Mis à jour le 4 mars 2018
Nouvelle mise à jour le 7 mars 2018
On aura compris qu'il reste toujours possible que le Québec devienne un pays indépendant quand il le voudra ou le pourra. Même hypothétique, cette éventualité est toujours ouverte. Au même titre, on ne peut s'opposer à ce que la lutte pour régler les contentieux nationaux au sein du Canada prenne une autre voie qui trouverait, elle aussi sur son chemin, un fédéralisme centralisé et dominateur. Certes, les perspectives immédiates demeurent exaspérantes car elles ne laissent présager aucun changement. Entre un « autonomisme - indépendantiste » et le fédéralisme réfractaire à tout changement constitutionnel, ce dernier mène le jeu et s'affiche sans gène comme le créateur du Canada et de son histoire.
De la réforme du fédéralisme I
La réforme du fédéralisme est une expression bien connue de tous les Québécois puisque pendant des décennies elle revenait sur la scène de l'actualité. Si plusieurs seraient prêts à jurer aujourd'hui qu'il s'agit d'une voie sans issue, d'une impossibilité qui pourrait justifier à elle seule l'indépendance, peuvent-ils cependant démontrer que cet objectif a été sérieusement poursuivi ?