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jeudi 26 mars 2020

Barberis-Gervais sur ce que Parizeau aurait du dire le soir du 15 octobre

Ce que Jacques Parizeau aurait dû dire le soir du référendum de 1995
Les débuts de l'étapisme: la carte de rappel du Parti québécois aux élections de 1973. Marcelle avec Pascal...il y a longtemps.
Le début de l'étapisme en 1973: carte de rappel avant le vote du 29 octobre 1973: résultats: 102 libéraux de Robert Bourassa élus; 6 péquistes élus; après 24% en 1970, 30% du vote pour le PQ. L'étapisme a contribué à faire prendre le pouvoir. Pas à réaliser l'indépendance. Le soir du 30 octobre 1995, si on dit que Jacques Parizeau ne s'est pas comporté en homme d'Etat, c'est parce qu'il n'a pas été capable de tirer les conséquences du "référendum volé" (Robin Philpot) par "l'argent et des votes ethniques". L'argent: la loi québécoise sur les référendums limitant les dépenses de chaque camp n'a pas été respectée par les fédéraux: par exemple, Love-In, Option Canada. Et les votes ethniques, invention des fédéralistes. "Des votes ethniques" a dit Parizeau: la conférence de presse conjointe des leaders des communautés juives, grecques et italiennes invitant à voter NON, c'est ça "des votes ethniques" dénoncés par Jacques Parizeau; des milliers d'immigrants naturalisés à la va vite qui venaient de prêter serment à la Reine d'Angleterre à qui on a dit de voter NON...et qui ont obéi. 
Il fallait contester la courte victoire du NON et créer une commission nationale d'enquête qui aurait abouti à la conclusion: le référendum a été volé: les fédéraux sont des tricheurs. Et en tirer les conséquences politiques avec un Jacques Parizeau resté premier ministre. Mais épuisé par la lutte qu'il a dû mener pour limiter l'extension du partenariat proposé par Bouchard-Dumont et un peu humilié par la popularité de Lucien Bouchard qu'il a été obligé d'utiliser, Jacques Parizeau, ayant été l'homme d'Etat par excellence pendant toutes ces années, a lancé la serviette ayant préparé sa sortie d'avance. l aurait dû continuer le combat. 
Si René Lévesque me lit là où il est (s'il est quelque part et sous une forme quelconque), il dira: "Maudit Barberis qui fait encore le gérant d'estrade." Je lui réponds: Monsieur Lévesque, il y a des causes précises pour expliquer la situation actuelle précaire du mouvement indépendantiste et ce n'est pas jouer au gérant d'estrade quand on a été militant depuis 1968 de chercher à comprendre et à essayer d'imaginer autre chose pour orienter le présent et l'avenir.
François Chartier écrit: Une précieuse pièce à conviction!

1 commentaire:

robert barberis a dit...

le référendum a eu lieu le 30 octobre 1995 RBG