Le fondation du Parti québécois a fait disparaître le colonialisme de l'équation nationale, la fin du PQ fournira-t-elle l'occasion d'en ré-examiner la pertinence ?
Albert Memmi
Frantz Fanon
Jacques Berque
Aimé Cézaire
La lecture des auteurs - ci- dessus - peut avoir une certaine utilité mais ne peut remplacer une doctrine québécoise du colonialisme, comme on avait bien commencé à le faire avant la création du Parti québécois.
Maurice Arbour, citera Mathieu Poulin pour attribuer à ces auteurs de la décolonisation l'impulsion initiale qui jettera les bases d'une doctrine spécifique de la colonisation applicable au rapport Canada-Québec.
« Mathieu Poulin estime même que, sans l'apport doctrinal de ces écrivains de la décolonisation du Tiers-Monde, l'idéologie nationaliste traditionnelle aurait probablement perduré encore longtemps. (p.44)
Mais qui, au Québec continuera à explorer la veine du colonialisme après 1968 ?
Gaston Miron
Andrée Ferretti
Denis Monière
Jean Bouthillette
André Gaulin
Rosaire Morin
sont les seuls qui feront ensuite référence à une domination coloniale, avant que Arbour et Saint-Germain remettent à leur tour le sujet dans l'actualité.
1 commentaire:
Bonjour,
Merci pour l'invitation.
Personnellement je suis de la Génération X qui a été saoulée des écrits de Memmi, de Fanon, et autres leaders de libérations nationales des anciennes colonies africaines.
Si l'on regardait ce qu'ont livré comme luttes les Irlandais comme Padraig Pearse,Wolfe Tone, Daniel O'Connel, etc. ? Les combattants des anciennes républiques du Bloc de l'Est aussi comme les Hongrois ? Bref de nos frères Blancs Européens.
Les "penseurs" du péquisme de collaboration nous ont gardés dans l'ignorance de ces combats menés en Europe. De ces batailles qui ont parfois mené à des victoires.
Merci et milles félicitations pour vous textes inspirés et inspirants.
Bien à vous,
DF
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