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Le péquisme, une colossale imposture !

Patriotes, il est temps de rassembler ses esprits Le retour à notre identité originale est une condition de notre salut. C'est la seule ...

dimanche 13 octobre 2024

Le péquisme, une colossale imposture !

Patriotes, il est temps de rassembler ses esprits

Le retour à notre identité originale est une condition de notre salut. C'est la seule façon de vaincre l'effacement que nous prépare le mondialisme anglo-saxon. Le péquisme se solde par un échec lamentable, une colossale imposture qu'il faut repomper toutes les décennies. C'est un recul sans précédent de la nation ethnique prise dans le sens d'une communauté humaine possédant des traits socio-historiques et culturels qui lui sont propres. A-t-elle le droit à l'existence ?
NON ! C'est la réponse brutale et contre-patriotique que nous assène le PQ depuis cinquante ans.


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Les peuples autochtones ont droit à leur ethnicité. Elle est reconnue au sein d'un Canada qui se dit pourtant post-national... Notons l'incohérence pour un pays qui se croit sérieux... C'est une gravissime incohérence qui n'est jamais relevée par les médias.

Les Juifs ont droit à leur ethnicité. De même, tous les peuples faisant partie de fédérations construites sur les nations ont droit à leur ethnicité reconnue. L'étendue de leurs prérogatives est naturellement matière à débats, comme du reste dans le cas des autochtones du Canada, dont les contours du statut et de l'autonomie est sujette a de nombreux contentieux. Comme ailleurs, mais ils existent !
La reconnaissance des réalités ethniques et leur conséquente traduction politique est assez répandue. La Chine reconnaît les Ouïghours comme une minorité nationale parmi de nombreuses autres (1), la Fédération de Russie se décline selon des critères d'appartenance nationale. La Suisse est une fédération de nations ethniques, ce qui n'en fait pas un pays ethniciste. L'Allemagne est une fédération de Landers. Quant à lui, le Canada s'est fait un peu tirer la manche pour reconnaître le statut des nations indigènes autochtones, pour le faire il a dérogé à sa propre profession de foi. Le fédéralisme canadien se veut administratif : fondé sur un partage des pouvoirs entre les provinces et le gouvernement central.

À la différence des Autochtones, les Canadiens-Français n'ont pas eu d'appuis internationaux... sauf de Gaulle, avec son coup de gueule sans lendemain. Mentionnons toutefois l'Acte de Québec et le rapport Durham, deux cas où le colonisateur reconnaît notre existence nationale sans reconnaître ses droits. Mais cette existence, évidente pour le colonisateur à ces moments, n'a jamais eu grâce aux yeux du Parti québécois. Son oeuvre a été de nous faire renoncer à notre identité. Le référendum a en a été la pièce maîtresse. Sous un argumentaire fallacieux qui en appelait à des concepts comme la modernité, le PQ a rebaptisé les Canadians du Québec en Québécois anglophones pour qu'ils puissent exercer leur vote et bloquer indéfiniment les droits nationaux des Canadiens-Français. Qu'on continue dans ce sens après cinquante ans cette année, est simplement la poursuite de la mise à mort d'un peuple. Par-dessus le marché, l'indécence est sans limite, on accuse le peuple de s'être dit non à lui-même. En réalité, il a été noyé dans un concept national taillé pour l'effacer.

Les péquistes ont grandement besoin d'une réflexion approfondie sur leur position intenable, peut-être même, qui sait, d'une thérapie collective.

Citation :

La vision très sombre – voire «funéraire» pour reprendre
la juste expression de Marcel Martel (2000) – qu’avait René
Lévesque du destin des minorités francophones hors Québec a
quelques fois été évoquée dans la recherche consacrée à l’éclatement du Canada français. Dans la présente note de recherche,
j’aimerais expliciter davantage cette vision pour le moins crépusculaire de la francophonie hors Québec. (2)

Éric Bédard

On se souviendra que René Lévesque s'était engagé dans une critique pratiquement hystérique de la cohésion nationale des Canadiens-Français, une semaine après que Johnson mette de l'avant ses positions constitutionnelles pour un Canada à deux. Pour le faire, il avait dû se tenir debout à dix contre un, à la Conférence constitutionnelle du 5 février 1968. (3)


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1- Le Bloc québécois est connu pour faire du zèle en faveur des Ouïgours à Ottawa et sur la scène mondiale. En ont-ils besoin..? Le financement américain dont ils profitent fait certainement quelques heureux. Les Ouïghours sont les chouchous du Bloc, mais pas les Canadiens-Français tenus pour acquis dans le grand échiquier de McKinder et de Zbigniew Brzezinski. Le Bloc est pris dans sa défense d'un nationalisme ethnique sélectif.
2- En lisant cette note d'Éric Bédard, dont on connaît la neutralité d'historien, on comprendra, exemples et citations à l'appui, le rôle actif qu'a joué Lévesque pour priver le Canada français de son existence politique. Ch. 12, p.377 et suiv. René Lévesque et la fin du Canada français dans - Retour sur les États généraux du Canada français. Continuités et ruptures d'un projet national, Joseph-Yvon Thériault et Jean-François Laniel
3- La réponse de Lévesque à Johnson : https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2777161
et La Fédération des Canadiens-Français sur le même sujet : https://canadiens-francais.com/pour-un-federalisme-des-nations-au-canada/

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