Quelle différence y a-t-il entre la CAQ et le PQ ?

La CAQ a les mêmes membres que le PQ. Mais elle est soulagée de l'embarrassante obligation de faire ""queuque chose"" pour la "chouveraineté". Comme le PQ n'a jamais su quoi faire de cohérent pour la souveraineté (tous chefs et mandats confondus)(1), François Legault a pris une bonne décision politicienne. En faisant un pas de coté il s'est libéré d'un défi pour lequel il n'avait ni les épaules ni l'estomac, sans même parler de la volonté. Avec une petite ambition provinciale, il est dans son élément. Il est libre de manoeuvrer pour servir sa propre ré-élection en donnant à boire et à manger à ceux qui apprécient ses mises en scène. Aux premières loges, Mathieu Bock-Coté ne voit que du feu et applaudit comme un gamin au cirque. Après la loi 21, coup double (ou coup fourré ?), la réforme du cours Éthique et culture religieuse (ECR) s'en vient. Je vous garantis qu'elle sera de la même eau que la loi 21 : Fumisterie 2.0 

L'enlèvement du crucifix par François Legault, un crime maçonnique contre notre histoire,
comparable à la laïcisation de la Russie par les judéo-bolchéviques. Le retour de flamme s'est produit en Russie, il se produira ici aussi. Notre histoire ne saurait s'éteindre. 

Ceux qui me lisent se souviendront que dès les premiers jours j'avais dénoncé la loi 21 comme une simple opération de COM. Et tout cela se confirme parfaitement aujourd'hui. Les musulmans y trouvent une occasion de se mobiliser et de redoubler d'ardeur à peu de frais, alors que rien, absolument rien dans la loi n'endigue leur étalement grandissant. N'était-ce pourtant pas justement la volonté populaire ? Quant aux Québécois, trop heureux de se glisser sous le tapis pour le bien d'une humanité souffrante, ils paient le prix fort en laissant un État du Québec libre, oui, un Québec plus libre que jamais à prendre un jour ou l'autre par le premier groupe bien organisé prêt à monter au créneau. Les Québécois se sont bien appliqués à nettoyer les traces de leur passage. Disparaître sans laisser de traces, voilà le toilettage qu'est en train de compléter François Legault, l'auto-épuration ethnique de l'appareil étatique, pour le rendre facilement saisissable par n'importe quelle entité, puisque cet État aura renoncé à son identité. Tout cela serait impossible sans l'appui des nationalistes collabos de gauche qui n'ont à la bouche que "notre État national". Oui, un État national qui fera place nette, ne laissant même pas un crucifix sur un mur en mémoire de Jacques Cartier ou de Paul Chomedey de Maisonneuve. Notre histoire n'est plus une épopée, c'est une saloperie, une déchéance tombée sans combattre sous la dictature mondialiste, à laquelle aucun parlementaire n'osât s'opposer. D'ailleurs, n'ont-ils pas commencé par prêter serment à un souverain étranger? En quoi sont-ils donc honorables?  Ils sont les gardiens de la couronne. Par mégarde, si on y laissait traîner un crucifix, le premier parlementaire assermenté l'arracherait violemment. Il sait à quelle soumission il doit son salaire.  Il n'y a pas de serment qui soit sans conséquence. Laisser là un crucifix ferait souffrir un grand malaise à la franc-maçonnerie + le judaïsme + l'islam. Voyons donc, on est plus ouvert et perforé par les autres que ça, nous autres ! Mais qui qui pourrait donc croire que le catholicisme a une place particulière au Québec ? Une place différente de celle du judaïsme, de l'islam, du bouddhisme ? Qui oserait penser que défendre une place très singulière pour le catholicisme, vu notre histoire, n'indisposerait pas la pureté laïcarde maçonnique d'une Djemilla Benhabib ? La laïcité a la chance de pouvoir compter sur de nombreux idiots utiles chez nous. Ils nous mènent tranquillement au suicide collectif à grands coups de républicanisme et de laïcité évoluée. Ce n'est pas Martineau, Bock-Coté, Facal qui nous alerteront sur la franc-maçonnerie, ça fait partie de l'angle mort de leurs milliers d'analyses. Chez ces gens-là, qui n'existent que par un conformisme obligé, on préfère ne pas s'intéresser à la franc-maçonnerie - c'est quoi ça ? - pour ne pas admettre qu'elle est d'abord férocement anti-catholique avant d'être anti-islam. 

Suivez mon regard. La révision du cours ECR qui s'en vient sera une deuxième opération de COM. Un petit tour de magie pour enfants d'écoles. On se crêpera le chignon en public pour des virgules, mais jamais, ô grand jamais on ne renoncera à préparer les jeunes esprits au mondialisme, on les éloignera pédagogiquement et minutieusement de tout patriotisme. Ce qui est pourtant un enjeu particulièrement décisif de notre époque. Préparez-vous donc à une ré-édition de la loi 21, version.2.0. Certains charlatans continueront d'applaudir la CAQ comme l'instrument d'"un pas vers l'indépendance" et d' "un Québec qui sort du multiculturalisme". Ouaff! Il faut l'oser. Mais il y en a qui osent tout...

Quant aux contestations judiciaires, qui tiennent en émoi tant de naïfs encouragés par la presse, ça fait partie de la game, du jeu des chroniqueurs qui gagnent leur croute à grossir le trait. L'enjeu en cour suprême n'est pas fondamental. Et Legault a déjà promis maintes et maintes fois qu'il ne se battrait pas jusqu'au bout, comme l'ont toujours fait les Lévesque, Bourassa, Parizeau, etc. Dormez tranquille braves gens. Les mêmes tours de piste ne peuvent finir qu'au même paddock. Le problème de la question nationale tient au fait qu'elle est dominée par des assermentés du régime, qui reçoivent une généreuse pension et qui sont objectivement trop redevables au régime pour produire une analyse lucide de la question nationale. Pour employer ce qui est presque une figure de style, ce n'est pas Gilles Duceppe qui fera l'indépendance. 

Rappelez-vous d'une chose, une seule, il n'y a qu'un enjeu à débattre avec le Canada, c'est la question de l'égalité des nations reconnues dès les débats constitutionnels de 1865. Lévesque était le mieux placé pour reprendre la question là où elle avait été laissée. Compte tenu de son engagement depuis 1968, c'était son devoir solennel de le faire en 1980 et en 1981. Il n'a eu ni les culottes ni la ceinture ni les bretelles ni l'entourage pour le faire... à qui le tour ? Je dis le tour car ils font un tour et puis s'en vont, un peu comme Parizeau. Tiens, ça me rappelle maman Fonfon. Trois petits tours et puis s'en vont. 

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1- Ce qu'il faut retenir de l'oeuvre déstabilisatrice de l'agent fédéral naturel qu'était Claude Morin, dont la mauvaise influence continue de nuire depuis des décennies.