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mercredi 20 novembre 2019

La "québécitude", coup de grâce à la nation ?


Peut-on dire que la "québécitude", bien plus une doctrine d'État que celle d'une nation, est un nationalisme post-moderne qui s'était déjà imposé avant que Justin Trudeau déclare le Canada premier pays post-national ? 
La doctrine de la nation québécoise (aussi appelée "québécitude") ne cherche-t-elle pas à effacer dans la conscience des Canadiens-français le sentiment d'injustice et d'inégalité qui caractérise l'existence de deux nations de statut inégal au sein même du Québec ? 
A-t-on voulu éteindre la conscience d'une nation luttant pour sa survivance pour en favoriser une autre luttant pour la domination politique totale ? 
C'est ce que nous pouvons vérifier dans l'argumentaire péquiste et de Québec solidaire ces jours-ci, à l'instar de l'argumentaire de toute la mouvance nationaliste de la québécitude, où la promotion des intérêts nationaux est remplacée par une indépendance pour... l'environnement, le climat, le féminisme, les droits des minorités, contre le pétrole sale, etc. 
La parodie de l'indépendantisme est à son comble ! 
L'indépendantisme a muté. Il est devenue un projet de gouvernement dit "progressiste", axé sur la rivalité économique, comme en Alberta ! Il a quitté le terrain de la lutte nationale proprement dite. 
L'indépendance a déserté le terrain de la reconnaissance de la nation canadienne-française, de sa promotion, de sa dignité et de sa prospérité. Avec le post-nationalisme de la québécitude, les raisons de notre combat pour renverser le verdict d'une assimilation lente et de notre disparition tendancielle sont disparues. Les raisons existentielles font place à des raisons conjoncturelles, dépourvues de toute signification nationale.

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