Le crucifix c'est 150 ans d'alliance avec les Premières nations; c'est la Nouvelle-France, modèle exemplaire de la colonisation pour les deux Amériques.
Le crucifix c'est 250 ans de résistance par les descendants des vaincus de 1760.
Le crucifix c'est Maurice Duplessis qui, en 1936, fit une grimace à la présence écrasante des symboles de la monarchie anglaise dans l'assemblée législative. Dans ce qui apparait avoir été un consensus national, néanmoins un geste audacieux, il plaça le crucifix au dessus du trône de la monarchie étrangère et sous ses armoiries, glissant un coin dans la trame de la domination.
Il faut le laisser là pour que l'interprétation nourricière ne se tarisse pas, pour qu'elle se poursuive au fil des générations et qu'elle enrichisse notre avenir. Une nation vivante se reconnaît par l'enchaînement de son symbolisme dans le temps et non par le rejet mortifère de son passé. Assumons-nous pleinement !
Je me bats pour les Canadiens et Acadiens, peuples d'Amérique antérieurs et précurseurs du Canada britannique d'aujourd'hui. Le gentilé CANADIEN est intraduisible en anglais sans le dénaturer. CanadiAn étant un autre peuple. Je réclame un statut national avec les droits et les protections qui s'appliquent aux minorités sans statut en vertu du droit international. Voir notamment la Déclaration de l'ONU du 18/12/1992.
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Le malaise de l'identité canadienne-française serait-il le malaise d'une gênante condition coloniale ?
Il y a un malaise que nous ressentons-tous avec l'identité canadienne, le même qui existe aujourd'hui avec l'identité québécoise...

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