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lundi 2 janvier 2023

La réalité socio-historique des Canadiens-Français a été mise à l'écart par le PQ

L'histoire du Canada depuis 1867 est l'histoire de la tension entre deux fédéralismes. Le Canada sera-t-il une fédération de provinces égales ou une fédération de nations égales ? Les documents de l'époque en témoignent, la Confédération n'avait pas tranchée la question. Elle devait donc ressurgir dans le temps et culminer occasionnellement sous la forme de crises aiguës.
Après avoir retracé l'évolution des opinions autorisées sur la nature de la Confédération pendant cent ans, le père Richard Arès voulait conclure : La Confédération, est-elle un pacte bi-national ou une loi ?


La réponse politique viendra au Québec sous la forme de deux réponses fort différentes, voire opposées.

Pour Daniel Johnson, en continuité avec la tradition canadienne-française retracée par Richard Arès, la réforme constitutionnelle à venir devait reconnaître l'existence de deux nations principales au Canada et leur associer des droits et des pouvoirs conséquents.
Inversement, le Parti québécois prenait le parti contraire. En 1981, en organisant les négociations constitutionnelles sur la base d'un front commun des provinces, le PQ tranchait le long débat historique en faveur d'un fédéralisme ne comptant que des provinces égales, avec plus de pouvoirs, au sacrifice de la dualité inscrite en filigrane dans le pacte confédéral. C'est là un élément clé de la répression politique graduelle de la nation canadienne-française, qui n'est pas le fait d'un "mystérieux progrès", mais le fait d'orientations libérales et cosmopolites délibérées de ne plus la défendre.

Le PQ a contribué à faire du Canada une réalité claire de dix provinces, n'ayant plus que la langue française (ou anglaise) pour distinguer ce qui avait été deux nations. Depuis lors, le nationalisme civique du Québec ne se distingue du reste du Canada que par une majorité francophone provinciale. La plénitude nationale, portée par la réalité socio-historique des Canadiens-Français a été mise au rancart. Le prétexte du modernisme est la raison du mondialisme libéral. Toute nation socio-historique, est devenue suspecte en Occident. Il faut faire disparaître ces anachronismes culturels organisés, il faut faire disparaître la cohésion sociologique pour la remplacer par le culte de l'individu "libre" livré au marché.



1 commentaire:

François Champoux a dit...

Oui, c'est difficile de s'aimer: l'amour, c'est beaucoup d'ouvrage. Il faut effectivement commencer par se parler, se respecter et se comprendre pour finalement arriver à s'organiser une paix durable et profitable pour toutes et tous. Mais quand cela ne se fait pas, que les femmes et les hommes n'arrivent pas à se comprendre et à se respecter, les femmes et les hommes n'arrivent pas à vivre en paix et la prospérité (fausse) ne se vit que pour une minorité. C'est alors la pauvreté généralisée. C'est l'histoire de l'humanité.