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L'ambassadeur de Russie au Canada - lettre ouverte de Oleg Stepanov

Le Canada qualifié de Grande Ukraine Pour ceux qui s'intéressent à la situation internationale, l'état des relations entre le Canada...

samedi 3 février 2018

Réponse à Denis Blondin sur Vigile

Je réponds à la tribune libre de Denis Blondin - qui n'est pas un habitué de la tribune libre mais qui  y est allé d'un propos à la hauteur. Parlant de naufrageurs, il a attiré mon attention.

jeudi 1 février 2018

L'objet céleste JMA 2012 de David Leroux

David LEROUX
L'Action nationale, janvier 2018 (p. 114 à 121)

À propos du livre de Jean-Martin Aussant
La fin des exils : résister à l'imposture des peursAtelier 10, coll. Documents, Montréal, 102 pages

David Leroux nous apporte un réalisme bienvenu dans un paysage dominé par les plus irréalistes fantaisies politiques en ce qui concerne le changement de statut politique pour le Québec et, forcément, pour le reste du Canada.

Un Québec exilé dans la fédération - Guy Laforest

éd. Québec-Amérique, 2014, 280 p.


Chapitre 7
André Burelle et l'articulation d'une pensée fédéraliste authetnique au Québec

[mes caractères gras]
André Burelle est réuni à Trudeau et Pelletier [Gérard] par « la pensée politique du personnalisme communautaire, en particulier celle d'Emmanuel Mounier et de Jacques Maritain. » (p.182)

mardi 30 janvier 2018

En taxation scolaire, la CAQ coiffe le PQ pour ce qui est de la défense des francophones

[ première édition - 30 janvier 18:03 ]

La CAQ appliquerait un taux de taxation scolaire uniforme.

https://coalitionavenirquebec.org/fr/blog/2018/01/23/taxe-scolaire-caq-appliquera-taux-plus-bas-importe-region/

La réplique du député de Bonaventure (PQ) à l'annonce de la CAQ

« Nous ne sommes pas contre l'équité et l'uniformisation en matière de taxes mais...

vendredi 26 janvier 2018

PKP - Le survenant !

PKP un bâtisseur! Bâtira-t-il sur une fondation solide ?

La question du retour en politique de PKP fait la nouvelle. Pourquoi un bâtisseur, un vrai gagnant, tiendrait-il tant à  joindre un parti de perdants ?

C'est peut-être là la vraie question. 

jeudi 25 janvier 2018

PKP - Un bâtisseur ! Que bâtira-t-il maintenant ?

Note aux lecteurs : Ce message a été mis à jour à cette adresse :

https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/01/pkp-le-survenant.html

mardi 23 janvier 2018

Arbour - cessons d'être des colonisés - extraits

Cessons d'être des colonisés !

ARBOUR, J. Maurice, Presses de l'Université Laval, 2015, 242 pages
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Le combat de la décolonisation 

Chapitre 3 
C'est dans le contexte du problème canadien, c'est-à-dire du problème global des rapports conflictuels entre les vaincus et les vainqueurs de 1760, des victoires et des défaites des colonisés d'ici, à travers la contrainte armée et la loi du nombre (233/75 en 2015) qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, des intellectuels québécois ont discuté du colonialisme et de la nécessaire décolonisation du Québec. On y parle domination politique, économique et culturelle.

Le perdant - extraits du livre de Martin BISAILLON

Le Perdant

Martin Bisaillon,  ed. Les intouchables, 2004, 103 pages
Conclusion


(... et Guy Laforest plus bas)
L'idée de départ de ce livre était de répliquer à Bernard Landry quand il s'est permis d'évoquer le rêve de René Lévesque pour mettre un terme à un débat d'idées qui avait lieu dans son parti. (...)

dimanche 14 janvier 2018

Le débat sur l'existence du colonialisme au Canada

À partir des pages de Maurice Arbour - Cessons d'être des colonisés ! - retracer la montée (1958-1968), la chute (1968-1980) ... et l'oubli d'un colonialisme au visage canadien.

Le fondation du Parti québécois a fait disparaître le colonialisme de l'équation nationale, la fin du PQ  fournira-t-elle l'occasion d'en ré-examiner la pertinence ?

Extraits choisis de Christian Saint-Germain

1- L'avenir du bluff québécois - La chute d'un peuple hors de l'histoire

Le premier chapitre Funérailles d'État a pour sujet Jacques Parizeau : 
(Tous les caractères gras sont de moi)

L'éloge funèbre n'en finit plus. On tâte du « grand serviteur de l'État » à toutes les trois phrases, presque du « serviteur souffrant ». C'est comme s'il avait défriché « en se crachant dans les mains » une partie de l'Abitibi depuis la rue des Braves ou la rue Laurier. D'autres vont même jusqu'à classer « Monsieur », à l'instar de Chrurchill et de Gaulle, sur la « courte liste » des libérateurs de peuples modernes. Cette exagération ne dénote pas seulement la dangereuse proximité entre le solennel et le ridicule, mais également et davantage l'incapacité des observateurs politiques à relier l'histoire récente du Québec aux conséquences désastreuses de l'action du célèbre machabée.  (p.19)

Lévesque, la négation du colonialisme et l'abandon des « descendants des vaincus » à leur sort dans un Canada fantasmé

Le PQ et la dimension coloniale d'un peuple

« Naître colonisé en Amérique »

La lutte moderne pour l'indépendance du Québec a pris racine dans une prise de conscience intellectuelle qui a évolué pour former un mouvement politique, puis un parti politique. Au nombre des intellectuels à la barre : Maurice Séguin, Michel Brunet, Hubert Aquin, plusieurs auteurs de la revue Parti pris, et les acteurs politiques du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN), dont Marcel Chaput, André D'Allemagne, Pierre Bourgault. Une caractéristique commune de ce courant consistait à démaquiller les rapports de domination coloniale.

jeudi 4 janvier 2018

Les « descendants des vaincus » et l'édification du Canada sur des mensonges

[Édition révisée du post du 17 décembre coiffé du même titre]
Le procès du Canada sur la scène internationale reste à faire
Le point sur cette série


Cette série a été écrite pour expliquer l'échec du mouvement souverainiste québécois depuis cinquante ans. Elle tâche de démontrer que, sans un changement profond des perspectives, le déclin inéluctable des fondateurs du Canada se poursuivra.

samedi 30 décembre 2017

Gérard Bouchard et l'optique mondialiste - du boulot pour les immigrants aux dépens des autochtones !


Les Québécois – ces contribuables qui ont payé un salaire stable et enviable à Gérard Bouchard et aujourd'hui une pension sans inquiétude – doivent-ils considérer qu'ils ont bien investi dans tous ces petits québécois sortis du rang qui forment aujourd'hui son intelligentsia ?

vendredi 29 décembre 2017

Les « descendants des vaincus » et les mensonges du Canada

 Le point sur cette série
La première partie de cette série, qui explore les moyens de redonner l'initiative aux « descendants des vaincus », aborde les prochaines négociations constitutionnelles qui feront des Premières nations des vedettes, alors que le Québec risque d'être exclus et même complètement ignoré.

mercredi 27 décembre 2017

Obama évoque un référendum pour l'indépendance du Kosovo qui n'a jamais eu lieu

Kosovo: Obama évoque un "référendum d'indépendance", Moscou perplexe

INTERNATIONAL
URL courte
Indépendance du Kosovo (198)
Moscou est étonné par les propos tenus par le président américain Barack Obama sur un prétendu référendum d'indépendance du Kosovo, rapporte le ministère russe des Affaires étrangères.

samedi 9 décembre 2017

Les indépendances et les manipulations OTAN - CIA - Dalaï Lama - Lionel Groulx

REPRISE

Archives de VigileRÉPONDRE

 1 mars 2014



POURQUOI NOTRE DALAI LAMA QUÉBÉCOIS

- LIONEL GROULX - N'A PAS REÇU D'ARGENT DE LA CIA

 ET NE FAIT PAS L'OBJET D'UN CULTE MONDIAL 

BIEN MÉDIATISÉ ?


Le gouvernement du Tibet en exil reconnaît avoir reçu 1,7 million par année de la CIA pour entraîner la guérilla dans les années 1960. Le Dalaï Lama récuse avoir reçu 180 000 $ par année à titre personnel.

jeudi 7 décembre 2017

La mentalité du colonisé provoque la fin prématurée de nos combats !


Quatre infanticides constitutionnels en cinquante ans !

Les tentatives pour modifier le statut constitutionnel du Québec  meurent toutes prématurément 


(Note : Version revue et augmentée de l'article sur le même sujet déjà paru le 17 novembre 2017 : https://gilles-verrier.blogspot.com/2017/11/infanticideau-quebec-les.html
7 décembre 2017

Lorsque René Lévesque procéda à l'abandon officiel de la souveraineté en 1984, pour épouser ce qu'il qualifia lui-même de « beau risque », le parti éclata ! Un clash semblable se produisit lors du départ de Jean-Martin Aussanten 2011. Un autre mélodrame ! 

mardi 5 décembre 2017

...il faut le dire aux Indiens

(Mise à jour le 5 décembre 2017)

Un nouveau nom pour le blogue

La Nouvelle-France en héritage 

Nous estimons qu'il faut rappeler la continuité des fondateurs de cet Amérique du Nord qui a poussé en Acadie et sur les rives du Saint-Laurent avec nos identités nouvelles. Pourquoi ? Pour ne pas oublier notre identité néo-française qui en est l'assisse commune.

La Nouvelle-France demeure le seul repère commun des francophones catholiques d'Amérique, il n'y a pas d'autre « appellation » chez les descendants des vaincus qui puisse encore servir de liant dans le sens profond de la transcendance.

samedi 2 décembre 2017

Le trouble identitaire chez les «descendants des vaincus» - annonce



Être issus d'ancêtres qui ont civilisé un continent, qui ont fondé les plus grandes villes américaines, et vivre à la remorque de toutes les minorités en leur propre province, quelle déchéance !
Hermas Bastien
Condition de notre destin national, 1935
(Cité par Christian Saint-Germain)

Territoire et continent 

Il nous faut découvrir la richesse de notre identité nationale par la reconnaissance de ses assises territoriales  (territorialité) et continentales (continentalité).  Les deux piliers d'une identité plantée dans l'établissement  original de la Nouvelle-France en Amérique. Ces référents, territoire et continent, n'ont jamais trouvé la forme de leur architecture politique dans le cadre d'un projet libérateur des « descendants des vaincus ». Dans le monde d'aujourd'hui, ces référents sont pourtant les seuls, conjugués ensemble, qui peuvent rendre compte de la singularité d'un passé d'explorateurs hardis et de fondateurs de pays.

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Pour poursuivre sur le même sujet : https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/03/trouble-didentite-chez-les-descendants.html

lundi 27 novembre 2017

Une quête perpétuelle d'indépendance sans possibilité de libération

Mis à jour le 28 novembre 2017

En choisissant pour titre de son livre «Égalité ou indépendance», Daniel Johnson avait fort bien vu. À cinquante ans de distance la formule n'a rien perdu de son actualité. Malheureusement son approche confiante, qui interpellait le Canada posément pour lui rappeler que nous sommes du bon coté du droit et de la justice, un rappel que n'aime pas le Canada, n'aura pas connu d'échos durables. Le Canada, qui n'en manque pas une pour se draper d'une fatigante supériorité morale, n'aime pas qu'on lui renvoie la patate chaude en pleine gueule. C'est ce que faisait Johnson avec sa formule lapidaire.

Le Canada ne pouvait apprécier qu'on le mette au défi d'assurer l'égalité promise dès les premières délibérations constitutionnelles de 1864 entre les fondateurs, les « descendants des vaincus »(1); et les occupants venus ensuite, les deuxièmes «fondateurs» et usurpateurs, qui se superposèrent aux premiers.

Si le deuxième Canada, parangon de vertu devant l'éternel, n'aime vraiment pas qu'on le fasse suer, cela tombe bien car les rapports de domination semblent très difficiles à décoder chez les colonisés. C'est donc un « match » parfait ! La politique autonomiste québécoise ne cesse de nous alimenter par de nouvelles illustrations de son caractère inoffensif et domestiqué. La simple exposition des rapports de domination dans le débat public, notamment dans les élections provinciales, est un cas de conscience insurmontable. Faut-il se surprendre que, mis à part Johnson, et quelques figures d'exception dans la bourgade, le dévoilement de cette relation dans toute sa splendeur inégalitaire n'a jamais fait école ?  Mettre le Canada au pied du mur, le pousser à la défensive, l'obliger à réagir en l'amenant sur notre terrain, indisposer le colosse aux pieds d'argile n'a jamais été le fort des premiers ministres qui suivirent Johnson, y compris ceux de son propre parti, et pas davantage à ce jour du coté d'Option nationale et du Parti québécois. Me faut-il rajouter Québec solidaire ?

La façon de Johnson était une application de la règle qui veut que la meilleure défense c'est l'attaque. On a vécu tout le contraire. Le slogan du référendum de 1995, «Oui, et ça devient possible» est désarmant de naïveté, mais préparait très bien le catastrophisme de la défaite par son inversion : Non, ça devient impossible. Les maîtres du jeu ne veulent pas. (2)

Et si on se donne la peine de poursuivre avec les slogans électoraux du Parti québécois au fil du temps, il serait difficile pour un observateur étranger parachuté au Québec de s'imaginer que «nous sommes en guerre», pour paraphraser un représentant de la garde zouave du camp fédéral. Voici la liste de nos meilleures saillies « indépendantistes ». Elles ne feraient pas de mal à une mouche, c'est comme si elles avaient été formulées pour être justement inoffensives.

Liste partielle des slogans électoraux du Parti québécois 
2014
Plus prospère, plus fort, plus indépendant, plus accueillant
2012
À nous de choisir
1998
J'ai confiance
1994
Une autre façon de gouverner
1981
Faut rester forts au Québec
1976
On a besoin d'un vrai gouvernement (On mérite mieux que ça)

À lire ces slogans, qui pourrait croire qu'un conflit national larvé et occasionnellement ouvert traverse ce territoire ? Personne ! Une vérité de l'oppression nationale bien maquillée par les agences publicitaires auxquelles nos PQ-ON ont donné le mandat de «gagner les élections». Mais ce ne sont pas ces agences qui sont responsables, n'est-ce-pas ? 

Et pour ceux qui penseraient qu'Option nationale se démarque du PQ  : 

Liste des slogans électoraux d'Option nationale
2012
ON peut mieux pour le Québec
2014
Oui ou non, entreprendrez-vous un référendum dans le prochain mandat pour un Québec indépendant?

Quelles niaiseries pour un parti tout juste créé et qui n'avait rien à perdre !

Aparté. Pour André Racicot, ON « nous sert une désopilante fricassée linguistique, sous forme de question à Mme Marois. Cette question du chef Sol Zanetti est renversante sur le plan linguistique. Elle montre que le français au Québec, avec des amis pareils, n’a vraiment pas besoin d’ennemi.
En français : Organiserez-vous un référendum sur l’indépendance du Québec au cours du prochain mandat? »
http://andreracicot.ca/les-slogans-electoraux/

Mais on ne chipotera pas sur la qualité du français d'Option nationale. Allons tout de suite à l'essentiel. Rien ne distingue ON du PQ dans leurs efforts pour maquiller le conflit national qui divise les «descendants des vaincus» et les maîtres du jeu depuis 150 ans. Également sibyllins, se gardant bien d'interpeler les gardiens de la prison constitutionnelle, aucun des slogans présentés aux Québécois par le PQ ou ON ne peut rivaliser avec l'éclairante et simple vérité,  celle de Daniel Johnson qui titrait : Égalité ou indépendance.

Que font-ils ? Que font ces autonomistes moroses, déprimés ou épuisés ? Au lieu de dévoiler les rapports de domination dans leur nudité ils se consacrent à la pédagogie. Ils oublient que ce qui aurait dû faire école n'a jamais été repris, mais on se donne néanmoins des missions de pédagogues.

Le projet de modifier le statut constitutionnel du Québec n'a été qu'une suite de levées de rideaux sur une comédie burlesque peuplée de prestidigitateurs qui s'affairent à éviter la lutte politique en accusant le peuple de ne pas avoir suivi. Un jugement qui est d'ailleurs totalement faux. Ce sont les chefs qui ont lâché le morceau, quatre fois en cinquante ans. L'élite missionnaire respectable de notre peuple de jadis est devenue, grâce au progrès, l'élite démissionnaire d'aujourd'hui. D'où l'obligation de la pédagogie des soins de fin de vie, une pédagogie sans objet, confinée à la bourgade, tel le mythe de Sisyphe, une quête perpétuelle d'indépendance sans possibilité de libération.    

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1. Les «descendants des vaincus», expression employée souvent par le principal père fondateur de la Confédération, George Brown, pour décrire l'identité de ceux avec qui il négociait l'accord constitutionnel de 1867. Dans les termes des constituants, les promesses faites et les accords passés le furent avec les «descendants des vaincus». Or, les «descendants des vaincus»,  expression que nous pouvons considérer comme faisant partie de notre identité constitutionnelle, ont voté majoritairement en faveur du référendum de 1995.
2. «Au PQ, on ne s'était pas cassé la tête pour concevoir le nationalisme du vingt et unième siècle. On ne s'était pas non plus donné la peine de traduire la défaite de 1995 comme le résultat d'une agression fédérale pure et simple et la défection de Parizeau, comme la basse désertion d'un membre de sa bourgeoisie entrelardée. Sortie de scène d'autant moins perceptible qu'elle était accomplie par un homme dont la sincérité et les efforts ne sauraient être remis en doute, mais d'autant plus catastrophique qu'elle interdit justement la conception d'un après 1995 autrement que sous les formes spectrales de Lisée et consorts. Alors qu'il détenait le pouvoir, le PQ a toujours préféré vénérer la moralité vide à l'intérieur du fédéralisme plutôt que de mettre à mal l'ordre constitutionnel unitaire.»
(NAÎTRE COLONISÉ EN AMÉRIQUE, Christian Saint-Germain, 2017, pp 83-84)