Premiers Canadiens issus de Nouvelle-France, nous réclamons un statut national avec les droits et les protections qui s'appliquent aux minorités en vertu du droit international. Comme nation historique et culturelle nous réclamons la reconnaissance nationale interne et le retour à l'unité politique de 1969, détruite par les politiques de division et de provincialisation mises en place par Ottawa, puis Québec. Abonnez-vous au blogue. Visitez notre site internet : https://canadiens-francais.com
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Une faille majeure d'interprétation de notre histoire ! Exclusif, inédit et sourcé.
Quand on croit avoir tout compris et qu’une faille majeure s’ouvre sur l’interprétation de toute une portion de l’histoire ! On a tellement ...
dimanche 4 juin 2023
Un défi existentiel ? Oui, mais lequel ?
lundi 10 avril 2023
Jean-Luc Gouin : Un aigle s'attaque aux corneilles
vendredi 7 avril 2023
Les anglophones devraient être scandalisés par le traitement réservé par Trudeau au Canada anglais
Note de l'Éditeur :
Faudrait-il approcher ces alliés objectifs pour leur proposer de travailler de concert en vue d'un fédéralisme des nations au Canada ? N. de l'éd. Les caractères gras sont de nous.
mardi 7 mars 2023
Je partage avec vous une conversation qu'un ami a eu avec ChatGPT sur la nation canadienne-francaise, si vous êtes curieux
Est-ce que la nation ethnique canadienne-française est reconnue au Canada ?
vendredi 23 décembre 2022
jeudi 25 avril 2019
La fatalité de la découverte de l'Amérique : les cas de la France, de l'Espagne et de l'Angleterre
mardi 5 décembre 2017
...il faut le dire aux Indiens
Un nouveau nom pour le blogue
La Nouvelle-France en héritage
Nous estimons qu'il faut rappeler la continuité des fondateurs de cet Amérique du Nord qui a poussé en Acadie et sur les rives du Saint-Laurent avec nos identités nouvelles. Pourquoi ? Pour ne pas oublier notre identité néo-française qui en est l'assisse commune.
La Nouvelle-France demeure le seul repère commun des francophones catholiques d'Amérique, il n'y a pas d'autre « appellation » chez les descendants des vaincus qui puisse encore servir de liant dans le sens profond de la transcendance.
vendredi 29 janvier 2016
À propos du concept de la bienveillance du vainqueur
http://www.huyghe.fr/dyndoc_actu/44e16dd83e0c2.pdf
Dans les deux exemples ci-dessous, on pourrait croire que ce sont les principes bien compris de la chrétienté qui président à cette attitude empreinte de fraternité humaine. En tout cas, il s'agit de deux exemples tirés du monde chrétien d'avant la Réforme.
La Réforme peut se décrire si on veut faire vite comme une adaptation de la chrétienté au libéralisme capitaliste. Chez les protestants anglo-saxons, l'individualité valorisée nourrit le suprémacisme anglo-saxon qui s'exprime ouvertement en se revendiquant par exemple de l'exceptionnalisme américain, une expression reprise notamment dans certains discours de Barak Obama. On retrouve aussi cet exceptionnalisme dans l'expression religieuse protestante dite de la «Manifest destiny».
Dans un cas tout hypothétique, la bienveillance du vainqueur pourrait se manifester par le fait que le Canada rende au Québec sa liberté ou qu'il s'abstienne d'empêcher qu'elle s'épanouisse, qu'il mette fin à 250 ans de harcèlement du vainqueur contre les peuples néo-français et autochtones.
L'exceptionalisme anglo-saxon, qui est un sentiment de supériorité sans complexe, lui permet de définir lui-même les règles du bien et du mal, naturellement de définir ce qui est démocratique et ce qui ne l'est pas. La supériorité, quand elle atteint son pic pathologique, permet de définir l'humanité avec les intérêts de ceux qui la définissent.
* * *
La reddition de Breda ou Les lances
Les chroniques de l'époque racontent que la défense de Breda a été héroïque, mais la garnison dut se rendre et hisser le drapeau blanc. Justin de Nassau a capitulé le . La capitulation a été honorable ; l'armée espagnole a admiré le courage de ses ennemis. Pour ces raisons, elle a permis que la garnison sorte en ordre militaire, avec ses drapeaux en tête. Les généraux espagnols ont donné l'ordre que les vaincus soient rigoureusement respectés et traités avec dignité. Les chroniques décrivent également le moment où le général espagnol Spinola attendait hors des fortifications le général hollandais Nassau. L'entrevue a été un moment de courtoisie ; l'ennemi a été traité de manière chevaleresque, sans humiliation. C'est ce moment historique qu'a choisi Vélasquez comme sujet de son tableau.
Vélasquez déroule la scène sans vaine gloire ni effusion de sang. Les deux protagonistes sont au centre de la scène et semblent dialoguer comme des amis plus que comme des ennemis. Justin de Nassau apparaît avec les clés de Breda à la main et fait le geste de s'agenouiller, geste qui est interrompu par son rival qui pose une main sur son épaule et l'empêche de s'humilier. Sur ce point, c'est une rupture avec la traditionnelle représentation du héros militaire, qui traditionnellement est représenté dominant le vaincu et l'humiliant.
MACDONALD A DÉLIBÉRÉMENT CONTRAINT LES AUTOCHTONES À LA FAMINE, LES MENANT À LA MORT PAR MILLIERSLire la suite :
Dès l’élection des Conservateurs en 1878, l’orangiste John A. Macdonald est devenu à la fois premier ministre et l’équivalent de ministre des Affaires indiennes. Il avait donc la responsabilité de subvenir aux besoins alimentaires des Autochtones des Plaines pendant cette transition. Il utilisa plutôt cette famine comme une arme. Faisant acheminer les rations au compte-gouttes, Macdonald força les Autochtones affamés et malades à s’entasser dans des réserves pour recevoir leur pitance. Il entendait ainsi ouvrir la voie au passage du chemin de fer et à l’occupation des Prairies par des colons anglo-saxons, de race blanche et de foi protestante. En 1883, il ne restait plus que quelques centaines d’Autochtones dans les Plaines alors qu’entre 15 000 et 20 000 autres étaient dans les réserves, sous le contrôle et la dépendance du Département des Affaires indiennes.
vendredi 15 janvier 2016
Marxisme culturel - Une page de Wikipédia susceptible d'être supprimée
mardi 15 décembre 2015
Décadence politique et morale de l'Occident - le cas du Québec
http://vigile.quebec/L-independance-passe-par-le
lundi 7 décembre 2015
«Replacer la pierre d'angle ou subir l'Armageddon» Citations
Vouloir approcher la nature des problèmes majeurs que rencontre de nos jours l'Europe chrétienne, ne saurait se faire sans, au préalable, avoir une notion aussi exacte que possible du poids réel du Christianisme dans notre aire civilisationnelle. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n'est pas un religieux qui en parle le mieux puisque, encore une fois, nous faut-il faire appel à Carl Gustav Jung qui paraît être le plus compétent pour décrire celui-ci, comme il le fait dans son recueil d'articles
« L'Ame et la Vie » :
« Nous nous figurons toujours que le christianisme consiste dans une certaine profession de foi et dans l'appartenance à une Église. En réalité le christianisme est notre monde. Tout ce que nous pensons est le fruit du Moyen Age et singulièrement du Moyen Age chrétien. Notre science elle-même et, en bref, tout ce qui se meut dans nos cerveaux est nécessairement façonné par cette ère historique, qui vit en nous, dont nous sommes à jamais imprégnés et qui constituera, jusque dans les époques les plus lointaines, une couche de notre psyché, de même que notre corps porte les traces de son développement phylogénétique. Notre mentalité tout entière, nos conceptions des choses sont nées du Moyen Age chrétien, qu'on le veuille ou non. Le « siècle des Lumières » n'a rien effacé ; l'empreinte du christianisme se retrouve jusque dans la façon dont l'homme voulut rationaliser le monde. La vision chrétienne du monde est, par suite, une donnée psychologique qui échappe aux explications intellectuelles. C'est un passé qui, dans ses traces et ses conséquences, sera comme tout passé, un éternel présent. Nous sommes une fois pour toutes marqués au coin du christianisme.
Bien que CG Jung n'ait pas pu développer, dans son analyse, la part cachée du potentiel métaphysique réel du Christianisme, le lecteur attentif en sait désormais assez pour comprendre qu'il ne saurait être question d'éradiquer la réalité chrétienne d'un simple trait de plume comme s'efforce de le faire, mais sans réel succès, un ensemble de forces coalisées au niveau mondial, conséquence de la situation de déséquilibre numérique évoquée plus haut, ensemble de forces qui, finissant par comprendre l'impossibilité de la tâche, semble malheureusement avoir choisi de supprimer le chrétien lui-même au lieu du Christianisme.
A partir de la voie de Maître Eckhart, de Silésius et de la voie jungienne, Mélanson nous donne une définition du mystique moderne :Source : Jean Lecanu, 23 fév. 2013
« Le mystique moderne est celui qui réalise une unité de l’Esprit dans le détachement de ses tendances sensibles et images intellectives tout en demeurant actif au niveau de sa vie consciente incarnée dans la réalité terrestre ».
http://www.barbier-rd.nom.fr/journal/spip.php?article1699