À l’approche de Noël et de la nouvelle année, on dirait que tout s’apaise. On dirait qu’on est porté à vouloir que tout s’apaise pour entrer en communion plus intime avec notre existence
personnelle et collective. La durée des jours les plus courts nous y incite et le temps froid nous invite à chauffer notre intérieur. En même temps, le soleil qui ne point que de courtes heures nous attire dehors, même par froids craquants, pour qu’on profite de ses évanescents rayons obliques.
Au cours d’une belle randonnée dominicale, aujourd’hui même, en compagnie de ma compagne de tous les jours, qui a aussi la faculté de prendre d’autres dimensions, j’ai remarqué plus qu’à d’autres occasions ces inscriptions soigneusement réalisées sur des tranches ligneuses. Je ne m’y attendais pas. Je pris quelques photos, et elle en a pris aussi, se prêtant à mon jeu. Il fallait saisir l’occasion avant que l’astre du jour ne s’efface devant les ténèbres d’hiver. Ce n’était pas encore entre chien et loup, mais on s’en approchait. C’était donc le moment propice. Il fallait le saisir pour se faire les témoins d’une occupation du territoire si simplement poétique, qui est la nôtre, qui est le nôtre.
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