Le révisionnisme historique voudrait faire disparaître la nature opposée des deux Canada. Il voudrait réduire la dimension du
Canadiens issus de Nouvelle-France, nous réclamons un statut national avec les droits et les protections qui s'appliquent aux peuples minoritaires non reconnus. Ceci en vertu du droit international. Peuple historique et fondateur, nous réclamons l'autonomie interne et la réparation des divisions politiques entretenues par des politiques de provincialisation mises en place par Ottawa et par Québec. Abonnez-vous. Visitez notre site internet : https://canadiens-francais.com
Dernière parution
En 1969, Pierre Elliot Trudeau et René Lévesque s’accordent pour mettre fin à l’existence des Canadiens-Français L’histoire en revue La ques...
mardi 18 décembre 2018
Contre le révisionnisme historique
Le révisionnisme historique voudrait faire disparaître la nature opposée des deux Canada. Il voudrait réduire la dimension du
dimanche 9 décembre 2018
Franco-Ontariens au combat ; Québécois francophones paralysés
La démonstration de vitalité des Franco-Ontariens qui se battent pour leurs droits devrait bien rappeler quelques bons souvenirs aux Québécois francophones. Au Québec, émoussée par une élite infatuée et prompte aux fléchissements, la lutte pour l'égalité des droits politiques ne renvoie plus désormais qu'à un passé évanescent.
dimanche 2 décembre 2018
Il faut mettre fin au chauvinisme de la québécitude
À propos de la nouvelle chronique de Christian Néron
https://vigile.quebec/articles/les-dessous-de-l-affaire-elvis-gratton
La chronique est remarquable par les détails qu'elle fournit sur l'usurpation identitaire perpétrée par les anglo-saxons. Avec cette chronique, Néron continue de saper la légitimité du Canada actuel.
https://vigile.quebec/articles/les-dessous-de-l-affaire-elvis-gratton
La chronique est remarquable par les détails qu'elle fournit sur l'usurpation identitaire perpétrée par les anglo-saxons. Avec cette chronique, Néron continue de saper la légitimité du Canada actuel.
dimanche 25 novembre 2018
L'insoutenable pesanteur de ne pas être
Deux articles en parallèle :
Le débat se poursuit. Deux auteurs, Alexandre Soublière et Steve E. Fortin expriment des positions divergentes sur l'indécise identité des « descendants des vaincus ».
Le débat se poursuit. Deux auteurs, Alexandre Soublière et Steve E. Fortin expriment des positions divergentes sur l'indécise identité des « descendants des vaincus ».
lundi 19 novembre 2018
Bock-Coté se trompe et joue sur l'ambiguité de l'identité québécoise - Version augmentée
Identité : L'appellation d'origine (Canadien-Français) ou la copie (Québécois francophone)
[20-11-2018]
samedi 17 novembre 2018
Québec devrait réviser le financement des universités anglophones et réclamer des négociations constitutionnelles
jeudi 8 novembre 2018
Centième anniversaire de la Grande Guerre
Une crise de civilisation devenue guerre. Une guerre qui oppose l'homme de la tradition - humble et en symbiose avec la création - et l'homme de la machine - se croyant tout puissant et destiné à tout dominer. Le symbole : Verdun.
mercredi 31 octobre 2018
Thèses socialistes sur la question nationale
La conception de la nation qui l'a emporté au Québec a été fixée solidement par le débat - peut-on appeler ça un débat ?
samedi 27 octobre 2018
Ce que l'abandon de notre identité nous a coûté
Pour une nation sans son chaperon !
On n'a pas fini de compter ce que nous a coûté l'abandon de notre identité. Pour en arriver là, il fallait d'abord lui
On n'a pas fini de compter ce que nous a coûté l'abandon de notre identité. Pour en arriver là, il fallait d'abord lui
mardi 23 octobre 2018
Le serment à la reine ou la trahison ordinaire
Un député qui refuse de prêter serment à la reine et qui campe devant la porte du parlement, c'est un oui référendaire à lui tout seul.
dimanche 21 octobre 2018
La république ne s'entend guère sur le sort des nations socio-historiques
République française et République fédérative de Russie : Deux approches opposées quant aux nations socio-historiques.
[Texte mis-à-jour le 22-10-2018 à 9:24]
[Texte mis-à-jour le 22-10-2018 à 9:24]
mercredi 17 octobre 2018
La mondialisation heureuse, c'est à l'arrivée la balkanisation furieuse
Extraits de l'interview accordée par Régis Debray au Figaro
mardi 16 octobre 2018
Trudeau brade la souveraineté commerciale du Canada
Autrement dit, selon cet article de La Presse, le Canada serait prêt à aller à l'encontre d'une clause qui limite sa souveraineté commerciale, une clause qu'il vient de signer.
Puis vint l'expérience du Parti québécois
Puis vint l'expérience du Parti québécois. Tout allait en somme magnifiquement. 20% du vote au premier essai, en 1970, grâce au travail laborieusement préparé par l'action de l'Alliance
dimanche 14 octobre 2018
Humble prière au crucifix
Le crucifix c'est 150 ans d'alliance avec les Premières nations; c'est la Nouvelle-France, modèle exemplaire de la colonisation pour les deux Amériques.
samedi 13 octobre 2018
La relation des États-Unis avec le Canada : D'allié à prédateur économique ?
Les négociations de L'ALENA exposent le manque d'indépendance du Canada
Le recul de la puissance américaine n'est pas sans danger
Le recul de la puissance américaine n'est pas sans danger
vendredi 12 octobre 2018
Le Québécois et le consentement à l'usurpation d'identité !
Trouble d'identité chez les descendants des vaincus !
Sur la piste d'un rare fait de colonialisme. Une scène au sein même d'une colonie de peuplement européen. La population y troque son nom pour une identité nouvelle crée par la Couronne anglaise. Étrangeté ou normalité de colonisé ?
Sur la piste d'un rare fait de colonialisme. Une scène au sein même d'une colonie de peuplement européen. La population y troque son nom pour une identité nouvelle crée par la Couronne anglaise. Étrangeté ou normalité de colonisé ?
mercredi 10 octobre 2018
En 1980, François-Albert Angers plaide les exigences du national avec une rare clarté
Dans un article phare de l'Action nationale (octobre 1980), François-Albert Angers plaide les exigences du national avec une rare clarté. Il s'emploie à défendre notamment trois idées clés :
jeudi 27 septembre 2018
Identité 101 - Sommes-nous Québécois ou Canadiens-français ?
[m-à-j 07-10-18 20:54]
Depuis l’imposition de la « québécitude » vers 1970, fait des néo-nationalistes du Parti québécois autant que des libéraux, notre peuple vit dans une équivoque identitaire troublante.
Depuis l’imposition de la « québécitude » vers 1970, fait des néo-nationalistes du Parti québécois autant que des libéraux, notre peuple vit dans une équivoque identitaire troublante.
mercredi 26 septembre 2018
Pour qui voter ? L'historien Jean-Claude Dupuis s'exprime
J'ai repris quelques citations tirées du texte de Jean-Claude Dupuis, qu'on peut retrouver intégralement ici :
https://www.cqv.qc.ca/l_historien_jean_claude_dupuis_pour_qui_voter_lors_cette_lection
mardi 25 septembre 2018
La convergence voudrait que Lisée appelle à voter pour la CAQ
La corruption n'est pas un enjeu existentiel
La corruption, réelle, passée ou anticipée prend rarement la forme d'un enjeu existentiel. Tous les lieux de pouvoir en génèrent un flux variable.
La corruption, réelle, passée ou anticipée prend rarement la forme d'un enjeu existentiel. Tous les lieux de pouvoir en génèrent un flux variable.
samedi 22 septembre 2018
Le problème de civilisation - La Nation
J.-T. Delos et LA NATION
Une oeuvre méconnue
Une pensée réfractaire au libéralisme
vendredi 21 septembre 2018
La nation selon Esdras Minville et le Rapport Tremblay
L'ancrage de la pensée dans l'histoire et la tradition
est un anti-libéralisme et un anti-mondialisme
vendredi 14 septembre 2018
Débat des chefs : un enfermement du discours politique
Tout est prévu pour que se maintienne un certain équilibre. Dans le cadre radio-canadien, les questions litigieuses sont expliquées ultérieurement par le régime. Pas question de laisser aux candidats le dernier mot. La parole des aspirants premier ministre sera
mardi 11 septembre 2018
Un bilan du PQ sur la question nationale
Le recadrage du PQ sur les seuls enjeux du quotidien
Faut-il vraiment blâmer le peuple pour l'échec du projet péquiste ?
Faut-il vraiment blâmer le peuple pour l'échec du projet péquiste ?
Il est justifié de juger d'un événement par son résultat,
et c'en est le critère le plus solide
et c'en est le critère le plus solide
Clausewitz
mardi 4 septembre 2018
Le lâchage du peuple par les chefs de la « québécitude »
Mis à jour le 10 sept. 2018 15:00
Il est justifié de juger d'un événement par son résultat,
et c'en est le critère le plus solide
Clausewitz
Le Québec ira en élection le 1er octobre prochain. C'est la première fois que la question nationale au Canada sera absente d'une élection provinciale depuis 1966, année où le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) présentait 73 candidats. Son
Le Québec ira en élection le 1er octobre prochain. C'est la première fois que la question nationale au Canada sera absente d'une élection provinciale depuis 1966, année où le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) présentait 73 candidats. Son
samedi 1 septembre 2018
Le PQ : Tous des imposteurs, qu'ils dégagent !
[ dernière mise à jour 2-09-18 ; 7:40 ]
Chers amis,
Chers amis,
Je veux absolument vous relayer ce commentaire de Pierre Bouchard.
Pierre s'interroge publiquement depuis plusieurs années sur les faits et gestes du Parti québécois. Son questionnement apparaît toujours comme le témoignage d'une démarche personnelle, intime et authentique. Sans rompre avec son attitude Zen, voici qu'il se lâche en pleine campagne électorale...
mardi 28 août 2018
Maxime Bernier et la contestation du fédéralisme - sans illusion, pourquoi j'ai écrit cet article ?
Mon article précédent ( ici et ici ) est dépourvu de toute illusion en ce qui concerne la possibilité de réforme constitutionnelle au Canada.
...le Canada, d'esprit multiculturel et protestant, sec et dépourvu de magnanimité, ne nous a jamais rien cédé
dimanche 26 août 2018
Maxime Bernier s'ouvre un boulevard pour un PARTI DES NATIONS DU CANADA
[ première édition 26-08-2018 23: 20 - mis-à-jour 27 août 2018 - 14:35 ]
Bernier pulvérise le crédo du Canada post-national
Maxime Bernier s'est fait remarquer récemment pour être sorti du conformisme politique. Ça devient un rare réconfort de voir des politiciens risquer une carrière pour être en paix avec leur
Bernier pulvérise le crédo du Canada post-national
Maxime Bernier s'est fait remarquer récemment pour être sorti du conformisme politique. Ça devient un rare réconfort de voir des politiciens risquer une carrière pour être en paix avec leur
samedi 25 août 2018
Le Hir, Pomerleau, Verrier - Anniversaire d'une rencontre non concluante
Il y a un an aujourd'hui je recevais chez-moi Jean-Claude Pomerleau et Richard Le Hir, deux figures principales du site internet Vigile. J'annonçais mon intention de remettre en cause toute la façon dont la question nationale avait été présentée aux Québécois depuis la fondation du Parti québécois, arguant que nous étions devant l'échec d'une époque.
mardi 21 août 2018
Trudeau, un boutefeu raciste au comportement discriminatoire
Une femme est louangée par Trudeau pour faire son serment de citoyenneté le visage voilé; une autre, une québécoise de souche, donc autochtone (1), n'aurait pas sa place ici.
___________
___________
1. En français, autochtone veut dire « ceux d'ici » et « gens du pays ». C'est par un glissement sémantique, qui demande à être corrigé, qu'il a fini par ne désigner seulement que les Premières nations.
jeudi 9 août 2018
Que cache la démesure de la réaction saoudienne ?
L'Arabie saoudite veut-elle se tailler un statut d'intouchable calqué sur celui d'Israel ?
Par voie diplomatique le Canada a réclamé la libération d'une femme emprisonnée. Oh my god !
Ce genre d'intervention droit de l'hommiste est un peu l'ordinaire du Canada. Mais tous savent bien qu'envers l'Arabie saoudite le Canada n'ira jamais plus loin que d'exprimer sa moralité supérieure,
Par voie diplomatique le Canada a réclamé la libération d'une femme emprisonnée. Oh my god !
Ce genre d'intervention droit de l'hommiste est un peu l'ordinaire du Canada. Mais tous savent bien qu'envers l'Arabie saoudite le Canada n'ira jamais plus loin que d'exprimer sa moralité supérieure,
dimanche 3 juin 2018
L'approche légaliste d'André Binette et l'approche légitimiste de Christian Néron
Légalisme Vs Légitimisme
L’approche légaliste sans approche légitimiste s’inscrit dans ce que Christian Saint-Germain a appelé le « souverainisme de collaboration ». Le légalisme se conforme au système — il est de l’intérieur du système. En revanche, le légitimisme pose sur le système un regard plus distant, enrichi de synthèses historiques et de connotations métapolitiques.
Plaider dans les règles du système pour parfois l’emporter à la Cour suprême, rarement, a certes son importance dans un état de droit. Citons le jugement sur la loi 99 (2000), une petite victoire qui est restée de peu de conséquence. Ce qui fait défaut au souverainisme de collaboration, c’est l’absence d’une contestation parallèle de la légitimité des institutions à la base ainsi que dans leur glissement vers la centralisation des pouvoirs et la négation nationale. Un deuxième front, celui de la légitimité, a été traditionnellement délaissé par les élites politiques. C’est pourtant ensemble que les deux fronts pouvaient former la base d’une vraie politique de libération.
Qu’est-ce qui est du côté du légalisme : plaider à la Cour suprême pour valider un futur référendum aux yeux du Canada (voir document ci-dessous), écrire un projet de constitution québécoise, le faire approuver par référendum. Puis après ? Silence radio sur la suite des choses.
Le principal problème l’approche légaliste, que j’appelle aussi l’approche indirecte à notre émancipation nationale - outre qu’elle semble conçue pour ménager le fédéralisme - c’est qu’elle ne tient aucun compte de la légitimité de notre cause en regard des pouvoirs de la très illégitime Cour suprême du Canada, quand on considère les circonstances de sa création constitutionnellement douteuse, en 1876.
Qu’est-ce qui est du côté de la légitimité :
Contester sur le fond les orientations qui violent les engagements pris par le Canada dans un contexte constituant. Ces engagements se retrouvent principalement dans les débats parlementaires sur la Confédération tenus en 1865. Il faut souligner que c’est un autre avocat, en l’occurrence Me Christian Néron, qui a le mieux fait ressortir le manque de légitimité, aggravé avec le temps des institutions canadiennes. Comment se fait-il que les diverses promesses et engagements n’aient jamais été réunis dans un dossier à charge contre le pouvoir fédéral ? Depuis 1982, un tel dossier pourrait justifier l’utilisation de la clause dérogatoire de manière systématique lorsque les intérêts du Québec sont en jeu. De plus, l’approche légitimiste possède un potentiel de mobilisation populaire bien supérieur à une approche légaliste, qui n’intéresse au premier chef qu’une élite de juristes.
Contester sur les tribunes canadiennes et internationales la négation par le Canada de l’existence nationale du peuple Canadien-Français, peuple conquis, fondateur du Canada, en s’appuyant sur le droit international coutumier en regard des peuples conquis. Sur cette base, revendiquer l’égalité constitutionnelle des nations qui forment le Canada. À défaut d’un statut d’égalité, l’indépendance.
Le texte qui suit montre que le droit d’un peuple à disposer de lui-même a évolué au Canada pour devenir le droit d’une province et d’un État provincial à faire sécession. L’embûche est ici que la Province et l’État du Québec ne représentent plus le peuple (nation canadienne-française) qui est à l’origine du contentieux national au Canada depuis la Conquête. La question nationale a été noyée dans un contentieux entourant la légalité (ou non) de l’indépendance, à l’exclusion de toute solution qui pourrait prendre pour point de départ l’illégitimité des institutions. Ce qui serait, selon nous, un recentrage sur la contradiction principale au Canada.
Document
Texte de M. André Binette reproduit dans Vigile le 25 mai 2018 et l'Aut'journal
L’auteur est constitutionnaliste
https://vigile.quebec/articles/la-cour-superieure-rejette-la-vision-de-stephane-dion
En 1997-98, la Cour suprême a chargé un amicus curiae («ami de la Cour») d’exprimer le point de vue indépendantiste dans le Renvoi sur la sécession du Québec en l’absence du Procureur général du Québec. M. Binette faisait partie de l’équipe d’avocats réunie par l’amicus curiae, Me Joli-Cœur, pour cette affaire.
En 1997, le gouvernement fédéral, sous la direction de Jean Chrétien, décidait de saisir la Cour suprême de la question de la légalité de l’accession du Québec à l’indépendance. La formulation des questions posées au plus haut tribunal annonçait une victoire facile pour lui. Elles se bornaient essentiellement à demander si cette légalité pouvait s’établir sur la base du droit à l’autodétermination. Après quelques années de flottement, il existait déjà un consensus chez les juristes à l’époque que le droit à l’autodétermination ne donnait pas lieu à un droit de sécession. Il était clair que l’objectif fédéral était de se servir de la Cour suprême pour marquer l’opinion publique par une déclaration d’illégalité de la démarche indépendantiste.
Fait exceptionnel, ce recours ne relevait pas de la ministre de la Justice du Canada, Anne McLellan, mais du ministre des Affaires intergouvernementales chargé du dossier constitutionnel, Stéphane Dion. Le procureur choisi pour plaider au nom du gouvernement canadien ne fut pas un fonctionnaire, mais un avocat du secteur privé, Me Yves Fortier, ancien ambassadeur du Canada à l’ONU. Me Fortier relevait directement de M. Dion.
La première des victoires de l’amicus curiae dans ce dossier fut de convaincre la Cour suprême de ne pas accepter de s’en tenir à la formulation des questions, mais plutôt d’examiner de manière plus large tous les fondements juridiques possibles de l’indépendance du Québec. Dans son mémoire, l’amicus a cité un jugement antérieur de la Cour suprême, selon lequel elle ne pouvait pas être placée dans un renvoi dans une position pire qu’un témoin, qui ne peut être limité à répondre par un oui ou par un non. La Cour a repris cette citation dans son jugement, malgré l’insistance de Me Fortier pour qu’elle s’en tienne à la formulation des questions.
Cette position de la Cour ouvrit la porte à la deuxième victoire de l’amicus curiae, qui fut de convaincre la Cour suprême de créer une obligation de nature constitutionnelle de négocier sur la base d’un résultat positif à un référendum sur l’indépendance. Nous jugions que la création de cette obligation était nécessaire suite aux déclarations de Pierre Elliot Trudeau et de Jean Chrétien, respectivement premiers ministres du Canada lors des référendums de 1980 et de 1995, à l’effet qu’ils ne respecteraient peut-être pas les résultats de ces consultations populaires. Nous nous sommes appuyés sur la jurisprudence de la Cour suprême depuis le Renvoi sur le rapatriement de la Constitution en 1981, qui avait élaboré les principes structurels de la Constitution, notamment le principe démocratique et le principe fédéral. Nous avons écrit dans notre mémoire que ces principes commandaient la création d’une obligation de «donner suite au référendum». Tout en reprenant le raisonnement que nous lui avions proposé, la Cour a préféré une obligation juridique de négocier de bonne foi, une notion bien connue en droit du travail. Comme en droit du travail, l’obligation de négocier n’est pas une obligation de s’entendre ; elle peut donner lieu à une rupture légale, qu’il s’agisse du droit de grève ou une déclaration unilatérale d’indépendance.
C’est un euphémisme de dire que l’apparition d’une obligation de négocier, malgré la nature en principe consultative d’un référendum en droit canadien, fut un revers pour le gouvernement canadien. Cette mauvaise surprise fut aggravée par la définition particulière que donna la Cour d’une sécession unilatérale dans le Renvoi : une sécession unilatérale inconstitutionnelle était à ses yeux une sécession qui ne respectait pas l’obligation de négocier de bonne foi. Il en résultait implicitement que si le gouvernement fédéral et les autres provinces étaient de mauvaise foi, ou si les négociations étaient infructueuses, une déclaration unilatérale d’indépendance serait valide en droit canadien. Cette position implicite de la Cour suprême fut rendue explicite par la Cour d’appel dans un jugement de 2006 à l’encontre d’Alliance Québec, qui demandait un recomptage des bulletins du référendum de 1995. Madame la juge Claude Dallaire de la Cour supérieure, dans son jugement du 19 avril 2018 sur la loi 99, a repris ce passage du jugement de 2006 en le qualifiant de «pas banal».
Il existe une filiation entre le renvoi de la Cour suprême de 1998, le jugement de la Cour d’appel de 2006 et le jugement de la Cour supérieure de 2018. À chaque occasion, ces affaires ont été initiées dans un univers mental hostile à la démarche indépendantiste. À chaque occasion, des juges nommés exclusivement par le gouvernement fédéral ont manifesté leur indépendance en rejetant cette hostilité. Il est paradoxal qu’à une heure où l’idée d’indépendance traverse un creux durable sur le plan politique, jamais sa légitimité ne s’est-elle mieux portée sur le plan juridique, ce dont les tribunaux espagnols, en toute équité, devraient s’inspirer. Nous sommes à mille lieues des intentions initiales de Stéphane Dion.
Il reste quelques points à élucider. La troisième victoire de l’amicus curiae fut de persuader la Cour suprême que l’indépendance du Québec, même unilatérale, pourrait être valide en droit international. Nous avions soutenu d’abord dans notre mémoire que la Cour suprême n’avait pas juridiction sur des questions purement de droit international. Nous avions ajouté que si la Cour s’attribuait cette juridiction, elle n’avait pas une latitude en droit international comparable à celle en droit constitutionnel. Elle devait dire que le droit international avait ses propres critères de légalité indépendants du droit constitutionnel. Nous appuyant sur trois avis d’experts, nous avions soutenu que le principal critère était l’effectivité du nouvel État et, accessoirement, la reconnaissance des autres États. La question de la conformité à la Constitution canadienne ne se posait pas. La Cour suprême ne s’est que partiellement rendue à cet argument. Elle a admis qu’une déclaration unilatérale pouvait être valide suite à la reconnaissance étrangère sans faire un lien avec la légalité constitutionnelle. Il en découle implicitement qu’une déclaration unilatérale peut être valide en droit international même si elle ne l’est pas en droit canadien. Notre position fut confortée par la suite par l’Avis sur la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo émis par la Cour internationale de Justice en 2010, qui n’a pas non plus soumis la légalité internationale à la légalité constitutionnelle. Cependant, cette discussion ne fut pas reprise par la jurisprudence canadienne. Les arguments fondés sur le droit international furent exclus de l’affaire sur la loi 99 par un jugement préliminaire de la Cour d’appel.
La quatrième victoire de l’«amicus curiae» est peut-être la plus significative. Me Fortier a demandé longuement à la Cour suprême de déclarer que l’indépendance du Québec ne pouvait être légale que si la procédure de modification de la Constitution la plus rigide imposée au Québec en 1982, la règle de l’unanimité du fédéral et des provinces, était respectée. Pour sa part, l’amicus a plaidé qu’il ne pouvait être question, pour sortir du Canada, de soumettre le Québec après un référendum favorable à l’indépendance à une formule d’amendement à laquelle il n’avait pas consenti. La Cour suprême a refusé de préciser la procédure applicable. Elle a peut-être tenu compte du fait que sur ce point, les tensions entre Mme McLellan et M. Dion sont apparues publiquement le premier jour de l’audition du Renvoi, lorsque celle-ci a déclaré que la Loi constitutionnelle de 1982 n’avait pas prévu le cas d’une sécession. Cette déclaration contredisait directement la position du procureur fédéral au même moment devant la Cour suprême, du jamais vu. La ministre de la Justice laissait ainsi entendre que la Constitution pouvait être modifiée par une entente entre Ottawa et Québec, ou sans le Québec après une déclaration unilatérale reconnue par Ottawa. Une telle reconnaissance fédérale étant discrétionnaire, elle n’est pas soumise au contrôle des tribunaux, contrairement à une position avancée par Stéphane Dion lors d’un colloque en 2013 à l’Université de Montréal pour marquer le 15e anniversaire du Renvoi. Encore une fois, cette question n’a pas été reprise par les tribunaux.
En terminant, il reste à élucider la relation entre la loi 99 et la loi fédérale sur la Clarté. Toutes deux ont été adoptées dans la foulée du Renvoi. Nous savons maintenant que la loi 99 est valide. La loi fédérale l’est-elle ? Des doutes à ce sujet ont été formulés dès son adoption par le professeur Henri Brun. Nous soutenons pour notre part que l’évaluation par le Parlement canadien de la clarté de la question et du résultat référendaires qui est prévue par cette loi est elle-même soumise à une exigence légale de bonne foi, qui s’applique aussi aux autres provinces. Le résultat serré de 1995 fut clair puisqu’il ne fut jamais contesté formellement. Toute tentative par les autorités canadiennes de fixer un seuil plus élevé que 50+1 pour déclencher l’obligation de négocier est contraire selon nous à l’obligation de bonne foi, ce qui cautionnerait une déclaration unilatérale valide à la fois en droit canadien et en droit international.
Il faut être reconnaissants envers MM. Trudeau père, Chrétien et Dion pour avoir contribué malgré eux à ces éclaircissements. Leurs tentatives de négation du projet indépendantiste n’ont fait que le consolider légalement.
L’auteur est constitutionnaliste
https://vigile.quebec/articles/la-cour-superieure-rejette-la-vision-de-stephane-dion
En 1997-98, la Cour suprême a chargé un amicus curiae («ami de la Cour») d’exprimer le point de vue indépendantiste dans le Renvoi sur la sécession du Québec en l’absence du Procureur général du Québec. M. Binette faisait partie de l’équipe d’avocats réunie par l’amicus curiae, Me Joli-Cœur, pour cette affaire.
En 1997, le gouvernement fédéral, sous la direction de Jean Chrétien, décidait de saisir la Cour suprême de la question de la légalité de l’accession du Québec à l’indépendance. La formulation des questions posées au plus haut tribunal annonçait une victoire facile pour lui. Elles se bornaient essentiellement à demander si cette légalité pouvait s’établir sur la base du droit à l’autodétermination. Après quelques années de flottement, il existait déjà un consensus chez les juristes à l’époque que le droit à l’autodétermination ne donnait pas lieu à un droit de sécession. Il était clair que l’objectif fédéral était de se servir de la Cour suprême pour marquer l’opinion publique par une déclaration d’illégalité de la démarche indépendantiste.
Fait exceptionnel, ce recours ne relevait pas de la ministre de la Justice du Canada, Anne McLellan, mais du ministre des Affaires intergouvernementales chargé du dossier constitutionnel, Stéphane Dion. Le procureur choisi pour plaider au nom du gouvernement canadien ne fut pas un fonctionnaire, mais un avocat du secteur privé, Me Yves Fortier, ancien ambassadeur du Canada à l’ONU. Me Fortier relevait directement de M. Dion.
La première des victoires de l’amicus curiae dans ce dossier fut de convaincre la Cour suprême de ne pas accepter de s’en tenir à la formulation des questions, mais plutôt d’examiner de manière plus large tous les fondements juridiques possibles de l’indépendance du Québec. Dans son mémoire, l’amicus a cité un jugement antérieur de la Cour suprême, selon lequel elle ne pouvait pas être placée dans un renvoi dans une position pire qu’un témoin, qui ne peut être limité à répondre par un oui ou par un non. La Cour a repris cette citation dans son jugement, malgré l’insistance de Me Fortier pour qu’elle s’en tienne à la formulation des questions.
Cette position de la Cour ouvrit la porte à la deuxième victoire de l’amicus curiae, qui fut de convaincre la Cour suprême de créer une obligation de nature constitutionnelle de négocier sur la base d’un résultat positif à un référendum sur l’indépendance. Nous jugions que la création de cette obligation était nécessaire suite aux déclarations de Pierre Elliot Trudeau et de Jean Chrétien, respectivement premiers ministres du Canada lors des référendums de 1980 et de 1995, à l’effet qu’ils ne respecteraient peut-être pas les résultats de ces consultations populaires. Nous nous sommes appuyés sur la jurisprudence de la Cour suprême depuis le Renvoi sur le rapatriement de la Constitution en 1981, qui avait élaboré les principes structurels de la Constitution, notamment le principe démocratique et le principe fédéral. Nous avons écrit dans notre mémoire que ces principes commandaient la création d’une obligation de «donner suite au référendum». Tout en reprenant le raisonnement que nous lui avions proposé, la Cour a préféré une obligation juridique de négocier de bonne foi, une notion bien connue en droit du travail. Comme en droit du travail, l’obligation de négocier n’est pas une obligation de s’entendre ; elle peut donner lieu à une rupture légale, qu’il s’agisse du droit de grève ou une déclaration unilatérale d’indépendance.
C’est un euphémisme de dire que l’apparition d’une obligation de négocier, malgré la nature en principe consultative d’un référendum en droit canadien, fut un revers pour le gouvernement canadien. Cette mauvaise surprise fut aggravée par la définition particulière que donna la Cour d’une sécession unilatérale dans le Renvoi : une sécession unilatérale inconstitutionnelle était à ses yeux une sécession qui ne respectait pas l’obligation de négocier de bonne foi. Il en résultait implicitement que si le gouvernement fédéral et les autres provinces étaient de mauvaise foi, ou si les négociations étaient infructueuses, une déclaration unilatérale d’indépendance serait valide en droit canadien. Cette position implicite de la Cour suprême fut rendue explicite par la Cour d’appel dans un jugement de 2006 à l’encontre d’Alliance Québec, qui demandait un recomptage des bulletins du référendum de 1995. Madame la juge Claude Dallaire de la Cour supérieure, dans son jugement du 19 avril 2018 sur la loi 99, a repris ce passage du jugement de 2006 en le qualifiant de «pas banal».
Il existe une filiation entre le renvoi de la Cour suprême de 1998, le jugement de la Cour d’appel de 2006 et le jugement de la Cour supérieure de 2018. À chaque occasion, ces affaires ont été initiées dans un univers mental hostile à la démarche indépendantiste. À chaque occasion, des juges nommés exclusivement par le gouvernement fédéral ont manifesté leur indépendance en rejetant cette hostilité. Il est paradoxal qu’à une heure où l’idée d’indépendance traverse un creux durable sur le plan politique, jamais sa légitimité ne s’est-elle mieux portée sur le plan juridique, ce dont les tribunaux espagnols, en toute équité, devraient s’inspirer. Nous sommes à mille lieues des intentions initiales de Stéphane Dion.
Il reste quelques points à élucider. La troisième victoire de l’amicus curiae fut de persuader la Cour suprême que l’indépendance du Québec, même unilatérale, pourrait être valide en droit international. Nous avions soutenu d’abord dans notre mémoire que la Cour suprême n’avait pas juridiction sur des questions purement de droit international. Nous avions ajouté que si la Cour s’attribuait cette juridiction, elle n’avait pas une latitude en droit international comparable à celle en droit constitutionnel. Elle devait dire que le droit international avait ses propres critères de légalité indépendants du droit constitutionnel. Nous appuyant sur trois avis d’experts, nous avions soutenu que le principal critère était l’effectivité du nouvel État et, accessoirement, la reconnaissance des autres États. La question de la conformité à la Constitution canadienne ne se posait pas. La Cour suprême ne s’est que partiellement rendue à cet argument. Elle a admis qu’une déclaration unilatérale pouvait être valide suite à la reconnaissance étrangère sans faire un lien avec la légalité constitutionnelle. Il en découle implicitement qu’une déclaration unilatérale peut être valide en droit international même si elle ne l’est pas en droit canadien. Notre position fut confortée par la suite par l’Avis sur la déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo émis par la Cour internationale de Justice en 2010, qui n’a pas non plus soumis la légalité internationale à la légalité constitutionnelle. Cependant, cette discussion ne fut pas reprise par la jurisprudence canadienne. Les arguments fondés sur le droit international furent exclus de l’affaire sur la loi 99 par un jugement préliminaire de la Cour d’appel.
La quatrième victoire de l’«amicus curiae» est peut-être la plus significative. Me Fortier a demandé longuement à la Cour suprême de déclarer que l’indépendance du Québec ne pouvait être légale que si la procédure de modification de la Constitution la plus rigide imposée au Québec en 1982, la règle de l’unanimité du fédéral et des provinces, était respectée. Pour sa part, l’amicus a plaidé qu’il ne pouvait être question, pour sortir du Canada, de soumettre le Québec après un référendum favorable à l’indépendance à une formule d’amendement à laquelle il n’avait pas consenti. La Cour suprême a refusé de préciser la procédure applicable. Elle a peut-être tenu compte du fait que sur ce point, les tensions entre Mme McLellan et M. Dion sont apparues publiquement le premier jour de l’audition du Renvoi, lorsque celle-ci a déclaré que la Loi constitutionnelle de 1982 n’avait pas prévu le cas d’une sécession. Cette déclaration contredisait directement la position du procureur fédéral au même moment devant la Cour suprême, du jamais vu. La ministre de la Justice laissait ainsi entendre que la Constitution pouvait être modifiée par une entente entre Ottawa et Québec, ou sans le Québec après une déclaration unilatérale reconnue par Ottawa. Une telle reconnaissance fédérale étant discrétionnaire, elle n’est pas soumise au contrôle des tribunaux, contrairement à une position avancée par Stéphane Dion lors d’un colloque en 2013 à l’Université de Montréal pour marquer le 15e anniversaire du Renvoi. Encore une fois, cette question n’a pas été reprise par les tribunaux.
En terminant, il reste à élucider la relation entre la loi 99 et la loi fédérale sur la Clarté. Toutes deux ont été adoptées dans la foulée du Renvoi. Nous savons maintenant que la loi 99 est valide. La loi fédérale l’est-elle ? Des doutes à ce sujet ont été formulés dès son adoption par le professeur Henri Brun. Nous soutenons pour notre part que l’évaluation par le Parlement canadien de la clarté de la question et du résultat référendaires qui est prévue par cette loi est elle-même soumise à une exigence légale de bonne foi, qui s’applique aussi aux autres provinces. Le résultat serré de 1995 fut clair puisqu’il ne fut jamais contesté formellement. Toute tentative par les autorités canadiennes de fixer un seuil plus élevé que 50+1 pour déclencher l’obligation de négocier est contraire selon nous à l’obligation de bonne foi, ce qui cautionnerait une déclaration unilatérale valide à la fois en droit canadien et en droit international.
Il faut être reconnaissants envers MM. Trudeau père, Chrétien et Dion pour avoir contribué malgré eux à ces éclaircissements. Leurs tentatives de négation du projet indépendantiste n’ont fait que le consolider légalement.
Trudeau fait la promotion de l'espionnage conjoint des pays de l'anglosphère
Alors
que les médias ont rapporté une profusion de nouvelles sur la
collecte d'informations par Facebook et autres géants d'Internet,
des organisations secrètes qui constituent une menace majeure pour
notre vie privée et la sécurité publique sont rarement
mentionnées. Quand elles le sont, c'est que les politiciens veulent
louer leur activité et leur offrir plus d'argent pour espionner.
mardi 29 mai 2018
Le bilan de Lucia Ferretti sur l'emprise de l'état fédéral - extraits
L'Action nationale
Avril 2018, pp. 29 à 68
Note : Les caractères gras, le jaune et les intertitres sont de moi.
« Pour tout résumer en quelques mots, on peut dire que l'ordre provincial de gouvernement est en voie de désintégration au Canada
lundi 28 mai 2018
Le souverainisme de collaboration et l'esquive de la contradiction principale
1- Le pouvoir provincial en voie de désintégration
Dans l'Action nationale (avril 2018), Lucia Ferretti nous offre un dossier solide - extraits ici - qui met en lumière l'érosion des pouvoirs du Québec.
jeudi 10 mai 2018
Situation coloniale au Canada
[ augmenté et mis à jour le 16 mai 2018 ]
Rappel historique pour ceux qui n'auraient pas étudié l'histoire du Canada
Au lendemain de la Conquête, la population à l'ouest du Misissippi et au nord des treize colonies était à plus de 90 % néo-française.
Rappel historique pour ceux qui n'auraient pas étudié l'histoire du Canada
Au lendemain de la Conquête, la population à l'ouest du Misissippi et au nord des treize colonies était à plus de 90 % néo-française.
jeudi 3 mai 2018
Jean-François Lisée un Claude Morin 2.0 ?
Sur-titre : J-F Lisée, un Claude Morin 2.0 ?
Titre : La Loi 99, Lisée et la décomposition
Sous-titre : La canadianisation de l'indépendance
Sous-titre : La canadianisation de l'indépendance
« Le bilinguisme n'est que l'illustration de la décomposition entamée avec l'absence de conscience de ce que les défaites défont. »
mercredi 25 avril 2018
Chers amis,
Depuis le 27 août 2017, j'ai publié une série de chroniques qui frappent sur le même clou. Le paradigme péquiste ( y compris ses dérivés sous la forme d'Option nationale (défunte), de Québec solidaire et du Bloc québécois ) ne peut résoudre la question nationale et ne mérite pas notre appui d'aucun patriote. Le jugement peut paraître sévère mais il est justifié. Voyez pourquoi.
mardi 17 avril 2018
Ce n'est pas le chef qu'il faut changer mais tout le paradigme national
Ce n'est pas le chef qu'il faut changer mais le paradigme national
Le nouveau programme du Bloc québécois - rien n'a changé !
Si nous restons dans le paradigme du néo-nationalisme des années 1960, ce n'est pas le remplacement de Lisée, que certains commencent à réclamer, qui changera quelque chose sur l'essentiel. Certes, Jean-François Lisée a eu tort de vouloir mettre de coté la question
Le nouveau programme du Bloc québécois - rien n'a changé !
Si nous restons dans le paradigme du néo-nationalisme des années 1960, ce n'est pas le remplacement de Lisée, que certains commencent à réclamer, qui changera quelque chose sur l'essentiel. Certes, Jean-François Lisée a eu tort de vouloir mettre de coté la question
vendredi 13 avril 2018
L'heure est venue de renverser la table
Chers
amis,
Depuis le 27 août 2017, j'ai publié une série de chroniques qui frappent sur le même clou. Le paradigme péquiste ( y compris dans ses formes dérivées qu'était Option nationale, mais aussi le Bloc québécois et Québec solidaire) ne peut résoudre la question nationale et ne mérite pas notre appui. Le jugement peut paraître sévère mais il est justifié. Voici pourquoi.
mardi 10 avril 2018
Bourassa s'est écrasé - Ils se sont tous écrasés dans une sous-performance généralisée
Comment Bourassa - dans un cas d'école de démission égal à celles du PQ - nous donne par l'intermédiaire d'acteurs directs (André Tremblay et Diane Wilhelmy) la mesure de ce qu'il faut de préparation et de détermination - sans compter la nécessité d'organiser l'appui populaire - pour tenir le fort, faire face à la machine de guerre canadienne, dans des négociations constitutionnelles. Le problème de la sous-performance constitutionnelle chronique du Québec, de sa négligence dans la préparation de sa défense, forme la trame des événements officiels qui marquent nos reculs historiques depuis la Confédération. Il est clair que Lévesque, Bourassa et Parizeau n'étaient pas de taille. Ils n'avaient ni la préparation mentale ni le dispositif politique pour affronter ces ogres. Comme Gorges-Étienne Cartier, ils se sont faits bouffer tout rond. Le PQ actuel et singulièrement le tout frais programme politique du Bloc québécois reprennent le paradigme des perdants.
mercredi 4 avril 2018
Où en est la lutte nationale ?
(Dernière mise à jour, 7 avril 2018 18:21)
Tout le monde sait que la lutte nationale a connu une période de croissance pour connaître un plateau, puis une période de déclin continu depuis 1995.
Tout le monde sait que la lutte nationale a connu une période de croissance pour connaître un plateau, puis une période de déclin continu depuis 1995.
mardi 3 avril 2018
La cohabitation forcée de deux nations peut-elle les fondre dans une seule nation civique ?
La cohabitation forcée de deux nations peut-elle les fondre dans une seule nation civique ? Ne serait-ce pas plus tôt le signe d'une volonté d'annexion et d'assimilation coloniale ? Comme partout ailleurs au Canada où une telle cohabitation a pris forme ?
mardi 27 mars 2018
De la difficulté accrue de déclarer l'indépendance
Le phénomène de la création de pays indépendants depuis 1800
1-
Survol historique
L'époque
de la formation en cascade de pays nouveaux dans les
territoires peu peuplés et inorganisés, comme en Amérique et en
Afrique, est pour l'essentiel une chose du passé. Les pays
d'Amérique du Sud se formèrent au XIXè siècle, ceux d'Afrique
et d'Asie au XXè siècle. Cette
généralisation de l'organisation planétaire en pays bien délimités prit son essor avec les États-Unis, qui firent
sécession de l'Angleterre en 1776.
dimanche 25 mars 2018
Trouble d'identité chez les « descendants des vaincus »
(mis à jour le 26 mars 2018 - 19:50)
En cinquante ans, le néo-nationalisme a fini de briser les liens ancestraux. Au lieu de tasser le West Island il a tassé les Canadiens-français. Il a contribué à la réalisation du plan canadian de segmentation provinciale des « descendants des vaincus ». Le régime fédéral édifié sur la suprématie anglo-saxonne est devenu aujourd'hui plus triomphant que jamais.
En cinquante ans, le néo-nationalisme a fini de briser les liens ancestraux. Au lieu de tasser le West Island il a tassé les Canadiens-français. Il a contribué à la réalisation du plan canadian de segmentation provinciale des « descendants des vaincus ». Le régime fédéral édifié sur la suprématie anglo-saxonne est devenu aujourd'hui plus triomphant que jamais.
dimanche 18 mars 2018
Nous nous sommes « québécisés » pour gagner les anglophones
Contribution d'Éric Bouchard
Le projet « cité libriste » du Parti québécois : renoncer à nos racines pour se rendre « présentable » au West Island
Vos dernières réponses démontrent très bien mon point, M. Ricard. À l’évidence, vous avez parfaitement assimilé les préjugés colportés par les fédéralistes de Cité-libre afin de salir le nationalisme des Canadiens-Français. Faisant fi de leur esprit d’ouverture séculaire envers les Amérindiens, les Allemands ou les Irlandais- pour ne nommer que ceux-là- les Trudeau et consorts n’ont eu de cesse de dépeindre le nationalisme de leurs pères comme une doctrine tenant du racisme ou du fascisme pour mieux défendre leur vision pancanadienne et multiculturelle.
Le projet « cité libriste » du Parti québécois : renoncer à nos racines pour se rendre « présentable » au West Island
Vos dernières réponses démontrent très bien mon point, M. Ricard. À l’évidence, vous avez parfaitement assimilé les préjugés colportés par les fédéralistes de Cité-libre afin de salir le nationalisme des Canadiens-Français. Faisant fi de leur esprit d’ouverture séculaire envers les Amérindiens, les Allemands ou les Irlandais- pour ne nommer que ceux-là- les Trudeau et consorts n’ont eu de cesse de dépeindre le nationalisme de leurs pères comme une doctrine tenant du racisme ou du fascisme pour mieux défendre leur vision pancanadienne et multiculturelle.
samedi 17 mars 2018
La « nation québécoise » cinquante ans plus tard : un marché de dupes au profit des « Rhodésiens »
Toute
nation encore en santé est constituée d'un noyau ethnique auquel se joignent des individus provenant de tous les horizons. La nation moderne est un produit de la civilisation, une
communauté de conscience, une parenté spirituelle. [1]
mercredi 14 mars 2018
Une nation québécoise unitaire et territoriale - Perdre son âme pour un rêve
Mis en ligne le 14 mars à 21h45
( Mis à jour le 15 mars à 6h18 )
Un échange intéressant sur Vigile. Des vérités devenues confortables - mais inapplicables - sont mises en question par Éric Bouchard dans un propos original. La nature profonde de notre identité nationale est-elle celle adoptée au Québec depuis cinquante ans ?
( Mis à jour le 15 mars à 6h18 )
Un échange intéressant sur Vigile. Des vérités devenues confortables - mais inapplicables - sont mises en question par Éric Bouchard dans un propos original. La nature profonde de notre identité nationale est-elle celle adoptée au Québec depuis cinquante ans ?
dimanche 4 mars 2018
Y a-t-il déjà eu une lutte pour mettre en cause la légitimité du fédéralisme canadian ?
Les nations au Canada, la réalité fondamentale du pays ... et ce ne sont pas les provinces !
La préférence pour un Québec territorial multi national - à prétention uni national - lancé il y a cinquante ans par le Parti québécois à la suite du RIN est un échec total. Non seulement il n'a pas uni les habitants du Québec mais il a divisé les canadien français entre eux, au Québec et au sein du Canada.
La préférence pour un Québec territorial multi national - à prétention uni national - lancé il y a cinquante ans par le Parti québécois à la suite du RIN est un échec total. Non seulement il n'a pas uni les habitants du Québec mais il a divisé les canadien français entre eux, au Québec et au sein du Canada.
samedi 3 mars 2018
L'absence de légitimité du fédéralisme canadien - le talon d'Achille du Canada
Article de Me Christian Néron
paru sur le site Vigile
Mis à jour le 5 mars 2018
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Présentation :
À la lecture de l'article on comprendra que sept des dix provinces canadiennes doivent leur existence à la répression violente et à l'abus de pouvoirs « légaux » mais illégitimes des anglo-saxons protestants à l'encontre des fondateurs du Canada, devenus les descendants des vaincus.
Le Québec n'est pas un nation socio-historique mais une portion du territoire conquis en 1759 et constitué par la décision d'un souverain anglais. Le nom donné à ce territoire est « Province of Quebec ». Ce territoire est peuplé par plus d'un million de ceux que René Lévesque appelait - dans ses moments de lucidité « les Rhodésiens ». Ils sont acquis au Canada unitaire et dominateur auquel ils s'identifient. La cause de la nation socio-historique, rejetée par René Lévesque pour y préférer le territoire multi-national du Québec, demeure toutefois celle de la légitimité, celle ancrée dans l'histoire et déniée depuis seulement cinquante ans. Et avec quels résultats !
mercredi 21 février 2018
Fédéralisme à trois - au Québec ou au Canada - à vous de choisir !
Mis à jour le 4 mars 2018
Nouvelle mise à jour le 7 mars 2018
On aura compris qu'il reste toujours possible que le Québec devienne un pays indépendant quand il le voudra ou le pourra. Même hypothétique, cette éventualité est toujours ouverte. Au même titre, on ne peut s'opposer à ce que la lutte pour régler les contentieux nationaux au sein du Canada prenne une autre voie qui trouverait, elle aussi sur son chemin, un fédéralisme centralisé et dominateur. Certes, les perspectives immédiates demeurent exaspérantes car elles ne laissent présager aucun changement. Entre un « autonomisme - indépendantiste » et le fédéralisme réfractaire à tout changement constitutionnel, ce dernier mène le jeu et s'affiche sans gène comme le créateur du Canada et de son histoire.
De la réforme du fédéralisme I
La réforme du fédéralisme est une expression bien connue de tous les Québécois puisque pendant des décennies elle revenait sur la scène de l'actualité. Si plusieurs seraient prêts à jurer aujourd'hui qu'il s'agit d'une voie sans issue, d'une impossibilité qui pourrait justifier à elle seule l'indépendance, peuvent-ils cependant démontrer que cet objectif a été sérieusement poursuivi ?
Nouvelle mise à jour le 7 mars 2018
On aura compris qu'il reste toujours possible que le Québec devienne un pays indépendant quand il le voudra ou le pourra. Même hypothétique, cette éventualité est toujours ouverte. Au même titre, on ne peut s'opposer à ce que la lutte pour régler les contentieux nationaux au sein du Canada prenne une autre voie qui trouverait, elle aussi sur son chemin, un fédéralisme centralisé et dominateur. Certes, les perspectives immédiates demeurent exaspérantes car elles ne laissent présager aucun changement. Entre un « autonomisme - indépendantiste » et le fédéralisme réfractaire à tout changement constitutionnel, ce dernier mène le jeu et s'affiche sans gène comme le créateur du Canada et de son histoire.
De la réforme du fédéralisme I
La réforme du fédéralisme est une expression bien connue de tous les Québécois puisque pendant des décennies elle revenait sur la scène de l'actualité. Si plusieurs seraient prêts à jurer aujourd'hui qu'il s'agit d'une voie sans issue, d'une impossibilité qui pourrait justifier à elle seule l'indépendance, peuvent-ils cependant démontrer que cet objectif a été sérieusement poursuivi ?
vendredi 16 février 2018
Entretien avec le président de la Moldavie Igor Dodon
Pour faire un peu contrepoids à la visibilité qui est donnée à la Catalogne et au Brexit, je reproduis ici cet entretien de Flux -
site moldave - avec le Président moldave Igor Dodon, élu il y a peu avec une écrasante majorité.
Les événements en Moldavie contribuent à la vigueur des idées de la souveraineté nationale dans un monde multipolaire
Une mise en évidence des passages les plus importants suivra d'ici peu.
Une mise en évidence des passages les plus importants suivra d'ici peu.
samedi 3 février 2018
Réponse à Denis Blondin sur Vigile
Je réponds à la tribune libre de Denis Blondin - qui n'est pas un habitué de la tribune libre mais qui y est allé d'un propos à la hauteur. Parlant de naufrageurs, il a attiré mon attention.
jeudi 1 février 2018
L'objet céleste JMA 2012 de David Leroux
David LEROUX
L'Action nationale, janvier 2018 (p. 114 à 121)
David Leroux nous apporte un réalisme bienvenu dans un paysage dominé par les plus irréalistes fantaisies politiques en ce qui concerne le changement de statut politique pour le Québec et, forcément, pour le reste du Canada.
L'Action nationale, janvier 2018 (p. 114 à 121)
À propos du livre de Jean-Martin Aussant
La fin des exils : résister à l'imposture des peursAtelier 10, coll. Documents, Montréal, 102 pages
David Leroux nous apporte un réalisme bienvenu dans un paysage dominé par les plus irréalistes fantaisies politiques en ce qui concerne le changement de statut politique pour le Québec et, forcément, pour le reste du Canada.
Un Québec exilé dans la fédération - Guy Laforest
éd. Québec-Amérique, 2014, 280 p.
Chapitre 7
André Burelle et l'articulation d'une pensée fédéraliste authetnique au Québec
[mes caractères gras]
André Burelle est réuni à Trudeau et Pelletier [Gérard] par « la pensée politique du personnalisme communautaire, en particulier celle d'Emmanuel Mounier et de Jacques Maritain. » (p.182)
Chapitre 7
André Burelle et l'articulation d'une pensée fédéraliste authetnique au Québec
[mes caractères gras]
André Burelle est réuni à Trudeau et Pelletier [Gérard] par « la pensée politique du personnalisme communautaire, en particulier celle d'Emmanuel Mounier et de Jacques Maritain. » (p.182)
mardi 30 janvier 2018
En taxation scolaire, la CAQ coiffe le PQ pour ce qui est de la défense des francophones
[ première édition - 30 janvier 18:03 ]
La CAQ appliquerait un taux de taxation scolaire uniforme.
https://coalitionavenirquebec.org/fr/blog/2018/01/23/taxe-scolaire-caq-appliquera-taux-plus-bas-importe-region/
La réplique du député de Bonaventure (PQ) à l'annonce de la CAQ
La CAQ appliquerait un taux de taxation scolaire uniforme.
https://coalitionavenirquebec.org/fr/blog/2018/01/23/taxe-scolaire-caq-appliquera-taux-plus-bas-importe-region/
La réplique du député de Bonaventure (PQ) à l'annonce de la CAQ
« Nous ne sommes pas contre l'équité et l'uniformisation en matière de taxes mais...
vendredi 26 janvier 2018
PKP - Le survenant !
PKP
un bâtisseur! Bâtira-t-il sur une fondation solide ?
La
question du retour en politique de PKP fait la nouvelle. Pourquoi un
bâtisseur, un vrai gagnant, tiendrait-il tant à joindre un
parti de perdants ?
C'est
peut-être là la vraie question.
jeudi 25 janvier 2018
PKP - Un bâtisseur ! Que bâtira-t-il maintenant ?
Note aux lecteurs : Ce message a été mis à jour à cette adresse :
https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/01/pkp-le-survenant.html
https://gilles-verrier.blogspot.com/2018/01/pkp-le-survenant.html
mardi 23 janvier 2018
Arbour - cessons d'être des colonisés - extraits
Cessons d'être des colonisés !
ARBOUR, J. Maurice, Presses de l'Université Laval, 2015, 242 pages
--------------------
Le combat de la décolonisation
Chapitre 3
C'est dans le contexte du problème canadien, c'est-à-dire du problème global des rapports conflictuels entre les vaincus et les vainqueurs de 1760, des victoires et des défaites des colonisés d'ici, à travers la contrainte armée et la loi du nombre (233/75 en 2015) qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, des intellectuels québécois ont discuté du colonialisme et de la nécessaire décolonisation du Québec. On y parle domination politique, économique et culturelle.
Le perdant - extraits du livre de Martin BISAILLON
Le Perdant
Martin Bisaillon, ed. Les intouchables, 2004, 103 pages
Conclusion(... et Guy Laforest plus bas)
L'idée de départ de ce livre était de répliquer à Bernard Landry quand il s'est permis d'évoquer le rêve de René Lévesque pour mettre un terme à un débat d'idées qui avait lieu dans son parti. (...)
dimanche 14 janvier 2018
Le débat sur l'existence du colonialisme au Canada
À partir des pages de Maurice Arbour - Cessons d'être des colonisés ! - retracer la montée (1958-1968), la chute (1968-1980) ... et l'oubli d'un colonialisme au visage canadien.
Le fondation du Parti québécois a fait disparaître le colonialisme de l'équation nationale, la fin du PQ fournira-t-elle l'occasion d'en ré-examiner la pertinence ?
Le fondation du Parti québécois a fait disparaître le colonialisme de l'équation nationale, la fin du PQ fournira-t-elle l'occasion d'en ré-examiner la pertinence ?
Extraits choisis de Christian Saint-Germain
1- L'avenir du bluff québécois - La chute d'un peuple hors de l'histoire
Le premier chapitre Funérailles d'État a pour sujet Jacques Parizeau :
(Tous les caractères gras sont de moi)
L'éloge funèbre n'en finit plus. On tâte du « grand serviteur de l'État » à toutes les trois phrases, presque du « serviteur souffrant ». C'est comme s'il avait défriché « en se crachant dans les mains » une partie de l'Abitibi depuis la rue des Braves ou la rue Laurier. D'autres vont même jusqu'à classer « Monsieur », à l'instar de Chrurchill et de Gaulle, sur la « courte liste » des libérateurs de peuples modernes. Cette exagération ne dénote pas seulement la dangereuse proximité entre le solennel et le ridicule, mais également et davantage l'incapacité des observateurs politiques à relier l'histoire récente du Québec aux conséquences désastreuses de l'action du célèbre machabée. (p.19)
Lévesque, la négation du colonialisme et l'abandon des « descendants des vaincus » à leur sort dans un Canada fantasmé
Le PQ et la dimension coloniale d'un peuple
« Naître colonisé en Amérique »
La lutte moderne pour l'indépendance
du Québec a pris racine dans une prise de conscience intellectuelle qui a évolué
pour former un mouvement politique, puis un parti politique. Au
nombre des intellectuels à la barre : Maurice Séguin, Michel Brunet, Hubert
Aquin, plusieurs auteurs de la revue Parti pris, et les acteurs
politiques du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN),
dont Marcel Chaput, André D'Allemagne, Pierre Bourgault. Une
caractéristique commune de ce courant consistait à démaquiller les
rapports de domination coloniale.
jeudi 4 janvier 2018
Les « descendants des vaincus » et l'édification du Canada sur des mensonges
[Édition révisée du post du 17 décembre coiffé du même titre]
Le procès du Canada sur la scène internationale reste à faireLe point sur cette série
Cette
série a été écrite pour expliquer l'échec du mouvement
souverainiste québécois depuis cinquante ans. Elle tâche de
démontrer que, sans un changement profond des perspectives, le
déclin inéluctable des fondateurs du Canada se poursuivra.
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