouvelle chronique de Christian Néron

https://vigile.quebec/articles/les-dessous-de-l-affaire-elvis-gratton

Résultats de recherche d'images pour « francophones hors québec »
La chronique est remarquable par les détails qu'elle fournit sur l'usurpation identitaire perpétrée par les anglo-saxons. Avec cette chronique, Néron continue de saper la légitimité du Canada actuel.
Il donne des arguments forts aux Canadiens des 150 premières années pour démolir dans l'opinion publique nationale et internationale les fondements même du Canada des usurpateurs.
La chronique illustre indirectement l'inconscience des Québécois francophones qui méprisent les Canadiens français des autres provinces. Et ceux de l'intérieur du Québec. Autrement dit, ils méprisent leur propre peuple. Me Néron est clair  :  

Les mots « Canada et Canadiens » font partie de notre patrimoine, de notre héritage collectif. Ils sont sacrés, inaliénables, imprescriptibles.
Un correspondant m'envoie un message (extrait ci-dessous) qui relève un cas de mépris qui ne fait que nous diminuer collectivement :
Regardez-vous l'émission "Cette année-là" ? avec Marc Labrèche à Télé-Québec ? Ce samedi ils ont parlé du livre d'Alexandre Soublière, du retour au vocable canadiens-français et, comme il fallait s'y attendre, une totale incompréhension et une critique de la superficie des choses. 2 choses à dire : le dénigrement, le blocage atteint maintenant les émissions de variétés, pas juste les experts. On insiste fortement, plus que la normale, pour éteindre ce feu rapidement. Ma seconde observation est mon étonnement : j'en ai probablement raté plusieurs bouts mais il me semble que le débat (ou son embryon) autour de cette idée de revenir aux Canadiens-Français, cela se déroule très vite. On en parle chaque jour, bien que ce soit toujours négativement.
Ce mépris doit cesser. Il est le produit de ce que je suis tenté d'appeler le chauvinisme québécois : une condescendance née de l'isolationnisme de la québécitude. La prétention à un destin séparé. Le rejet de l'intérêt objectif qu'il y a pour notre survie de s'unir avec tous ceux qui peuvent contester la suprématie des élites anglo-saxonnes sur le Canada. Il faut s'unir avec tous ceux qui, comme nous au Québec, souffrent du vol de leur identité et de l'absence de reconnaissance politique; il faut s'unir avec toutes les victimes des efforts ininterrompus des élites anglo-saxonnes pour nous faire disparaître. Cela pourrait être un beau combat pour le Bloc québécois qui se cherche une raison d'être.

2 commentaires:

Pierre Bourassa a dit...

Quel débat! Çà me fait penser à l'extrait de Fumanchu de Charlebois:

''Le cosmonaute s'est réveillé
En plein milieu de la voie ferrée
Comme ça en pleine réalité
Son père l'a renvoyé se coucher
Rêver rêver rêver rêver ''

Puis je me retrouve à l'ONU qui annonce au monde entier que le pays le Canada correspond dorénavant à ce qui s'appelait jadis ''la province de Québec'',et que les neuf autres provinces se sont elles-mêmes choisit un nouveau nom pour redéfinir leur identité. Ouch! Non mais c'est hallucinant tout autant que passionnant.
Ne serait-ce pas là l'exemple parfait de ce que l'on appelle un accommodement raisonnable? Mais pour revenir sur terre, souvenons-nous que c’est à partir des armes qu’est née de force cette confédération.

Pierre Bourassa

Frère Ignace, T.O.F. a dit...

Bonjour M. Verrier,

Je découvre actuellement votre blogue, bravo. Je vous suis sur toute la ligne concernant le vocable Canadien-français. Il est indéniable qu'il y a une rupture dans notre identité - celle-ci c'est opéré pendant la Révolution Tranquille. Chapais écrivait justement : « Qu'est-ce qu'un Canadien français qui n'est pas catholique ? C'est quelque chose de monstrueux, comme quelqu'un qui n'aime pas sa mère ». En effet, c'est ce rapport intime avec la Religion qui a été abolit. Celui-ci nous donnait un caractère particulier, en tant que nation.