Les référendums de 1980 et de 1995 sont fondés sur le même paradigme, la question, l'atmosphère, les résultats et les blocages qui en découlent sont en gros les mêmes, même si une analyse des résultats montre certaines différences.
Je réclame une reconnaissance constitutionnelle robuste pour les Canadiens et Acadiens, peuples frères dont l'existence est très antérieure à celle du Canada d'aujourd'hui. Je réclame un statut national pour les natifs francophones, assorti des droits et des protections qui s'appliquent aux peuples minoritaires en vertu du droit international. Voir notamment la Déclaration de l'ONU du 18/12/1992.
Dernière parution
Lettre à Jean-François Lisée : distinguer les droits d'une province de ceux d'un peuple
Il est impératif de faire la distinction entre le «droit de sécession d’une province» et le droit d’un «peuple sans pays» à l’autodétermina...
mercredi 29 octobre 2025
mercredi 24 septembre 2025
Laval théologique et philosophique - L’autodétermination des peuples comme principe juridique par Denis Gingras
[revue non finale avec certaines corrections le 25 sept 2025 13:22]
L'AUTODETERMINATION DES PEUPLES COMME PRINCIPE JURIDIQUE
Denis GlNGRAS
RÉSUMÉ : Le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes a acquis depuis son inscription dans la Charte des Nations Unies, qui en a fait un principe fondamental du droit international, une dimension
mardi 9 septembre 2025
À propos de l'évolution sémantique des concepts de peuple et de nation
[texte légèrement m-à-j le 9 oct. 2025]
La question :
Dans les deux tomes de La Nation, Thomas Delos, éd. de l'Arbre, Montréal, parus en1944, nous nous situons un peu avant la création de l'Organisation des Nations Unies. L'ONU s'est semble-t-il emparée du mot nation pour en faire un équivalent de pays, en somme. Ce qui semble aller à l'encontre de la définition antérieure de la nation, dont Delos est un représentant. Pour lui, la nation est une réalité
samedi 30 août 2025
La question référendaire que pourraient poser les Canadiens-Français replace les enjeux - lancement d'un projet (1)
[m-à-j 5-11-2025]
Partie 1 de 8
Avec la montée du PQ dans les sondages, il semble qu'on est reparti pour un autre tour de piste. C'est un sur-place constitutionnel de deux ans ou plus qui s'annonce pendant qu'une masse considérable de nos compatriotes se divertira (ou pas) à savoir s'il y aura un autre référendum et quelle sera ensuite la question.
Cette affaire commence à prendre l'allure d'un rituel qui flotte toujours dans l'air mais on le célèbre vraiment qu'à l'intervalle irrégulier de quelques décennies. Le reste du temps, l'État du Québec joue son rôle de "défenseur de la nation" avec une modestie routinière. Il se contente de déclarations symboliques qui finissent dans le sur-place ou dans l'humiliation. Prenons pour exemple les dernières réclamations de François Legault en matière d'immigration. On avait misé beaucoup à Québec là-dessus et l'on tâchait de prendre l'opinion publique à témoin. Reçue par Trudeau avec une intransigeance polie, Legault n'avait pu que rentrer à Québec la tête basse.
NOTRE RÉFÉRENDUM
Je reprends le titre qu'avait choisi François-Albert Angers en octobre 1980, Notre Référendum partie I et II, quelques mois après le premier référendum. Malgré des longueurs et des passages un peu datés, l'auteur s'était livré à une critique précoce mais pénétrante et, à certains égards, lumineuse de l'expérience référendaire vécue quelques mois plus tôt.
mardi 19 août 2025
Nous n'avons jamais eu besoin d'un pays !
Il faut réaliser qu'un référendum qui consulte deux peuples alors qu'il n'y en a qu'un seul qui revendique des droits est au mieux une farce, au pire une fraude. La déclaration d'indépendance ou l'affirmation nationale du Québec, défendus par ailleurs comme des substituts au référendum, ne sont que d'autres diversions. On remarque d'ailleurs que toutes ces approches nantissent Québec de tous les espoirs d'une libération. Mais comment est-ce logiquement possible alors que le même État du Québec s'emploie à embrouiller les "droits des Québécois" avec les droits du peuple qui porte à lui seul des revendications nationales depuis deux siècles et demi ?
lundi 11 août 2025
La cohésion sociale chez les animaux, le cas des singes et des loups
« Quand je travaillais au zoo, je n'appréciais pas beaucoup les singes. Ils étaient mignons, intelligents, mais souvent étonnamment méchants entre eux : trompeurs, sournois et destructeurs, voire violents.