Votre idée de déclarer l'anglais langue nationale minoritaire et d'insérer un signe identifiant les anglophones sur le drapeau du Québec vous a placé dans l'embarras. Le Devoir et La Presse n'ont pas manqué l'occasion de vous embêter en citant votre livre: Je me souviens...de rien. Une belle leçon politique pour l'amateur que vous êtes.
Le problème est votre point de départ: intégrer la minorité anglophone à notre démarche vers l'indépendance en essayant de lui montrer que comme l'indépendance améliorera la situation économique du Québec, les anglophones en profiteront comme tout le monde. C'est pas bête comme idée et c'est vrai et vous ajoutez que les anglophones seront respectés dans un Québec indépendant.
Malheureusement, les anglophones du Québec sont des citoyens canadiens qui souhaitent le statu quo. Ils ont leur pays le Canada et n'en veulent pas un autre. Alors ils votent NON aux référendums et élisent 25 députés du PLQ et une trentaine de députés du Parti libéral du Canada. Ils ne voteront jamais pour le Bloc québécois ou pour le Parti québécois...même avec Guy Nantel comme chef.
Alors oubliez ça, l'anglais langue nationale minoritaire et un signe sur le drapeau du Québec. Vous n'obtiendrez l'adhésion d'aucun anglophone et vous deviendrez antipathique aux francophones.
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