Pages

Dernière parution

La stratégie machiavélique du fédéral pour mettre en échec la menace des Canadiens-Français : référendum et langues officielles

Le 16 novembre 1974, il y 50 ans, l'accession de la souveraineté par la voie référendaire était adoptée. Disons qu'il y a 50 ans ça...

mardi 28 mars 2023

La reconnaissance de nations ethniques dans les budgets fédéraux

[budget 2021]

« Aucune relation n'est plus importante pour le gouvernement fédéral que celle qu'il entretient avec les peuples autochtones. Le gouvernement fédéral continue de travailler avec les peuples autochtones afin d'établir des relations de nation à nation, Inuits‑Couronne et de gouvernement à gouvernement; une relation fondée sur le respect, les partenariats et la reconnaissance des droits.»

Toujours dans le budget de 2021, le gouvernement fédéral s'engageait à dépenser 2,2 milliards sur cinq ans avec notamment pour objectif de « soutenir la préservation, la restauration et la promotion de la culture et de la langue » ;



[budget 2023]
Avec le budget dévoilé aujourd'hui par Chrysta Freeland, on revient avec des mesures nationalement ciblées : En matière de services sociaux, « L’autre dépense significative va aux Premières Nations et aux Inuits : 4 milliards de dollars » essentiellement pour le logement.

La reconnaissance par Ottawa et par Québec de la Première nation canadienne d'origine européenne, les Canadiens-Français, serait un premier pas pour assurer l'avenir national avec des moyens tangibles. C'est ce que Daniel Johnson réclamait avec sagesse à Ottawa, en 1969 : un Canada à deux superposé à un Canada à dix. La solution Johnson apparaît encore aujourd'hui celle qui pourrait le mieux servir l'intérêt national. Mais est-elle encore réaliste après la rigidité dans laquelle nous tient la québécitude ? En revanche, une indépendance cadenassée par le multiculturalisme et les droits consacrés des anglophones, est-elle vraiment plus réaliste, voire même une solution à notre précarité nationale ?

Aucun commentaire: