https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/01/pkp-le-survenant.html
Toutefois vous pouvez continuer de lire cette version :
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Pourquoi un gagnant tiendrait-il tant à se joindre à un parti de perdants ?
C'est peut-être là la vraie question.
Alors que le Parti québécois a été compromis par des infiltrations policières banalisés - toujours présentes ? - dont les conséquences sont impossibles à mesurer - et qu'il a montré amplement son incapacité à défendre les intérêts du Québec et encore moins à nous rapprocher de l'indépendance, que va donc faire PKP dans ce navire amiral qui va de naufrage en naufrage ?
Parce qu'il aime la politique ?
Si PKP était sérieux, il fonderait un mouvement puis, éventuellement, un nouveau parti politique qui - pour faire changement - serait formé avec la ferme résolution de ne connaîtrait que des victoires. D'abord, PKP refuserait de remonter la faveur d'un parti qui a fini - après tant de bévues - par se tailler une mauvaise image chez sa clientèle naturelle, l'image de l'impuissance du colonisé. La clientèle, qui y a cru, n'y croit plus... ou de moins en moins.
Un mouvement voué à mettre fin au déni complice en ce qui concerne le bilan du PQ pourrait avoir beaucoup plus de puissance mobilisatrice. Détaché des casseroles et n'ayant pas à s'en défendre.
PKP pourrait s'imposer comme l'homme de la rupture - rompre ce qui est intenable.Il pourrait que, désormais, les Québec ne se laisserait plus prendre dans les pièges à ours vers lesquels le PQ a toujours été attiré comme une victime à demi consentante.
Mais pour avoir vu PKP aller, je doute de sa capacité d'aligner un programme débarrassé des ambiguïtés légendaires péquistes. Il jouera probablement - je peux me tromper - le rôle d'une autre bouée de sauvetage dans une quête perpétuelle d'indépendance sans possibilité de libération, une semaine sur deux, tant que le cercle vicieux de l'échec des colonisés ne sera pas brisé.
C'est mon petit mot sur la question.
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Commentaire reçu d'un correspondant privé
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Commentaire reçu d'un correspondant privé
Excellente analyse mon cher! J'en vient exactement à la même conclusion. C'est une continuation de la transformation du PQ en secte. Ils attendent toujours le messie les pauvres! Il faut admettre que l'offre est tout de même alléchante pour l'égo du sieur Péladeau.
Je suis trop jeune pour avoir connu le père mais de ce que j'ai pu lire sur le personnage, peut-être est-ce sa fougue et son nez affûté aux stratagèmes de ses adversaires que les apôtres du PKPisme espèrent voir dans son militantisme? La fougue se transmet difficilement lorsque servie sur une cuillère d'argent. Ce n'est pas d'un autre analyste que le mouvement a besoin, c'est d'un pionnier.
Je ne crois pas qu'il soit prêt à faire les sacrifices qui s'imposent, toute cette histoire n'est que le jeux de rôle d'un gars qui se cherche et qui a les moyens de financer ses fantaisies, au plus grand bonheur des réactionnaires du dimanche.
Quelqu'un peut m'indiquer quelque chose de vraiment innovateur qu'il aurait mis sur la table depuis son entrée en politique?
1 commentaire:
Tout à fait.
Pas de fumée sans feu...
Bouchard, Lucien de son prénom, quitte le PQ pour aider son ami Brian au parti conserviteur,
quitte son ami pour arriver en sauveur au PQ et une fois l'oeuvre de sape bien entamée,
quitte le PQ pour l'industrie porcine,pétrolière, etc. Pas très loin derrière, un Charest qui prend la relève, et un Couillard, pour achever la mission desmaresquienne...
Legault quitte le PQ...pour fonder tout en douce la CacaQ sous les doucereux conseils des amis du régime libéral...
Aussant quitte le PQ, fonde ON, quitte ON pour s'occuper de sa famille, quitte le Québec pour retourner en Angleterre faire des bidous, quitte l'Angleterre pour revenir au Québec faire des consultations ...et depuis, on attend qu'il revienne en politique...
PKP a quitte son empire pour sauver le PQ, quitte le PQ pour sauver sa famille...et depuis peu...on apprend qu'il quitterait sa famille une semaine sur deux pour sauver le PQ...
N'importe quoi!
Cette démocratie...porte bien son nom...des "maux et de la crasse" pour des parlementaires qui en effet, "parlent et mentent" tout en réussissant l'exploit de se croire...
Oh misère, quand la bêtise te tient...et que la "machine" financière et médiatique t'enfoncent ses "vérités"...Y a pu grands choses qui tiennent debout...
JB
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