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samedi 28 août 2021

La COVID, l'opposition des petits partis et les élections fédérales

[m-à-j le 29-08-21 - 22:58]

On peut estimer qu’il y a au Québec plus ou moins 250 000 personnes qui se méfient des politiques gouvernementales en matière de COVID ou qui leur sont entièrement opposées. C’est mon estimation, mais je n’ai pas de problème si vous la trouvez à côté de la plaque. De ce nombre, il y a probablement un noyau de 50 000 personnes déterminées qui ne lâcheront rien. Cette mouvance bien informée qui brave le discours officiel est représentée par deux partis fédéralistes, le Parti populaire du Canada, qui voit le Canada comme un pays unitaire, et le parti conservateur du Québec avec Éric Duhaime.

Le parti patriote, dont la candidature du chef Carl Brochu est maintenant officielle, recueille présentement des signatures pour en valider un deuxième. Mais en dernière heure, nous apprenons que le candidat indépendant Sylvain Marcoux, nationaliste et anti-globaliste, fera campagne dans son comté de Drummond, en opposition aux politiques sanitaires des gouvernements. Il ne faut pas laisser Maxime Bernier et Éric Duhaime former à eux seuls le camp de l’opposition à la Covid. Nous prétendons que les forces anti-mondialistes authentiques sont celles qui sont aussi engagées du coté des nations naturelles et historiques, comme, en partant, la nation canadienne-française.

L’opposition aux politiques sanitaires globalistes s’est cristallisée au sein d’un noyau de personnes informées et motivées. À mesure que le temps passe, elle a toutes les chances de grossir ses rangs. Il ne faudrait pas laisser toute la place à ceux qui en profitent pour mettre le drapeau du Québec à l’envers ! Un message bien malhabile dans le contexte objectif où se débattent les Canadiens-Français dans leur foyer national du Québec. Ni, d'ailleurs, toute la place à ceux qui nient l'existence d'une question nationale au Canada. 

Il me semble de plus en plus clair que les éléments nationalistes sortis déçus des partis souverainistes devenus très conformistes comme le PQ et le BQ, ne peuvent rester à l’écart du dossier covid. Non seulement parce qu’ils peuvent en tirer des gains politiques mais surtout parce qu'il est dans l’intérêt supérieur de la population de poser les questions que personne d’autres n'osent poser. Il est indispensable que des citoyens courageux se présentent en public et grossissent le camp de ceux qui réclament un examen en profondeur de la politique sanitaire. 

Voici quelques uns des éléments qui méritent d’être questionnés et débattus dans le cadre des élections fédérales, sans pour autant épargner les orientations provinciales sur le même sujet :

Au Québec, la mortalité covid se situe entre 0 et 1 % des mortalités quotidiennes depuis trois mois : juin, juillet et août 2021. Le Québec enregistre en général une mortalité moyenne totale de 185 à 190 personnes par jour, toutes causes de décès confondues. Depuis le début de 2021, la mortalité attribuable à la covid atteint des valeurs fort modestes, et, récemment, elles sont de l’ordre de 0, 1, 2 morts par jour. Ceci ne veut pas dire que le nombre de morts ne pourrait pas remonter mais, toute proportion gardée, nous restons dans des valeurs qui pourraient être comparées à celles d’une grippe en été. 

Or, nos gouvernements n’en démordent pas. Pour Québec et Ottawa, épaulés par des médias fortement partisans, nous serions toujours face à un fléau. Pour maintenir l’inquiétude on s’abstient de présenter les morts de la COVID dans leur relation avec la mortalité générale, ce qui fait paraître la covid bien plus menaçante qu’elle ne l’est en réalité. On continue donc d’accorder à cette cause de mortalité une attention démesurée, que seuls des moyens exceptionnels et apparemment illimités permettent de combattre. Nous sommes témoins d'une mobilisation sans précédent de ressources réunies aujourd’hui, comme jamais dans le passé, pour combattre une seule maladie. Il y a bien pourtant d’autres fléaux, plus meurtriers mêmes, qui fauchent la vie de nos compatriotes ! Les maladies cardio-vasculaires et les cancers font bien plus de victimes que la COVID.

Devant cet état de faits, il est raisonnable de réclamer que les gouvernements et les médias adoptent une attitude plus mesurée envers une situation qui ne peut être qualifié de pandémique, ...pour peu qu’on s’en tienne au sens des mots. Nous souhaitons que le discours médiatique baisse d’un cran, qu’il adopte une approche davantage basée sur l’enquête journalistique, l’esprit critique et l’indépendance des vues.

Selon nous, il serait pressant, dans le cadre d'une approche modérée...

1/ que l’État du Québec prenne l’initiative d’une campagne d’information sur les moyens simples et peu coûteux d’augmenter la résistance du système immunitaire de la population, ceci de concert avec le corps médical. Beaucoup de pays ont fait la promotion de la vitamine D, du zinc et d’autres suppléments alimentaires disponibles en pharmacie. Pourquoi Québec et Ottawa ont-ils négligé jusqu’ici de consacrer ne serait-ce qu’une petite fraction du budget covid à la prévention ?

2/ Le serment d’Hippocrate oblige les médecins à soigner les malades. Les gouvernements devraient les rassurer quant à leur liberté de soigner au meilleur de leur conscience. Dans l’intimité de son cabinet, en relation avec son patient, le médecin doit pouvoir agir et interagir avec liberté pour guérir et sauver des vies. Dans son rapport confidentiel avec le patient, le médecin doit avoir les coudées franches pour exercer son jugement. Il faut lui garantir cette liberté. La pratique de la médecine n'étant pas une science exacte, elle ne devrait pas être corsetée outre mesure par les puissantes corporations professionnelles ou par une pression indirecte de l’État. Allégeons la bureaucratie et laissons à nos médecins la latitude nécessaire pour utiliser en confiance des protocoles de traitements très utiles ailleurs, mais malheureusement interdits ou découragés chez nous pour des raisons obscures, mais qui apparaissent bien plus politiques que médicales. Outre la vaccination, qui dans les circonstances fait office de panacée, pourquoi de si nombreux traitements sont-ils refusés chez-nous ? Pourquoi refuse-t-on de les évaluer ou de leur accorder le moindre crédit ? Il faut regretter que le volet curatif continue de faire l'objet d'un black out de la part des médias et des autorités.

3/ Une bonification de l’offre vaccinale s’impose. Alors que plus de 45 vaccins différents sont autorisés et utilisés dans le monde, il est inadmissible que le Québec en soit réduit à n’offrir que les vaccins les plus controversés, soit les vaccins ARN(m). Le bien public exige que l’offre ne soit pas limitée aux technologies innovantes, qu’on dit prometteuses, mais pour lesquelles nous avons présentement très peu de recul. Une offre honnête devrait répondre à la demande de ceux qui se sentiraient plus rassurés par un vaccin basé sur une technologie vaccinale plus conventionnelle. (1)


https://covid19.trackvaccines.org/vaccines/


4/ Obtenir plus de transparence dans la réalisation des tests PCR - Ce qui est en question, c’est le procédé utilisé et le nombre de réplications. Il est connu que le nombre de réplications des échantillons augmente la possibilité d’un résultat positif. Le nombre des réplications devrait donc être facilement accessible au public, tous les jours, il devrait accompagner l'annonce du nombre de test positifs. Deuxièmement, il faudrait rappeler plus souvent que le test PCR est une méthode de dépistage, ce qui n’est évidemment pas un diagnostique. Un diagnostique n’étant obtenu qu’à la suite d’un examen clinique. Le test PCR devrait donc être recadré dans son rôle d’indicateur et non diagnostique. À cet égard, les autorités devraient adopter une attitude responsable en évitant que la population confonde test positif avec personne malade. Ne pas le faire est un grave manque de rigueur, quasiment une fraude.

En résumé

Les autorités doivent investir dans la prévention et publiciser les moyens connus de renforcer le système immunitaire.

Les protocoles de soins trop centralisés devraient se détendre pour laisser plus de place aux médecins traitants de décider avec leurs patients des options de traitements appropriés dans chacun des cas, basés sur les meilleures pratiques, sans exclure les acquis de l’étranger.

Les limites et les risques de la vaccination ne devraient pas être occultés, en particulier pour le cas problématique des technologies expérimentales. Pour des raisons d’éthique et de prudence raisonnable, la vaccination ne peut être imposée. Elle ne peut pas non plus, par conséquent, conduire à la mise en place d’un passeport vaccinal universel. Il faut dénoncer les mesures disproportionnées et abusives.

Les tests PCR rapportés quotidiennement doivent être présentés de manière rigoureuse.

La contestation des mesures et des politiques sanitaires a droit à sa place dans l'espace public. On ne peut se contenter d'invectiver les gens en les traitant de "complotistes". Les arguments sérieux doivent être discutés à leur juste valeur et trouver leur place dans les médias de masse. Il presse de rétablir le dialogue, et cela ne peut se faire en essayant de faire taire une partie de la population. Les gouvernements doivent donner l'exemple et faire preuve de plus d'ouverture face à une opposition largement extra-parlementaire qui pose de vraies questions. 

Ne pas vouloir le faire pourrait semer les graines d'une criminalisation de la démocratie !

Notes : 
1. La limitation de la liberté des médecins devenus des fonctionnaires; la limitation de l'offre de médicaments; la limitation de l'offre de vaccins; etc. Tout cela commence à faire pas mal de conséquences à la construction d'États devenus omnipotents. Le contrôle sur nos vies ne cesse de se resserrer au motif de mieux servir le bien public !

2. Ajout du 29 août 2021 - Deux autres aspects auraient pu mériter d'être mentionnés. 
a- La rigidité de la stratégie dans la gestion de la pandémie a causé combien de dommages collatéraux ? ( opérations reportées, conséquences économiques, etc. ) 
b- L'influence de firmes de consultations globales comme Mc Kinsey dans la définition en continue de politiques d'un plan qui outrepasse les limites du Canada. Pourquoi cette firme a-t-elle obtenue un contrat sans appel d'offre pour conseiller Québec ? Lien :
https://lesakerfrancophone.fr/jusquou-va-linfluence-de-la-firme-mckinsey-dans-la-promotion-du-vaccin-et-de-la-mise-en-place-du-pass

2 commentaires:

Unknown a dit...

Vous avez connu Bobino&Bobinette ?

Imaginons un instant que Bobinette représente le gouvernement et que Bobino représente l'opposition qui questionne le gouvernement. Ils ne sont pas toujours d'accord mais arrive à s'entendre. Imaginons qu'arrive ce jour ou la pagaille prends et qu'ils en arrive aux coups. Bobino empoigne sa canne et tente de garder Bobinette à distance qui tente constamment de le frapper. Si Bobino était futé il éliminerait Bobinette rapidement en s'occuppant de celui ou celle qui a la main dans son cul.

Et le gouv. et l'opposition sont contrôlés

Il n'y a pas que dans l'appareil gouvernemental qu'on entends parler d'opposition contrôlée, chez les lanceurs d'alertes aussi et ça deviens courrant. Ce qui me fascine c'est combien sont tranquilles ceux qui contrôle les contrôlés et combien ils peuvent ainsi s'occuppé sans souci de la démolition contrôlé de nos nations.

Y a pas plus de pandédémie que de gens qui attaque les marrionnettistes de cette plus grande escroquerie que la terre ait connu. Le test PCR n'est pas concu pour l'utilisation qu'en fait santé publique et son inventeur l'a dénoncé avant sa mort.Pas de faut test pas de cas.

La médication qui a toujours fonctionné deviens défendu de prescription,caché,mal utilisé,soudainement classé vénéneuse. Parce que s'il y avait médication y aurait pas besoin de vaccin.

Un vaccin est créé en quelque mois et les milionnaires s'emplissent les poches. Petit problème, le SrasCov2 n'as jamais été isolé nul part sur cette planète alors à quoi sert ce foutu vaccin?
https://www.mondialisation.ca/le-variant-delta-les-tests-pcr-et-la-dissonance-covid/5659437

Alors si on en est là c'est que les manettes de tout l'appareil étatiques des gouv aux médias est contrôlé par des psychopthes aussi invisibles que le virus et ils n'en ont rien à foutre des contestations en cours. Le rouleau compresseur continuera d'avancé écrasant nos chartes et nos libertés.

La peur réelle réside en celle de la perte d'emplois et de confort. Cette même peur a laissé partir des droits pour plus de sécurités. La peur a rendu si aveugle que lorsqu'on ouvriras le yeux nous aurons tout perdu, nous n'auront plus rien. Nous devons cessé de joué à leur jeux et joué le nôtre. Ils ont déclaré la guerre alors agissons comme tel.

Ce système nous tuent alors on doit le rejeté l'anéantir et en partir un nouveau ou alors il nous ahèvera. Anéantir ce système veut dire arrêté net les marionnettes..,et les marionnettistes. Si nous cessons tous tout en même temps de travaillé ce système s'écroule en un cout laps de temps. Cela ne demande que du courage, pas d'arme, mais nous aurons peut être besoin des deux si nous laissons le rouleau compreseeur avancé !!

Patrick Benoit a dit...

Excellent texte qui traite d'importantes questions qui doivent être considérées. Bravo!!