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La stratégie machiavélique du fédéral pour mettre en échec la menace des Canadiens-Français : référendum et langues officielles

Le 16 novembre 1974, il y 50 ans, l'accession de la souveraineté par la voie référendaire était adoptée. Disons qu'il y a 50 ans ça...

mercredi 30 juin 2021

Répudier le vol de notre identité et pousser le Canada à se trouver un autre nom

 Notre histoire est une épopée !


À l'occasion de la fête du Canada, ...mais lequel ?





J'en vois déjà plusieurs, incrédules, sourciller à la lecture de ce titre qui peut paraître des plus invraisemblable. Dans ce qui suit, je soutiens toutefois que si l'idée semble à ce point

invraisemblable, ou insolite, c'est peut-être parce qu'on aurait assisté au vol de notre identité dans la passivité, tenant trop vite le détournement du sens des mots comme un fait accompli. Ou encore, ce serait que nos prédécesseurs se sont pliés avec trop de bonne foi à leur annexion identitaire, sûrs que d'investir leur personnalité nationale dans un nouveau Canada les engageait sur la voie d'un compromis politique honorable, entre vainqueurs et vaincus de jadis. C’étaient les grands consentements du temps de l’Union et de la Confédération. Les gagnants de la petite loterie de l’Indirect rule (1) étaient aux manettes. 



Drapeau traditionnel des Canadiens-Français


On s'est fait voler notre nom !

Combien de fois ai-je lu sous la plume de souverainistes dépités qu'on s'était fait voler notre nom. L'idée étant toujours exprimée comme une fatalité contre laquelle nous serions totalement impuissants, contre laquelle rien ne pouvait être tenté, comme s'il n'existait aucun recours contre le vol ? 

Un vol ? Si l'on peut facilement admettre que le castor (2) et la feuille d'érable ne sont pas des exclusivités, ce n'est pas le cas de l’Ô Canada (3) et du nom Canada (4) lui-même. Ces deux derniers ayant clairement fait l'objet d'une appropriation identitaire et culturelle par le Canada anglais, sont correctement associés à l’idée d’un vol, d’où l’expression devenue coutumière. Et elle apparaît justifiée quand on pense que cette appropriation n'a été réalisable que dans le cadre d’une inégalité de puissance; autrement dit par la domination britannique sur les institutions politiques issues de la Conquête et l'abus de confiance des Canadiens-Français(5).  

Je révise mentalement mes connaissances. Je cherche à situer dans le temps une forme ou une autre de remise en question du détournement des assises de la symbolique de notre peuple. Je ne trouve rien, sinon le commentaire de Joseph-François Perreault à l’occasion des débats parlementaires de 1865 sur la Confédération : « Notre identité de Canadiens-Français nous la perdrons » (5). Il y eut certainement d’autres oppositions au fil du temps, mais elles ne sont pas célèbres ou je ne les connais pas. 

Traduttore, traditore !

Je m'étonne que l'on n'ait pas protesté avec force contre les tentatives de traduire l’Ô Canada en anglais. L'hymne était impossible à traduire pour servir aux fins du Canada anglais sans en trafiquer le sens, puisqu’il décrit exclusivement les Canadiens-Français, leur personnalité nationale et leur épopée historique. Le célèbre adage italien « traduttore, traditore » (traducteur, traître) s’est trouvé ici une parfaite illustration. 


Plus récemment. 
Je m'étonne encore de l'absence de toute contestation de l’appropriation du mot Canada, elle aurait dû surgir de façon toute naturelle de certains milieux. Prenons le cas de la montée du nouveau nationalisme au Québec. Elle débute en parallèle avec la Révolution tranquille, une époque d'effervescence indépendantiste plus ou moins claire et affirmée (6). Avec le recul du temps, on voit qu'il s'agissait d'une séparation surjouée, limitée dans son amplitude, puisque les revendications n'allèrent jamais jusqu'à formuler l'idée de contester à Ottawa le monopole de manipuler notre identité de Canadiens à ses propres fins. 

Trudeau, néonationalistes et Canadiens-Français

Et pour cause, le mouvement néonationaliste des années 1960-70 et des décennies suivantes, avec ses douteuses rigidités doctrinales, n'était que trop heureux d'abandonner à Ottawa notre identité traditionnelle, trop heureux de déclarer lui-même la mort des Canadiens-Français, trop heureux de déclarer forfait. Tout ce renoncement à un plaidoyer historique de béton pour l'espoir, dérisoire, de former une nouvelle nation avec les anglophones du Québec ! 
C’était une aubaine pour Ottawa qui poursuivra sa nation building. Pierre Elliot Trudeau lui donnera un nouvel essor. Ce dernier, bien débarrassé de la "nuisance" et de l’éventuelle mauvaise conscience qu'aurait pu instiller un Québec des Canadiens-Français demeurés droit dans ses bottes, traitera ces derniers avec mépris.



La carte « gagnante » des néonationalistes

Le néonationalisme, une menace en demi teinte, a plutôt joué la carte « gagnante » d'une séparation effective d'avec les Canadiens-Français hors Québec. Une rupture considérée par plusieurs comme indispensable. On pouvait se passer de ces mous, qui n'avaient pas de territoire et pas d'État. La belle affaire ! Tant d'émoi pour organiser le repli dans une "québécitude" équivoque et sans passé. Et c'est sur la base de ce nouvel idéal politique tout fragile, qu'on pouvait trouver suffisante une identité qui, nouvelle par son nom et ses promesses, prétendait par les apparences nous avoir déjà à moitié libérés d'Ottawa. En pratique, nos péquistes se contentaient de livrer bataille à l'intérieur d’un pays imaginaire et mythique, « un chantier » qui prenait forme dans ce qui demeurait toutefois la pure et dure Province of Quebec, un demi-État semi-colonial, avec lequel on pouvait, croyait-on, réaliser des grands pans de la souveraineté par la puissance de la rhétorique, les atermoiements et les faux-fuyants. Ce qui fut toute une gaffe. Elle se prolongera pendant un demi-siècle.

La quête d'un miraculeux oui référendaire se substitua à une résistance argumentée qui aurait pu prendre à revers le droit fédéral. Elle se substitua à une opposition résolue, notamment dans le champ constitutionnel, un territoire qui restera aussi bien défendu qu'un filet désert. On verra toute l’insignifiance de l’improvisation en novembre 1981, maquillée en scandale anti-Québec : la mise en scène d'une "Nuit des longs couteaux", qui fera longtemps les choux gras de la presse, des commentateurs et des universitaires. 

On a voulu y croire, mais il n'y avait pas et il n'y a jamais eu de champ de bataille de substitution (où l'on pouvait se battre à coups de chiffons...) pour enrayer la nation building canadian. On ne pouvait se satisfaire d'une mièvre pédagogie pour le oui, de slogans qui anticipaient sur des lendemains qui chantent, et de victoire imminente, comme celle que claironnait ce chef d’occasion qui prétendait que nous en étions au dernier droit dans la course à l’indépendance (7). Toute cette mascarade de la brigade « légère », soulignons légère, est devenue parfaitement lisible aujourd’hui; bien évidente par la déconstruction nationale qu’elle nous laisse en héritage. On en voit le résultat dans la tournure prise par la fête nationale, désormais "assainie" de toute forme de revendication nationale, épurée de notre passé désormais livrée à la controverse, voire qualifié de honteux. Ladite fête nationale est devenue une simple illustration de la diversité canadian-post-nationale, dans un contexte provincial. 


Le Canadien-Français, persona non grata à sa propre fête ?

Oui, cette année on a bien rappelé les drapeaux du Québec, négligemment oubliés en 2020. Mais pour ce qui est du contenu, la tendance persiste. La nation canadienne-française (non reconnue au Canada et au Québec) n'est plus la vedette de sa propre fête. L'intégration des autres minorités dans notre récit est présentée comme un devoir d’ouverture. On en a fait une obligation "nationale" envers les autres, un genre de devoir internationaliste, comme le dirait Léon Bernstein, dit Trotsky (8), alors que notre propre avenir reste frappé de beaucoup d'incertitude. 


Champlain à la baie georgienne en 1615

À la Saint-Jean, le black-out sur notre épopée est désormais de rigueur. La fête nationale du Québec n'évoque plus que le Québec qui se souvient de rien. Disparues les représentations de notre passé glorieux, dont l'intrépidité et le courage restent insurpassables chez les Canadiens de la Nouvelle-France, comme l'illustre si bien un Pierre Le Moyne d'Iberville. Ce n'est pas sans raison que tant de livres et de témoignages parlent de notre épopée. Il suffit de s'y plonger pour y retrouver quelques uns des centaines de héros et d'héroïnes qui jalonnent notre prime histoire pour s'en convaincre, en commençant par Jacques Cartier, l'imposant Samuel de Champlain, Madeleine de Verchères, Marie de l'Incarnation, etc. 


Une identité claire quand il s'agissait de
recruter des Canadiens-Français !

Philosophiquement libéral (et trudeauiste), le néonationalisme sera vaincu et achevé sur le plan doctrinal

Déjà en 2018, j'écrivais ces lignes qui rendaient évident le cul-de-sac dans lequel le nationalisme québécois s'était emprisonné. 

« ... d'un mouvement lancé pour que le peuple conquis de 1760 accède à la liberté d'aménager le territoire du Québec à son image, on fera du souverainisme un mouvement pour fonder au Québec un petit Canada. Le souverainisme du Parti québécois sera tenté et il cédera à la tentation d'accorder aux droits individuels une primauté absolue, supérieure et sans égard aux droits collectifs. Il sera enclin à charger ces derniers d'une connotation totalitaire. […]
Dès 1974, le PQ penchera vers les valeurs canadian du multiculturalisme libéral fondé sur la suprématie des droits individuels. Il adoptera la conception d'une "nation" définie par un patriotisme civique purement contractuel, qui résistera dès lors à en appeler au caractère sociologique, culturel et historique de la société qui était, à la base, l'objet même du mouvement de libération. »

La libéralisme domine aujourd'hui la politique, plus multiculturaliste et globaliste que jamais. Nous en subissons tous les effets, y compris pour la fête nationale détournée de son sens; et dans ce dernier cas, une affaire mise en oeuvre par l'État du Québec lui-même, comme je le rappelais dans mon texte précédent. (9)

Ce qui choque de nos jours, c'est que toute référence positive à un passé antérieur à la Révolution tranquille est désormais proscrite. Une rupture dans la transmission de notre histoire nationale s’est produite. Elle s'opère d'au moins trois façons :  

a. la dissolution de la transmission intergénérationnelle par la famille;

b. la propagande scolaire "progressiste" dont le fer de lance est constitué des cours d'Éthique et de culture religieuse (ECR); et, 

c. la vie sociale, comme dans le cas de la fête nationale, et de façon plus générale tout ce que nous proposent les radios et télévisons d'État où subventionnés par lui. 

Que pouvons-nous faire face à cette combinaison de facteurs qui se conjuguent pour favoriser une amnésie nationale qui s'étend ? (10)

Proposition de groupements Woke pour un nouveau drapeau des
États-Unis inclusifs / non blanc. 
Au train où vont les choses, le Canada 
pourrait l'adopter sans 
modification. 


Ce monde indifférencié de demain, représenté par le drapeau ci-dessus, dominé par une classe occulte d'apatrides non imputables, se profile derrière une alliance formée de voyous désoeuvrés, manipulés par des voyous oligarchiques Il nous faut compenser par la mise en valeur dans notre vie culturelle des figures inspirantes de notre patrimoine national : d'Iberville, Marie de l'Incarnation, etc (10). Ces figures emblématiques restent cependant insuffisantes.

Ottawa, rends-nous notre nom !

Pour retrouver le fil de notre épopée nationale, il faut faire plus. Il faudrait viser plus haut, comme se coaliser autour de l'idée que l'appropriation successive de nos symboles et de notre identité est une conséquence de la Conquête, sans être une réalité irrémédiable. 


A-t-on encore le droit de réclamer une représentation
nationale conséquente et dûment identifiée ?

Nous ne devons pas consentir au vol de notre identité. Il faut introduire ce débat dans l'opinion publique, il équivaut à remettre notre histoire nationale intégrale dans l'actualité pour en faire de nouveau un enjeu. Ce serait riposter aux cours d'ÉCR par le bon bout du bâton, en leur substituant une vision des choses plus enracinée dans notre terroir. Une vision qui cesserait de mépriser la nation des fondateurs, des évangélisateurs-civilisateurs et des bâtisseurs, pour leur rendre le respect et l’honneur qui leur revient. Ce serait de rendre impossible aux "wokes" et à leurs commanditaires de passer à la trappe la nation française d’Amérique. 

En refusant le vol de notre identité et en défendant le droit et le devoir d’un peuple à se perpétuer dans son être, l'espoir d'une existence nationale qui a le potentiel de prospérer peut renaître. Je dis donc que le succès de la défense de nos marques nationales pourrait faire paraître moins loufoque l'idée que le Canada anglais se mette à la recherche d'un autre nom. Il faut lui retourner le malaise existentiel et la mauvaise conscience qu'il cherche à imprimer chez les nôtres, comme s’il fallait perpétuellement nous comporter en conquis. 

Je sais, cette revendication n'est pas prête de se réaliser; lucides, mes lecteurs le savent aussi. Mais l’important n'est pas là à ce stade-ci. L'important c'est de prendre des orientations qui nous permettent de nous manifester davantage à l'offensive, et surtout, de mettre de l’avant des idées durables, par opposition aux thèses éphémères et a-historiques mis à la mode par le néonationalisme québécois des années 1960, dont l’échec historique est désormais patent. 



Drapeau de Vincennes, Indiana, 18 000 habitants, 
fondée en 1732
https://www.jcveilleux.com/fr/-vincennes-sieur-de-roy-pierre-
georges-le-sieur-de-vincennes-fondateur-de-l-indiana-et-sa-famille


Armoiries de la Ville de Sainte-Foy, site d'une
victoire des Canadiens à la fin de la guerre
de Conquête






NOTES : 



1- Indirect Rule : « Une fois les territoires conquis et pacifiés, il était parfois difficile de déployer sur place une administration coloniale d'occupation suffisante.

Les territoires sous le régime de l'indirect rule étaient alors gérés par des chefs indigènes au profit de la nation coloniale. Ces chefs traditionnels lui garantissaient en général des avantages commerciaux (monopoles de commerce et concessions) et versaient l'impôt, en échange de quoi la puissance coloniale garantissait militairement leur pouvoir. Les administrations locales étaient souvent directement intégrées à l'administration coloniale britannique. » Wikipedia

Pour poursuivre la réflexion :

A-t-on encore le droit d'aimer sa patrie ? https://gilles-verrier.blogspot.com/2019/10/a-t-on-encore-le-droit-daimer-sa-patrie.html

2- « Le castor a été choisi comme symbole de la Compagnie de la Baie d’Hudson il y a plusieurs siècles. Il devient en 1834 l’emblème de la Société Saint-Jean-Baptiste, association patriotique canadienne-française, et son image est utilisée par d’autres groupes. On voit ce rongeur infatigable sur les pièces de monnaie de cinq cents ainsi que sur les armoiries de la Saskatchewan et de l’Alberta et sur celles de certaines villes comme Montréal et Toronto. »

3- Ô Canada - rédigé et composé à l'occasion d'un congrès des Canadiens-Français d'Amérique, organisé par la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec en 1880. Sur le même sujet : https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/07/le-quebecois-et-le-consentement.html

4- Le nom Canada figure sur toutes les cartes de la Nouvelle-France et dans les textes. En 1759, l'Armada britannique partait à la conquête du Canada. En faut-il plus ? Quant aux autochtones de l'époque ou d'aujourd'hui, ils n'ont jamais revendiqués d'identité canadienne ancestrale. De ce coté, l'appellation est libre de droits.

5- On peut se référer aux articles de Me Christian Néron sur les promesses faites aux Canadiens-Français du Québec lors des débats parlementaires de 1865 sur la Confédération. La plupart sur le site Vigile. 

6. Indépendance, souveraineté-association, souveraineté association sans trait d'union, puis l'indépendance qu'on nous ramène. N'importe quoi. Inutile de chercher à saisir succinctement le sens du "projet", une chatte n'y retrouverait pas ses petits. 

7. V. Dossier Bernard Landry - Ce n'est qu'une fois que l'on réunit tous les éléments que les virages nous donnent le tournis. 

8. Pour Marx, les prolétaires n'ont pas de patrie. Ce qui n'est pas faux au regard du capital. En pratique, les prolétaires sont historiquement les fils et les filles de leur terre, et souvent les premiers à se réclamer d'une patrie charnelle. Aujourd'hui on ne sait plus, ni pour les prolétaires (en décroissance), ni pour la patrie. Revenant à Trotsky, Juif comme Marx, l'internationalisme - on dirait aujourd'hui le mondialisme - passait avant le nationalisme. Staline, qui était géorgien, fera passer le nationalisme avant l'internationalisme. Sans suivre son modèle, la Russie non communiste ne le désavoue pas en célébrant chaque année la Grande guerre patriotique. Ceci dit sous réserve de toute autre considération. 

9. https://gilles-verrier.blogspot.com/2021/06/saint-jean-baptiste-2021.html

10. Quelques oeuvres ont parues récemment dans le registre d'un patriotisme bien compris. Dans l'ordre chronologique, D'Iberviile, contre vents et marées (Magali Favre);  Marie de l'Incarnation, le luxe de sainteté (Carl Bergeron); Le Chevalier des mers, aux Éditions de la vérité (Abbé Ferland). 

2 commentaires:

Gilles Verrier a dit...

Dans un texte sur le Journal de Montréal, publié le 26 juin, Mathieu Bock-Coté titre : Le peuple québécois peut mourir. Quelle fausseté par imprécision dans les termes ! Le peuple québécois est statutairement composé d'anglophones et de francophones, il ne peut pas mourir. Le seul peuple en danger est le peuple canadien-français.

Maxime B a dit...

Bock-Côté a connu une grande semaine de la Saint-Jean comme si il s'était donné comme mission d’illustrer parfaitement votre propos. D’abord il a offert un billet sur son blogue qui dénonçait la dénationalisation du nationalisme comme si la "nation québécoise" n'était pas elle-même une dénationalisation vielle de presque 60 ans. Retourner 20 ans en arrière n'y changera pas grand chose. Ensuite il nous a offert une série d'entrevues avec de jeunes souverainistes qui souhaitent tous l'indépendance pour combattre les changements climatiques et renforcer les programmes sociaux (la nation quossé ça?) et il a terminé avec un article lamentant le vol identitaire, mais qui conclut en disant que le mal est déjà fait et que nous n'avons d'autre choix que de tripler la mise sur notre misérable québécitude. Évidemment la conclusion était écrite d'avance, comme tant de défenseurs du péquo-souverainisme institutionnel, il n'a pas la moindre intention de remettre en question l'idéologie à laquelle il a consacré toute sa vie adulte même si elle conduit droit dans le mur. Il faut simplement répéter les même erreurs avec plus d'entrain!

Petite correction: le véritable nom de Trotsky était Lev Bronstein, et non Bernstein.